De retour d'immersion au pays des féminismes et des féministes, je te livre mes impression, Ô Grand Internet.
Avant de commencer, les avertissements d'usage : ce billet n'a aucune vocation universelle et représente une sorte de "billet d'humeur" correspondant aux premières impressions et réflexions sur le sujet (passionnant mais néanmoins complexe) du féminisme. Ce n'est pas du "mansplaining", comme il est de mode de qualifier chaque parole et pensée d'un homme dans certaines corporations, ni une insulte, offense, attaque sur tout ou partie de courants féministes et il s'agit encore moins de prôner une supériorité d'un "camp" sur l'autre. Cependant, si vous désirez le prendre tout de même dans un de ces sens, je ne peux que vous conseiller de vous abstenir de commenter, et plus particulièrement de ne pas attendre de réponse de ma part. Je vais aussi essayer d'utiliser une écriture "féminisée", mais je ne garantie rien. Bisous (ou franche poignée de main, ou salut de loin ou tout ce que vous voulez signifiant "te voilà prévenuE" avec un air de respect et d’espièglerie) (si, c'est possible).
Me voilà donc revenu d'entre les morts d'une expédition à caractère scientifique à propos du féminisme. Oui, quand on vit en dominant dans sa tour d'ivoire bien protégée, "le féminisme" est une contrée exotique lointaine, à propos de laquelle les meilleures et les pires des légendes circulent. Et ce voyage initiatique vaut bien plusieurs parties.
Partie 1 : Mise en situation // Préparation du voyage et arrivée sur place
"Combat pour l'égalité" seront certainement les mots qui sonneront à l'oreille des courageux et vaillants défenseurs des valeurs universelles issues des Lumières et des Révolutions. Lorsque, bercé par les discours canoniques sur les valeurs de la République, la Démocratie, la Liberté, l'Égalité, la Fraternité, l'homme blanc hétérosexuel entend parler de landes où ces principes ne semblent pas s'appliquer, il pense qu'il est de son devoir d'apporter la "civilisation" en bon petit colon de merde. En effet, selon l'esprit même des Révolutions, il ne peut être toléré qu'un seul être humain soit "moins égal", qu'il soit reconnu, élevé, éduqué comme "inférieur", "incomplet".
Car dans l'esprit du mâle blanc hétérosexuel dominant que je suis, l'égalité est au delà du simple "droit". L'Égalité, la Liberté, ça va de soi, à mes yeux. C'est, en fait, prétendre que quelqu'un ne soit pas mon égal qui est ressenti comme étant inhabituel. Alors, tiens, il existe des pays où ce n'est pas le cas, comme il existe des pays où, s'il existe différentes races humaines (certainEs le prétendent toujours) , on pense qu'il faut les hiérarchiser. Mon esprit "cartésien" est bousculé. Il faut se pencher sur le sujet. Et ça tombe bien, puisqu'un de ces pays, c'est la France ! Et ils sont 193 autres de part le monde ! L'embarras du choix.
Fort d'un baluchon de méthodes analytiques froides, logiques, et implacables, l'aventure se situait donc droit devant, au pays des oppriméEs. Et dans ce fourmillement d'idées, de galères, de violences, parfois même de haine, de situations révoltantes, l'esprit analytique rame. Même baigner dans les interactions racistes et xénophobes (le raciste/xénophobe/fasciste étant l'ennemi naturel de l'homme blanc hétérosexuel défenseur de la Liberté et de l'Égalité) ne prépare pas tout à fait à ça.
Premier problème : je suis un homme et donc l'ennemi désigné de cette cause qu'est le féminisme. Conscient de l'héritage lourd et toujours actuel de domination que cela implique, il faut donc marcher prudemment. En effet, il n'est pas rare que dès qu'on veuille s'exprimer, on soit taxé illico de "mansplaining" (ce mot prenant de plus en plus un sens très très TRÈS large, jusqu'à presque englober le simple fait de dire "bonjour") et autres "tu ne peux pas comprendre". Je reviendrai sur cette dernière phrase dans un autre billet, étant donné qu'elle figure depuis ma plus tendre enfance dans les phrases qui me font braquer tel un cheval de statue équestre.
