Ah beh voilà ce qui arrive aux vrais socialistes du PS ! Je me disais aussi !

ENFIN !! \o/

:D

TOUS À VOS BOUÉES !

XD

(via Marion)

Alors, comment dire.

On parle de faire évoluer les choses, et toi tu nous sors l'Académie Française. L'institution qui accepte un usage de la langue uniquement quand celui-ci est proche d'avoir fait son temps, une des institutions la plus réac, avec le Sénat.

Vous savez combien de Dictionnaires de l'Académie Française ont été édités depuis 1694 ? HUIT ! UN TOUS LES QUARANTE ANS ! Quasiment un toutes les DEUX GÉNÉRATIONS.

C'est sûr qu'avec ça, on va bien évoluer, rapidement et tout ! ^^ On a déjà pas mal de chance que l'AF ne "s'oppose pas au principe de la féminisation en tant que tel".

Et puis savez vous d'où vient cette règle de l'accord au masculin (qui a supplanté l'accord de proximité au début du XIXe siècle) ? De l'abbé Bouhours, que je cite : "lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l'emporte", complété par Beauzée (un grammairien de la fin du XVIIIe siècle) : "le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle."

C'est "neutre", ça, peut-être ?

Le fait que le "neutre" soit masculin a un putain de fondement sexiste. C'est ça, et uniquement ça, RIEN que ça. Ce n'est pas "neutre", c'est "masculin", et uniquement en raison de la prétendue "supériorité du mâle sur la femme".

Après, vous pouvez effectivement vous voiler la face et vous retrancher derrière l'Académie Française, qui, sur 40 membres compte.... 6 femmes. Mais ne venez pas prétendre ne pas être sexiste, puisque maintenant vous savez.

Je pose ça là.

Gros +1

Y en a marre de tout cet héritage catholique. Il serait peut-être temps de séparer l'Église et l'État.

:D

Je suis juste mort de rire XD

"Le directeur, Jean- Louis Mutte, en a la preuve [NDLR : que la suicidée arrivait souvent tard le matin] : « Par exemple, le jour où le suicide est arrivé, on peut voir sur la vidéo que le matin elle est arrivée en retard. »"

Est-ce que je dois vraiment commenter l'ignominie de tels propos ?

"M. Mutte m’a regardé droit dans les yeux, raconte le formateur cégétiste, et m’a dit ça : “Quand je dois tuer, je tue !” Puis il a frappé du poing sur la table. De l’encre a coulé sur sa main..."

Et en plus d'un cadavre, celui de Mireille Dimpre, suicidée au travail, la liste de celles et ceux qui ont été détruits par Sup de Co est longue :

"Marylène Caboche. Regard vide et désespéré, tremblante chaque fois qu’un avocat de la défense élève un peu la voix : elle avale en 2010 « quinze comprimés d’anxiolytiques et sept antidépresseurs ». Avant de réitérer son « appel au secours » de la même manière deux mois plus tard, jour pour jour.
Thierry Léger. Nommé responsable de la sécurité et de l’intendance, il termine, à cause de son engagement syndical, préposé aux photocopies dans le « bureau des punis ». Neuf kilos en moins, sa « vie s’est arrêtée » : « Je ne peux rien reconstruire. Je ne pense qu’à ça, je ne dors que quelques heures par nuit. »
Pascale Bécu. Cheveux jaunis, visage aride, silhouette longiligne, elle a perdu plus de huit kilos.
Elisabeth Lemaire. Aphone donc, squelettique, et elle aussi bourrée de cachetons.
Patrice Toto. Il avale chaque jour son « cocktail » de médicaments qui a fait de lui « un légume » : « Je prends encore trois fois par jour du Lysanxia, j’ai eu à prendre du Seroplex pour la dépression, de la Mianserine pour équilibrer l’alimentation et pour trouver le sommeil... Si je n’avais pas eu le soutien de ma femme, je ne serais plus là. »"

La peine pour tout ça ? 5000€ d'amende, et huit mois de sursis, uniquement pour un seul des 4 dirigeants.

Ça fait pas cher la vie d'un⋅e salarié⋅e...