Le cancre est là

Sarcasm is just one more service I offer.

Où est Charlie ?

08/01/2015 - Commentaires fermés



Le 7 Janvier 2015, ça a été une journée de merde.

Je ne suis pas républicain, mais j'aurai attendu que les drapeaux ne soient plus en berne pour publier cet article. Et croyez moi, ça a été dur de tenir jusque là, la "période de décence" ne servant qu'à entériner un discours dominant qui marquera l'Histoire en gommant les autres, les divergences. Une "période de décence" concernant Charlie Hebdo, c'est quand même un comble. Et pourtant, ils ont été nombreux, ces "Charlie", à matraquer la moindre personne qui ne rentrait pas dans le rang, qui n'avait pas le bon discours, à balancer des "ta gueule" en guise de défense de la liberté d'expression.

Une journée de merde, oui. C'est le plombier qu'on avait appelé dans l'entreprise où je travaille qui l'a dit. Rien à voir avec l'attentat au siège de Charlie Hebdo hein. C'est juste qu'à 11h45, il se prenait une décharge de merde dans la gueule pendant que j'essayais de répondre à mon mobile sur lequel mon père m'appelait pour m'annoncer l'attentat. Comme quoi, les coïncidences...

J'ai attendu avant de publier ce billet parce qu'il est difficile d'avoir un discours différent dans des moments aussi intenses. Et que personne ne me demandait de me prononcer, contrairement à tous les musulmans de France et de Navarre à qui on ordonnait de prendre position. Des fois qu'on soit entouré de 5 millions d'ennemis sans le savoir, j'imagine. J'ai attendu parce que l'émotion est intense, mais que désormais l'émotion doit laisser la place à la réflexion. Et qu'il est largement temps d'arrêter les conneries.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il me semble important de préciser quelques petites choses. Bien évidemment, je suis horrifié et choqué par ce qui est arrivé. Je soutiens à 100% les familles et proches des victimes ainsi que les personnes survivantes dont certaines devront vivre avec un lourd poids, qui n'est pourtant pas de leur fait, ni de leur faute, ni de leur responsabilité, sur les épaules. Leur mort est absurde et horrible. Mais cette horreur ne doit en aucun cas nous couper de la critique, de l'analyse et de la réflexion. Et c'est ce dernier exercice dont il sera question ici.

De plus, je soutiens tout autant, si ce n'est plus, les personnes de confession musulmane qui subissent et vont continuer du subir une islamophobie débridée, les amalgames, les récupérations haineuses et qui vont et sont déjà la cible d'actes haineux, stupides et tout aussi absurdes que les actes perpétrés par les terroristes. Je pense aussi à toutes ces personnes qui n'ont pas la chance de faire "bien blanc fréquentable" qui subiront tout autant ces actes et propos ignobles. Je soutiens tout autant les personnes de confession juive qui sont victimes d'actes et propos d'un antisémitisme débridé.

Si vous êtes encore dans l'émotion, dans le ressenti, dans le choc, je ne peux que vous conseiller d'arrêter ici votre lecture, et de revenir plus tard, l'esprit plus libre, plus posé, ce billet ne bougera pas tout de suite.

Maintenant que les choses sont posées, nous pouvons commencer à rétablir quelques vérités, plus symboliques que factuelles.



Pour commencer, il me semble qu'on a commencé par se poser la mauvaise question. "Que veulent les terroristes ?". Le simple fait de se poser cette question n'est-elle pas un aveu d'échec ? Car, s'il est déjà délicat de prétendre connaître les motivations profondes d'un ennemi, le sous-entendu de la réponse est d'autant plus périlleux. En effet, en posant cette question, généralement dans un contexte de ne pas se conformer à la volonté de ces individus, on se définit par rapport à eux, on déterminera si une action est bonne ou mauvaise en fonction de leur volonté supposée. Pire, on cherchera instinctivement à faire l'inverse de ce qu'ils voudraient, leur conférant ainsi un grand pouvoir, celui de nous diriger, en tant que société, en négatif.

Honnêtement, je me fous de ce qu'ils veulent. Je me fous de savoir si, oui ou non, ce que je fais leur plais ou pas, les aide ou pas. La question qu'on devrait se poser, tous, sans exception, c'est "que voulons-nous, nous ?". Comment nous définissons-nous, en tant que société ? En tant que peuple ? Comment voulons-nous vivre ? Quelles sont nos valeurs ? Point.