La communication est donc difficile car, si en général l'écoute est très largement appréciée, la moindre phrase ne correspondant pas au discours de votre interlocutrice aura 95% de chance d'être mal prise. Ce n'est cependant pas forcément à imputer à ladite interlocutrice. En effet, il est difficile de s'imaginer opprimé à pratiquement chaque heure de sa vie, imaginer son image sans cesse rabaissée par les médias, les magazines, la pub, les politiques, les employeurs, l'administration, les collègues de boulot, les passants, bref tout ce que le système économique et social compte d'acteurs, d'institutions et de vaches à lait citoyens.
Mais pour autant, est-ce nécessaire ? Doit-on vivre cela pour en comprendre les interactions, les tenants et les aboutissants, les implications, les mécanismes ? N'est-ce pas, justement, le rôle de la logique et du raisonnement scientifique de prendre de la distance par rapport à cela ? S'il existe une souffrance indéniable, palpable et démontrable lorsqu'on a conscience de sa propre oppression, est-on cependant en mesure d'avoir le recul nécessaire à l'analyse globale de sa propre situation ? Peut-on faire des liens avec d'autres domaines, d'autres schémas, d'autres conditions pour s'en inspirer et éventuellement renforcer sa propre lutte ? Si la souffrance vécue rend indéniablement légitime le fait d'être entenduE lorsqu'on parle du sujet de sa souffrance, est-ce néanmoins le seul discours recevable ? Contient-il nécessairement les solutions pour se délivrer de cette oppression ? Si ce discours contient des solutions, portent-elles pour autant les valeurs de Liberté et d'Égalité ? Une personne blessée, lésée, voire détruite comme c'est parfois et trop souvent le cas arrive-t-elle à vouloir autre chose que la vengeance ?
Pour cette dernière phrase, c'est parfois ce qu'il semble transparaître lors de certaines conversations où, face à un ou plusieurs "murs", les interlocutrices et interlocuteurs n'arrivent pas à sortir de leurs propres réflexes de discours et débitent leur argumentaire sans relâche, même s'il est totalement à côté du sujet dont vous vouliez parler. En effet, certainement happéE par un réflexe sur un mot de votre question/observation/critique/position, le discours bien rôdé se déverse tout seul. À côté de la plaque, dans une perte de temps et d'énergie phénoménale, mais il se déverse, quelques fois dans un véritable torrent à la limite de la haine.
Cela ne fait pas des hommes des personnes mieux placées pour défendre les femmes qu'elles même, ne nous méprenons pas. La (non-)relation défendue ici est qu'il ne suffit pas de vivre une situation pour pouvoir la penser et l'analyser pertinemment, sans être pour autant un frein à cela. Cependant, cela confère une énergie pour lutter qu'un homme ne pourra très certainement pas avoir.
Partie 2 : Retourner l'oppression contre l'oppresseur ? // "This is a sword, and it's double-edged"
Le réflexe que je qualifiais d'être "à la limite de la haine" plus haut est peut-être même une sorte d’exutoire, un moyen permettant de se sentir mieux en déversant son discours (à côté de la plaque sans possibilité de retour dans ce contexte hein, je le rappelle), une focalisation d'une sorte de "force de réaction" contre la violence subie et accumulée. L'homme, en raison seule de son sexe, en est donc la cible ; toute réaction de sa part ne serait qu'une expression, plus ou moins cachée et tarabiscotée, de sa domination.
Je ne qualifie pas cette réaction de "haineuse" à la légère. Haïr, selon une définition à laquelle je souscris totalement, c'est "assassiner virtuellement sans relâche" (je ne sais plus de qui c'est, un espagnol il me semble). Ce qui transparaît derrière ce genre de discours, notamment lorsqu'il est répété ad nauseam, c'est bien la volonté de rayer les mâles de la surface de la Terre. Les slogans et argumentaires du type "on n'a pas besoin des hommes" sont parfois entendus en amont d'un tel déchaînement.
