Au travail !
Rédigé par LLM le 19 février 2016
Il y a quelques mois, je me lançais dans un détricotage de la pensée keynésienne actuellement sur le retour, en particulier dans des partis spécialement créés pour l'occasion tel que Nouvelle Donne par exemple. La fumisterie keynésienne est une anesthésie : par l'action de prétendre redonner un peu de valeur au travail exploité, elle empêche de penser plus loin, prétendant avoir réglé le problème.
J'avais donc commencé par expliquer un point de départ de mon analyse : le travail, au sens large. J'ai ensuite commencé à plancher sur les autres sujets : le salaire, le travail salarié, le profit, la valeur... Et plus je tissais, plus le fait de démonter la fumisterie keynésienne semblait presque hors de propos, anecdotique.
En effet, lorsque les mécanismes du travail, du salaire, du profit, du prix, de la valeur sont connus, le keynésianisme ne peut qu'apparaître comme, au mieux, une "fausse bonne idée". Alors quoi ? On s'arrête là ?
Non. Car le keynésianisme n'est qu'une facette d'un problème : le capitalisme.
Sauf que le Capital, il a déjà été expliqué.
Alors quoi, on arrête là ? "cf. Le Capital, Marx et Engels, 1894 Editions Plon" ?
Non. Parce que si les mécanismes ont été décrits et sont toujours à l'œuvre aujourd'hui, il n'y a pas besoin de le lire pour comprendre comment ça fonctionne "en gros". Et au final, c'est ça qui m'intéresse : que les gens qui me lisent comprennent "en gros". Je ne suis pas un expert, et pour les détails et les conversations poussées, on peut toujours en discuter par la suite. Comprendre le mécanisme général est un pas primordial dans la compréhension d'un système complexe. Voyez ça comme un pied à l'étrier, forcément incomplet mais le plus juste possible.
On peut simplement comprendre le capitalisme, comment il fonctionne, pourquoi il est, par nature, préjudiciable au bien commun et donc à nous tous. On peut TOUS le comprendre. Et c'est vital pour comprendre le monde d'aujourd'hui, ce qui se prépare demain, l'Histoire et ne pas se tromper de cible dans notre colère.
Du coup, je vais réorienter la série, qui sera donc plus longue, mais aussi plus complète. Nous allons donc nous intéresser, dans les prochains mois, à essayer de comprendre ce qu'est le Capital et le capitalisme, par une analyse à travers le travail, qui est au centre des préoccupations d'aujourd'hui à travers le sujet du chômage, et en quoi il s'agit bien de la "cause première" de nombreux maux, en dégommant quelques fumisteries au passage (sur le chômage, le temps de travail, la nécessité du patronat, le poids des "charges" des entreprises, la pensée keynésienne, le revenu de base, etc.).
Parce que le Capital, c'est capital.
(meilleure punchline de tous les temps)
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