Les valeurs que prétendent défendre tous ceux qui seraient "Charlie" aujourd'hui sont apparemment la liberté, le vivre ensemble, l'antiracisme. Pourtant, ils érigent en parangon de vertu un journal qui a fait son beurre sur l'oppression, ou, à tout le moins, sur la complicité de l'oppression. La satire, ce n'est pas taper sur tout le monde indifféremment, c'est taper sur le pouvoir en place, tourner en dérision un système, pour faire avancer la société. Taper indifféremment sur tout le monde, au motif que ce serait plus "égal", c'est contribuer à faire perdurer les oppressions, car on tape déjà sur des populations opprimées. Et on ne fait rien avancer. Et c'est ça, qu'était Charlie Hebdo, au moins depuis sa renaissance par Philippe Val en 1992 (la dérive sera lente mais certaine). Oui, Charlie Hebdo était raciste, oui Charlie Hebdo était sexiste, homophobe et islamophobe, pour ces raisons. Mais non, personne ne méritait la mort pour cela.

On veut nous faire croire que c'est la liberté d'expression qui a été attaquée. Rien n'est moins faux, les Zemmour, Houellebecq et autres haineux continueront d'être invités sur les plateaux télé, sans être inquiétés, désavoués ou mis face à leurs mensonges éhontés. Ils continueront de déverser leur haine, soyez-en certains, et demain plus que jamais. Car ce ne sont pas les terroristes qui menacent la liberté d'expression, mais la Loi. Seule la Loi peut limiter les libertés, et de ce point de vue, cela fait des dizaines d'années que nous perdons du terrain, dans l'indifférence quasi-générale. Où étaient tous les Charlie pendant SOPA, ACTA, la Loi sur la Programmation Militaire ? Combien de "Charlie" défendent le régime de la garde à vue ? Combien de "Charlie" usent du terme "droitdelhommiste" comme d'une insulte ? Combien de "Charlie" trouvent dégueulasse que la pire des raclures ait le droit à un avocat ? Combien de "Charlie" s'élèveront contre les lois liberticides à venir ?

Quelques imbéciles, refusant toute culture politique, appellent à s'en prendre à la cause du terrorisme... en s'en prenant aux pauvres et aux "sous-éduqués". Bien sûr, ces abrutis sont applaudis par d'autres abrutis désireux de conserver leurs privilèges et leur mode de vie. La cause du terrorisme, c'est principalement l'impérialisme, ce sont ces pays qui en envahissent et en attaquent d'autres pour leur prendre leurs ressources sous couvert d'y apporter la liberté et la démocratie. Avec le succès qu'on connaît. L'impérialisme crée 2 types de terroristes : ceux qui sont victimes de l'impérialisme, et ceux qui le défendent. Ces pays impérialistes, ce sont les USA, la France, l'Allemagne, Israël, le Royaume Uni, la Russie, etc. Sauf que pour remettre en cause l'impérialisme, encore faudrait-il en avoir conscience et donc accepter à la fois d'avoir une culture politique et aussi de remettre en cause notre société. Alors qu'il est tellement facile de s'en prendre à une frange de la population, les pauvres, pour changer. C'est tellement pratique d'oublier que, non, tous les terroristes ne viennent pas d'un environnement pauvre, qu'ils ne viennent pas tous de familles "défavorisées", qu'ils ne défendent pas tous une vision très particulière de l'Islam. J'en veux pour preuve Anders Breivik, qu'on oublie bien facilement et qui fit 77 morts. Enfin, lui, je suppose que ça compte pas, n'est-ce pas ? Après tout, les terroristes, ils sont pauvres, sous-éduqués, défendent l'Islam, n'est-ce pas ?