Cependant, dans ce cas extrême (et très loin d'être la généralité à ce que j'ai pu en voir, soyons clairs) l'hypothèse de vouloir retourner l'oppression contre l'oppresseur ne marche pas tout à fait étant donné que le patriarcat ne cherche pas à tuer les femmes, même s'il est directement et indirectement responsable de la mort de beaucoup d'entre elles.
Mais avant cet état extrême, je me demande dans quelle mesure certains discours féministes et certains comportements que certainEs qualifient de "violents" sont en fait le symptôme d'une volonté de retourner l'oppression. Faire subir à autrui ce dont on l'accuse est un mécanisme classique et bien connu, parfois même inconscient. En disqualifiant a priori la parole d'un homme parce qu'il est homme, on reproduit le mécanisme qui s'applique aujourd'hui aux femmes. Et ce qui est intolérable aujourd'hui pour les femmes l'est tout autant pour les hommes.
On peut évidemment se féliciter de porter des coups à un système inique, et il ne faut pas s'en priver. Mais est-ce la solution ? Jusqu'à quel niveau d'aveuglement sur ses propres actions la colère, légitime, peut-elle conduire ? Est-ce fait consciemment ou inconsciemment ? Comment lutter contre cette peur (que je suppose hein, mais c'est l'impression que j'ai eu parfois) de se voir encore une fois confisquer la parole lorsqu'un homme parle ? Est-ce que refuser la parole à un homme permet de soulager/satisfaire cette peur (ou tout autre mécanisme à l'origine d'un tel comportement) ? Met-on fin à un système oppresseur en inversant les rôles ? Je ne vais pas vous faire le coup du "le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous", je vais encore passer pour un communiste, mais c'est tout de même l'idée.
Si la supposée violence qu'on prête aux féministes (du moins à certainEs d'entre elleux) est très loin de la violence effective du système qu'elles combattent, je me demande tout de même à quel point cette lutte pour l'Égalité est en fait motivée par une sorte de sentiment de vengeance, conscient ou inconscient. C'est ce sentiment qu'on peut parfois percevoir dans certains propos, attitudes et tournures de phrases qui mettent "les sens en alerte". Il y a alors une sorte d'odeur de danger flottant dans l'air qui fait dire "je ne suis pas en sécurité ici". Même "derrière mon écran". L'oppression, on a bien raison de ne pas la vouloir et de la combattre. Être confronté à de tels discours permet de toucher de très loin du doigt le sentiment d'être dénigré (sa parole ou soi-même) en raison de son sexe.
Partie 3 : Et les associations d'hommes contre le féminisme ? // Quand l'Empire contre-attaque...
Faut-il pour autant avoir un réflexe de défense (ou de "contre-défense") au sens où l'on devrait, nous, hommes, s'organiser pour lutter contre ces féminismes ? Aux armes masculins ! Formez vos bataillons !
Je dois dire que je ne me posais pas la question. Car si le patriarcat est effectivement menacé, sa fin représente une avancée que j'appelle de tout mon être. Cependant, le patriarcat ne se laisse pas faire, loin de là, sinon ça serait déjà plié toute cette histoire. En face semblent s'organiser des mouvements dits "masculinistes". Leurs discours sont aussi divers que sont ceux des différents courants féministes. On va de la simple négation d'existence même du sexisme à l'affirmation de la domination des hommes sur les femmes, en passant bien évidemment par des discours pseudo-scientifiques à base de "c'est comme çaaaaa, lalalalala".
Cependant, dans quelle mesure ces mouvements de "contre-défense" sont-ils motivés par la volonté d'empêcher d'être, à son tour en tant qu'homme, opprimé ? Il y a, bien sûr, des hommes qui ne veulent pas perdre leurs avantages, leur domination sur les femmes, étant donné que c'est à peu près tout ce que le système actuel est capable de leur offrir. Mais est-ce pour autant suffisant à former un mouvement cohérent avec une vraie portée ? Car il y aura toujours des personnes désireuses de conserver leurs avantages, parfois même renforcées en cela par les témoignages "des femmes qui ont réussi vous-voyez-que-c'est-possible-et-qu'on-opprime-pas". La question étant alors "quelle puissance ont ces personnes à leur disposition ?".
