L'article est très intéressant, et il est vrai que le genre n'a pas beaucoup évolué.
Si les pirouettes narratives sont nombreuses pour essayer de combler ces défauts (un guerrier accompli qui a perdu la mémoire ou ses capacités pour justifier le fait qu'il les retrouve petit à petit, par exemple), ça ne suffit pas.
Il y a quelques bonnes initiatives tout de même, on sent que certains éditeurs cherchent à redéfinir le genre. Dans Shadow Of Mordor, par exemple, le fait de mourir est pris en compte dans le jeu : le lieutenant ennemi apprendra sur votre échec et sera plus difficile à battre à la prochaine rencontre si vous vous y prenez de la même façon, par exemple. L'échec apporte un vrai plus au jeu. De même, le fait de combattre un lieutenant ne crée pas une "instance" où seul l'ennemi que vous attaquez est présent : le monde continue d'évoluer autour et il est possible qu'une autre armée soit en approche pendant que vous combattez.
La gestion de la mort ou de la vieillesse pourrait être un vrai plus. On retrouvait vaguement cette dernière idée dans Fable. On la retrouve légèrement dans les Assassin's Creed II.1 II.2 (Brotherhood) et II.3 (Revelations). Dans le II.1, Ezio est tout jeune, pimpant, très agile... Dans Revelations, il est plus fatigué, plus lent, il a de vieilles blessures qui le font souffrir... Alors, il ne "décroît" pas vraiment, mais il y a cette idée.
Mais il y a clairement la place pour une refonte du genre. Et les pistes données dans l'article sont intéressantes.