Il est, de plus, une distance absurde qui est mise entre les terroristes et nous-même. "Barbares", "monstres", voici comment ils sont qualifiés. Comment qualifier, alors, une société qui laisse des centaines de personnes mourir dans la rue de maladie, de froid, alors qu'elle a largement les moyens de l'éviter ? Comment qualifier une société où des centaines de milliers de personnes manifestent dans la rue contre une orientation sexuelle, contre une ouverture de droits à une partie oubliée de la population ? Comment qualifier une société où de jeunes trans* se suicident en raison de la violence qui est, pour elles et eux, la société d'aujourd'hui ? Comment qualifier une société qui remplace le mot "solidarité" par "assistanat" ? Comment qualifier une société qui surveille sa population sans contrôle d'un juge ? Comment qualifier une société qui vend des armes et des moyens de surveillance aux pires dictatures ? Comment qualifier une société qui ne considère pas le jet d'une grenade dans un kebab "d'attentat" ? Comment qualifier une société où une femme ministre noire est décrite comme étant une guenon ? Comment qualifier une société dont le premier ministre se laisse aller au pire racisme envers les Rroms ? Barbares, monstres, voici ce que nous sommes aussi.

Ce Dimanche est organisée une "marche républicaine". On vous promet qu'il n'y aura pas de récupération, bien évidemment. Mais organiser une marche républicaine pour des personnes qui se définissaient comme anarchistes, c'est déjà une récupération. Et comment ne pas qualifier de "récupération" l'organisation de cette marche ? Avec les partis politiques en tête et les journalistes et syndicats de journalistes DERRIÈRE eux ? Avec Netanyahou à sa tête, le grand boucher de la Palestine. Pas de récupération politique, vous dit-on. Et puisque l'émotion est tellement intense, l'esprit critique est en veille, s'il n'a jamais vraiment fonctionné. Unité nationale abrutissante, pour un journal qui, somme toute, défendait aussi l'anticonformisme. Ah, il est beau, "l'hommage".

Mais maintenant, que faire ? Je n'ai pas de solution absolue, mais il serait intéressant de prendre des positions fortes qui défendent les valeurs auxquelles nous devrions tous être attachés. Peut-être est-ce à nous d'aller vers nos concitoyens musulmans et leur dire "nous savons que vous n'avez rien à voir avec ces attentats". Peut-être qu'autant de personnes devrait défiler dans la rue chaque fois qu'on réduit une liberté. Peut-être que nous devrions mettre fin au capitalisme, source des terroristes. Peut-être que nous devrions arrêter d'avoir cette image du "vivre ensemble" qui ne serait qu'entre-soi. Peut-être que nous devrions cesser d'avoir peur des autres. Peut-être que nous devrions réellement défendre les mêmes droits pour toutes et tous plutôt que de continuer le deux poids deux mesures.

Tout bien réfléchit, oubliez ça. Ce n'est pas ce que nous devrions "peut-être" faire. C'est une nécessité.

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Crédits photos

Sylvain Collet
Kanichat

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Nomnomnom journalisme

06/08/2013 - 1 commentaire

Avant d'entrer dans le vif du sujet, une petite entrée en matière s'impose afin d'essayer de ne pas se méprendre sur le contexte de ce billet. Je ne suis pas végétarien et je n'ai pas la volonté de le devenir, que ce soit à court, moyen ou long terme. J'ai en revanche parfaitement conscience des enjeux écologiques d'une surconsommation de viande, c'est pourquoi j'en réduis progressivement ma consommation. Je suis aussi sensibilisé à la question éthique liée à la consommation de viande d'autres êtres vivants. Et je suis pour l'ouverture de débats publics autour de la question. Une société avancée et civilisée, aussi avancée dans les sciences cognitives et sociales doit réfléchir et décider autour de ce sujet. Mais cela ne doit pas se faire avec des informations fausses ou biaisées.

Ceci étant posé, cet article ne traitera pas directement du végétarisme ; le végétarisme est la voie par laquelle il m'a été donné de constater une attitude qui me fait petit à petit détester les médias traditionnels.

Il y a une petite semaine, une personne que je suis sur Twitter a partagé un article sur le documentaire "L'adieu au steak". Si les premier et quatrième arguments sont bien recevables et que le troisième est recevable sous condition, j'ai tiqué sur le deuxième. En effet, à ma connaissance du moins, je n'ai jamais lu une étude sans biais prouvant que la consommation de viande rouge implique une augmentation de risque pour la santé. Cet argument n'est pas sans me rappeler un des piliers du "rapport Campbell" (je n'ai déjà pas fini de le lire que les études citées disent parfois l'inverse que ce que défend Campbell et les biais méthodologique sont légion, 20€ la fumisterie). J'en informe donc mon cher contact qui me cite donc un article de la BBC faisant l'analyse d'une étude de la Harvard Medical School, me rappelant au passage que la HMS n'est pas le "rapport Campbell" et qu'on peut difficilement la qualifier de "fumisterie". Et en effet, on ne peut pas prendre la HMS à la légère, c'est quand même du sérieux, c'est tout à fait vrai. Et la BBC aussi, on peut leur faire confiance dans leur interprétation, non ?