À l'heure actuelle, le message qui est apparemment, il me semble, en train d'être passé est qu'il y a "les bonnes féministes", celles qui veulent "s'intégrer", qui "respectent les institutions", en clair celles qui ne veulent rien changer et qui se contenteront de rustines trouvant leur fondement dans l'inégalité contre laquelle elles prétendent lutter et qui, au final, ne sont un danger pour personne ou presque ; et "les autres", qui veulent remettre en cause l'intégralité du système actuel, les méchantes, les "hystériques". Ce qui gêne le patriarcat est facile à identifier : ce sont les "hystériques", les "utopistes", les "violentEs", les "anarchistes", les "terroristes", etc. en clair, celleux qui sont qualifiéEs de termes péremptoires n'incitant à aucun débat (on ne négocie pas avec des terroristes). Les associations d'hommes "anti-féministes" (je vous prie de bien vouloir m'excuser de ce raccourci un peu rapide) usent de ces termes à volonté pour disqualifier un discours, faisant donc le jeu du patriarcat.
Mais est-ce pour autant que l'on doit s'abstenir d'être vigilants, nous, hommes ? Ne doit-on pas observer de près ce qu'il se passe afin d'éviter toute dérive entraînant un renversement de situation dans laquelle nous serions donc les opprimés des femmes dominantes ? Ne devrait-on donc pas s'organiser, nous rassembler en associations, puisqu'une lutte ne peut se faire que si on se rassemble sous la même bannière ? L'idée peut sembler séduisante, et, après tout, chacun dispose de son droit d'association. Mais dans ce cas, comment se positionner ? En association "d'encadrement" des mouvements féministes (avec quelle légitimité ?) et ainsi donc perpétuer une forme d'oppression selon laquelle une femme ne peut rien faire sans l'aval des hommes ? En association de "surveillance", alors que le système et toutes ses institutions ne le font déjà que trop bien ? Une association "alliée" mais qui limiterait, de fait, la portée des mouvements féministes ? Qu'est-ce qu'un allié comme ça, qui en voudrait, franchement ?
S'organiser pour s'assurer que l'égalité sera respectée, au fond, n'est-ce pas perpétuer cette domination, quel que soit l'angle choisi ? N'est-ce pas, aussi, un éclatant manque de confiance envers cette lutte ?
C'est, de plus, oublier qu'il existe des moyens fondamentaux puissants dont chacun peut jouir sans aucune forme de discrimination, du moins en France.
Partie 4 : Il ne faut pas perdre de vue la démocratie. // "Je reconnais cet arbre, on est déjà passé par là"
Nul ne peut empêcher unE citoyenNE de parler. La voilà, l'égalité dont tout le monde jouit (encore une fois, en France), sans aucune discrimination. Être écouté, c'est une autre histoire. On ne peut forcer personne à vous écouter. En revanche, dans cette lutte, et dans toutes les luttes en général, il conviendrait de se rappeler de ce que l'Histoire et les principes mêmes de la démocratie nous laissent.
En tout premier lieu, un citoyen est légitime à s'exprimer sur tous les sujets. C'est l'essence même du principe du "pouvoir au peuple". Nul ne peut opposer une illégitimité à l'expression en démocratie. En revanche, afin de faire évoluer les choses et de "bien vivre ensemble", il convient à chaque citoyen de s'exprimer en connaissance de cause. C'est une demande morale qu'on peut légitimement exposer, et cela pour le bien du débat et donc, par extension, de la démocratie. Et ça permet surtout de ne pas passer pour un blaireau.
