Moui...
Si le sentiment nationaliste est en effet exacerbé par la mécanique capitaliste (qui est une mécanique de clivage et de division, génératrice de profit et de valeur), la mécanique humaine à l'œuvre est loin d'être le fruit du capitalisme.
On retrouve déjà, contrairement à ce que dit l'auteur, la "mécanique nationaliste" à l'œuvre dès l'Antiquité, lorsque les grecs, puis les romains, parlaient de "barbares" pour désigner tout autre individu qui n'appartient pas à leur groupe. Même si le mot avait un sens légèrement différent à l'époque, le concept d'appartenance à un groupe (le "nous") opposé à un autre groupe (le "eux"), en dehors d'une relation de soumission ou d'oppression, existe bel et bien.
Dire qu'il n'y avait pas de nationalisme au Moyen-Âge occidental est un peu rapide. En effet, une des caractéristiques du nationalisme est, bien évidemment, le partage d'un même sentiment par une communauté qui se retrouve ainsi unie. Or le Moyen-Âge (tout comme l'Antiquité d'ailleurs, mais paradoxalement dans une moindre mesure de par l'organisation de la société) se caractérise par le fait que l'écrasante majorité (voire quasi-totalité) de la population est illettrée. Sans témoignage de la part de cette population, il devient difficile de parler de l'existence d'un sentiment national ou protonational.
Il est vrai que ce n'est qu'à partir de la Révolution que le concept de "nation" pointe le bout de son nez, dans les écrits à notre disposition. Pourtant, le capitalisme (par le libéralisme) ne "crée" pas le nationalisme en tant que tel, il exacerbe et exploite un comportement humain (qu'on pourrait appeler patriotisme, ou protonationalisme) qui lui est profitable. Bien évidemment, il faut un mot pour désigner ce nouvel état de fait : de là nait la nation.
La différence peut sembler anecdotique, mais elle est pourtant importante. En effet, on pourrait naïvement croire qu'en mettant fin au capitalisme, on mettra fin de facto aux nationalismes. C'est tout aussi faux que de penser que la fin du capitalisme mettra automatiquement fin aux oppressions qu'il a créé ou favorisé. Le nationalisme a une existence et une évolution propre, qui puise sa source dans les sentiments humains.
(via je sais plus qui)
ENFIN !
(via eijebong)
Ah tiens, c'est celle à qui j'avais donné la meilleure mention sur laprimaire.org. Elle a obtenu la mention "Très bien" (j'avais donné "assez bien" il me semble, et "insuffisant" pour tous les autres).
C'était une expérience intéressante.
Bon, à la lecture du programme, vous savez que celui présenté n'est pas franchement représentatif de ce que je défends, mais le fait que ce soit ce programme qui ait été choisit au milieu de programmes libéraux, nationalistes, voire carrément fascistes pour certains, est quelque chose d'assez encourageant.
Bien évidemment, c'est un programme teinté d'une certaine naïveté politique (au sens où il est fait abstraction que les opposants défendent des intérêts divergents), mais que les gens qui, en majorité, ne se sentent pas représentés par les partis (ce qui est la cible des personnes ayant voté à ce scrutin), aient porté majoritairement (et cela avec un scrutin qui est scientifiquement prouvé comme étant celui qui reflète le mieux la pensée majoritaire) sur ce programme est plutôt un bon signe, quelque part.
Même si ça manque de collectivisation des moyens de production, d'abolition du salariat, d'abolition de la propriété privée lucrative, etc.
(via M.)
(via Tommy)
Très intéressant !
Alors c'est concentré sur Facebook, et il faudrait faire une étude similaire sur les autres réseaux sociaux, et sur les réseaux sociaux en général, mais la mécanique décrite, notamment celle de l'intériorisation douce du contrôle social, est très intéressante.
(ce lien, partagé automatiquement sur Facebook, Twitter et Diaspora*, est avant tout publié sur mon shaarli, système de partage de liens sur mon site personnel détenu par moi-même et dont j'ai donc le contrôle sur ce qui est publié, partagé, accessible, etc.)
(et qu'on s'entende bien : avoir le contrôle ne veut pas dire être exempt d'erreurs dudit contrôle ; mais c'est une erreur imputable uniquement à ma personne et non un tiers qui aurait décidé de changer ses conditions)
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NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!!!!!!
"C'est en quelque sorte l'équivalent japonais de la tête à Toto."
En plus classe, quand même.
(via Robert)
Ah bah enfin une bonne nouvelle.
Bon, évidemment, il va y avoir un torrent de "mais une fessée n'a jamais fait de mal à personne", de "moi j'ai reçu des fessées, j'ai pas de soucis" et d'autres phrases à la con sans rapport et niant les résultats des études scientifiques sur les châtiments corporels (même de faible fréquence et de faible force).