La BBC fait les choses bien et source directement l'étude, ce qui est appréciable depuis que l'humain est entré dans l'ère numérique. Les médias français ont tendance à être en retard sur ce principe élémentaire, exception culturelle oblige.

J'ai donc lu l'article de la BBC, et l'étude portant sur 120 000 personnes sur 28 ans semble sans appel : consommer de la viande rouge augmente les risques de décès de 13%, les risques cardiovasculaires mortels de 18% et les risques de cancer de 10% ; allez au delà de 20% pour les "viandes préparées".

Mais tout du long de l'article, quelque chose cloche. On avance des explications mais aucune causalité claire. La corrélation semble sauter aux yeux mais la causalité n'est citée nulle part. Or, et c'est là l'erreur régulière de Campbell, corrélation N'EST PAS causalité, comme vous le savez très certainement. Comme le disent mes nains : "we have to dig deeper"'.

Que dis donc cette étude ?

Qu'on observe une plus grande mortalité chez les personnes consommant plus de "viande rouge" que les autres avaient un risque accru de, grosso-modo, mourir. Est-ce à cause de la viande rouge ? L'étude est loin d'être catégorique :

Men and women with higher intake of red meat were less likely to be physically active and were more likely to be current smokers, to drink alcohol, and to have a higher body mass index. In addition, a higher red meat intake was associated with a higher intake of total energy but lower intakes of whole grains, fruits, and vegetables.

En clair : les personnes ayant un apport élevé en viande rouge sont moins susceptibles de faire de l'exercice et sont plus susceptibles d'être des fumeurs et buveurs d'alcool avec un IMC élevé, tout ça avec une moindre consommation de fruits, végétaux et céréales. Avouez tout de même que l'hypothèse de "la viande rouge tue" est déjà à prendre avec de grosses pincettes. Un peu plus loin dans le rapport de l'étude et son commentaire, on trouve des points intéressants, nuançant clairement le propos, mais non repris. Morceaux choisis :

Additional adjustment for saturated fat and cholesterol moderately attenuated the association between red meat intake and risk of CVD death

Several studies have suggested that vegetarians have greater longevity compared with nonvegetarians, but this might not be ascribed to the absence of red meat only.

The strengths of the present study include a large sample size, high rates of long-term follow-up, and detailed and repeated assessments of diet and lifestyle. All the participants were health professionals, minimizing potential confounding by educational attainment or differential access to health care. In addition, the FFQs used in these studies were validated against multiple diet records.

Because of the prospective study design, any measurement errors of meat intake are independent of study outcome ascertainment and, therefore, are likely to attenuate the associations toward the null.

because the participants were predominantly non-Hispanic white health professionals, the generalizability of the observed associations may be limited to similar populations.

L'étude est donc beaucoup plus prudente sur le sens et la portée à donner. Les commentaires qui sont faits de l'étude sont aussi très intéressants. Ainsi ne s'intéresse-t-on pas à ce que contient ladite viande rouge. Les productions industrielles produisent-elles la même viande qu'un fermier bio ? La conditions de stress des animaux abattus, leur bourrage aux antibiotiques et hormones ont certainement une influence sur la santé des consommateurs de ces viandes. L'étude ne fait aucune différence qualitative. Ceci pourrait expliquer pourquoi, alors que la consommation de viande des sujets étudiés a globalement chuté sur les presque 30 ans concernés, le risque a augmenté.

En clair, l'étude est plutôt à résumer comme étant "manger des fruits, céréales et légumes est bon pour la santé, ne fumez pas, ne buvez pas, et faites du sport, ne mangez pas trop de viande rouge" et est une ouverture sur des études nécessaires plus précises. La BBC (et tous les autres médias) résument ça en "la viande rouge est dangereuse pour la santé".

Alors la BBC reste tout de même relativement mesurée dans ses propos, mais le "glissement" est tout de même très présent, avec cette idée que seuls les chiffres sont porteurs de sens.