Ensuite, le principe du débat veut qu'on prête une oreille à ce qui est dit. Prendre en compte ce qui est dit, ce n'est pas changer de position tous les quatre matins mais vérifier l'argumentaire des autres parties (recevabilité de l'argument, portée de celui-ci, limites, etc.) et contre-argumenter. Il faut aussi reconnaître quand un de ses arguments ne tient pas/plus. C'est un exercice extrêmement difficile, qui engendre des remises en question parfois profondes et douloureuses. Mais le vrai citoyen n'est-il pas celui qui reconnaît qu'il s'est trompé ? La prise de position du citoyen est aussi importante ; non pas celle au cas par cas mais celle globale "suis-je pour mon propre bien exclusivement ou suis-je pour le bien commun ?". Cette question est fondamentale pour savoir quels arguments pourront être reçus. C'est le positionnement idéologique. Ça n'a rien de mal, de se positionner idéologiquement, au contraire, ça permet de s'affirmer et le reconnaître permet de discuter beaucoup plus sereinement. Nous n'avons pas tous la même idéologie, mais nous sommes tous capables d'en discuter et d'avancer ensemble. Sauf cas particulier du fanatisme, qui est heureusement loin d'être la norme.
Enfin, il faut que les institutions écoutent. À l'heure actuelle, elles ne le font pas. Le seul moyen pour cela serait donc de les changer. Pour cela, il faut une mobilisation citoyenne. Une mobilisation citoyenne prend plusieurs formes, des urnes à la révolution. Chacun est libre de choisir celle qui lui convient. En revanche, une lutte, quelle qu'elle soit, ne peut pas faire fi de la démocratie. La démonstration, parfois cinglante, des dernières années dans les régimes autoritaires qu'on prétendait "intouchables", "propres à la culture locale", est criante. C'est donc dans ce cadre qu'une lutte doit se placer pour réussir, et donc ce cadre qu'il ne faut pas perdre de vue, jamais.
Partie 5 : Lien avec les autres luttes sociales // Chaque lutte contient un morceau de la clé de nos chaînes
Parce qu'encore une fois, je vais passer pour un communiste, mais j'affirme une dernière fois que "le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous". Et puisqu'on en est aux citations connues, en voilà une autre : "on ne peut pas être heureux dans un océan de malheur". Et c'est vrai. Aussi longtemps qu'il restera des opprimés, des bafoués, des intouchables, des laissés-pour-compte, aucun être humain ne sera libre. L'oppression patriarcale est presque aussi flagrante que l’apartheid, et les mécanismes "d'aveuglement" sont presque aussi puissants. L'oppression des femmes est aussi absurde et injuste, et aussi profondément inscrite dans l'héritage judéo-chrétien que l'oppression des homosexuelLEs. Certains réflexes "d'aide aux femmes" sont parfois dignes des comportements des anciens colons.
Le mécanisme est pourtant bien connu et théorisé. En permettant à chacun d'opprimer une frange de la population, la classe dominante supérieure s'assure le maintien de son emprise sur toute la population et conserve ses privilèges. Des privilèges tels que, s'ils étaient redistribués sur toute la population, chacun vivrait dans le confort et pourrait se consacrer bien plus à son épanouissement personnel. Cette suite d'oppressions, au bout de laquelle se trouvent les femmes, est donc un frein à cela et perpétue ainsi chaque jour notre propre oppression par les classes supérieures.
Disclaimer avant d'éventuellement commenter
Ce billet, bien qu'étant sur un mode narratif qui peut paraître péremptoire, n'est autre que le reflet de ma pensée à un instant T, l'instant de l'écriture, après plusieurs expériences personnelles. J'ai un caractère qui ne se laisse pas bien faire et mes idées et positions sont donc défendues avec ce ton. Cependant, comme je le cite à l'intérieur dudit billet, je reste ouvert aux discussions, pour peu qu'elles ne comportent pas de sophismes et restent respectueuses.
Je fais bien des raccourcis, ne pouvant refléter dans un seul billet toute la complexité du sujet, et notamment des courants et mouvements féministes et leurs particularités. Il faudrait un ouvrage complet, voire plusieurs, comme pour toute lutte sociale. Encore une fois, je ne livre ici qu'un ressenti qui n'a pas été étayé par une étude scientifique sur le nombre de personnes défendant telle ou telle idée.