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Le (mauvais) journalisme tue.

11/12/2012 - Commentaires fermés

Je suis un joueur. Un "gros" joueur. Jeux vidéos, jeux de rôle, paintball, airsoft... Aucune de ces activités ne procure chez moi d'envie de violence envers les autres, mis à part, évidemment, dans le feu de l'action de jeu, suivant les règles pré-établies, mais cela s'arrête là. Aucune de ces activités ne me pousse à "aller plus loin". J'ai un emploi stable, une éducation scolaire scientifique, une éducation familiale aimante, un logement confortable, des amis, je ne regarde pas la télé et m'informe de manière non-traditionnelle (entendez "en dehors des médias classiques" : je ne regarde pas le JT, ne lis pas la presse papier ni ne suis abonné à leurs sites, n'utilise que très peu Google News). Je soutiens @SI, la quadrature du net, Framasoft, l'April et (suis membre de) l'IDL.

Si ce n'est pour la blague et pour faire un bon mot, je n'ai aucune velléité de tuer qui que ce soit ; en plus d'être totalement illégal, cet acte va à l'encontre de la première de mes valeurs : la Liberté.

Et pourtant...

Pourtant, aujourd'hui, j'ai touché du doigt une motivation qui pourrait conduire au meurtre si cela continue encore trop longtemps. Non pas au meurtre d'humains, mais au meurtre d'une profession. Cette motivation, ce déclencheur de tuerie, c'est le journalisme. Alors, je devrais préciser, car tous les journalistes ne sont pas forcément mauvais. Je parle ici des journalistes violents, les mauvais journalistes, les incompétents, ceux qui s'enferment dans leurs rêves et illusions.

Ces journalistes qui ne sortent pas de chez eux, qui n'ont pas de travail (pas celui de "journaliste" tel qu'il devrait être en tout cas), qui continuent, envers et contre tous, de se bercer d'illusions, dans leur monde, en contact avec uniquement leur communauté réduite.

Alors je crois qu'il est temps d'alerter l'opinion publique sur ce nouveau phénomène qui s'empare de nos 30-50 ans et d'enfin, devant le monde, révéler la triste vérité : le journalisme est source de frustration, de violence, de par sa déconnexion totale du réel. Le journalisme forme les journalistes à toujours plus de violence envers ceux qu'ils ne comprennent pas et qui ne les comprennent pas. Isolés dans leur tour d'ivoire, n'ayant comme seuls repères que leurs idées préconçues, ils se tournent vers leur seule et unique option : faire payer les autres, coûte que coûte, même au mépris de la société.

D'ailleurs, la meilleure preuve n'est-elle pas que tous les tueurs ont un jour lu un journal ? Regardé la télé ? L'exemple le plus frappant est sans doute la prise d'otages de Munich où les terroristes, informés par la télé, avaient tué 12 joueurs innocents. Cet exemple se suffit à lui même et montre très clairement l'immense danger du journalisme.

Pour empêcher ce mal de se répandre, il faut donc en être pleinement conscient : oui, le journalisme tue. Et il est temps d'agir contre lui, au plus vite.

Sources

Le mobile du crime : www.lepoint.fr/invites-du-point/jeux-video-permis-de-tuer-27-11-2012-1534002_420.php
La parole est à la défense : odieuxconnard.wordpress.com/2012/12/09/le-jeu-video-voila-lennemi/

Disclaimer

Vous remarquerez bien évidemment toutes les tournures de phrases et poncifs que j'utilise ici. Ce sont ceux utilisés par ces soi-disant "journalistes" contre les jeux vidéos. Amusez vous à remplacer "journaliste" par "jeune", "joueur", etc. vous verrez.
Je ne suis bien sûr pas contre le journalisme en général, ni pour une quelconque réduction de la liberté de la presse. Mais voir de telles conneries publiées, juste par esprit racoleur, par des personnes qui ne sont qu'une honte pour cette profession, ça me fait gerber et ça me met en colère. Colère que je vais aller passer sur une petite partie de Halo 4, pour me défouler et oublier à quel point même un journaliste peut être totalement con.

Dans un autre genre

Un autre exemple de mauvais journalisme, ne concernant pas les jeux vidéos mais étant tout aussi abruti : theoatmeal.com/blog/jack_stuef

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