L'effet de la fessée (ou de tout autre châtiment corporel ne relevant pas de la maltraitance grave, et y compris les mauvais traitements psychologiques), c'est une baisse de QI de 3 à 5 points, des chances accrues de triche, de vol ou de malfaisance, de maladie mentale, un accroissement du stress toxique et donc des risques de cancer et de troubles cardiaques.
Et cela sans compter la corrélation directe entre châtiment corporel (même léger) et risque de maltraitances graves (7 fois plus importante).
Les études menant à ces résultats (et bien d'autres) ont été effectuées sur de longues périodes, et ont étudié plusieurs milliers d'enfants. Elles ont été analysées et reproduites. Votre expérience personnelle ne fait pas le poids face à de telles études.
Et enfin, pour le fameux "moi j'en ai reçu, je suis pas mort" : en effet, de toute évidence tu es là pour en parler. En revanche, tous les jours, 2 enfants meurent des suites des coups de leurs parents, et n'ont pas la chance de prononcer cette phrase.
2 enfants tués par jour. En France. En 2016.
Voilà.
Et si vous étiez à la place d'une voiture automatique ayant à choisir "qui tuer", que feriez vous ?
Le MIT a lancé une plate-forme pour récupérer les décisions morales de personnes face à des situations que pourraient connaître des véhicules automatiques.
C'est un test très court, et à la fin vous pouvez ajuster vos résultats pour refléter "réellement" votre opinion sur tel ou tel choix.
Perso, en plus des ajustements, je leur ai aussi dit que dans le cas où une voiture automatique rencontre une déficience majeure, elle devrait émettre un signal sonore et visuel caractéristique et reconnaissable, afin que personne ne traverse devant par exemple, et qui serait, évidemment, le même pour tous les véhicules.
(ça ne devrait pas forcément s'appliquer qu'aux voitures automatiques par ailleurs)
"Le Sevranais que je suis est en fait un très proche voisin de ce café.
Et certains aspects de ma ville, de cet endroit, ont été volontairement occultés."
"Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est alarmé, lundi, d’informations faisant état d’atrocités récentes contre des civils dans cette ville du nord de la Syrie."
"Les efforts diplomatiques pour mettre fin au carnage dans la cité, comme dans le reste du pays, n’ont jamais porté leurs fruits et les derniers pourparlers américano-russes ont échoué."
L'ONUtile dans toute sa splendeur. Et tout le monde vient faire des courbettes à Monsieur Poutine et Monsieur Assad, les gros yeux pour les plus "outrés", mais rien n'est fait pour aider les civils sur place.
Les assassins de l'Humanité dorment paisiblement, bien protégés par "la situation diplomatique difficile" et les menottes de vent qu'on veut bien se mettre. Vivement qu'on les crève.
Ah, je me disais bien aussi. Je savais que cette photo circulait, mais pas eu le temps de me pencher dessus. D'un coup d'œil, on voit que le grain de Fillon n'est pas le même que le reste de la photo.
Il n'empêche qu'entre Le Pen et Fillon, on ne va pas se mentir, c'est un peu bonnet blanc et blanc bonnet.
"Empruntez un sapin" quoi...
(via M.)
Aujourd'hui je me suis livré à un exercice que j'aimerai vous partager pour avoir vos retours (genre via mon superbe formulaire de contact) car il m'interroge, notamment sur mon propre vécu et ressenti et j'aimerai savoir si je suis le seul ou si d'autres partagent cette expérience.
Cet exercice, sans rentrer dans le détail, consiste à prendre la parole, face à un nombre de personnes non négligeable (une quarantaine), toutes connues voire bien connues, sur un sujet non-préparé et quasiment non-connu à l'avance (uniquement dans les grandes lignes), avec un mode de prise de parole basé sur le bâton de parole et un "tour de table".
Voilà pour le contexte de l'exercice dont je parle. Pour donner un peu de contexte sur moi-même, et les personnes qui m'ont déjà vu aux AFK pourraient sans doute le confirmer, je n'ai globalement pas de problème à la prise de parole. J'ai avec moi quelques années de théâtre, qui me servent toujours aujourd'hui, je suis rôliste, chieur politique, et je n'ai globalement pas de problème pour parler et exposer mes idées, même si, pour cela, je préfère l'écrit.
Mais il se trouve qu'aux moments où j'ai dû m'exprimer, et bien... j'ai bafouillé, je perdais mes idées, le fil de mes pensées ; au final je n'ai pas dit tout ce que j'avais à dire (ce n'est pas grave en soi, d'autres l'ont fait).
Alors bon, une fois chez moi, je me suis un peu posé des questions. Je n'ai aucun soucis à parler dans des petits groupes de personnes connues ou inconnues, sur des sujets préparés ou non. Je n'ai aucun soucis à exposer quelque chose que j'ai préparé à des grands groupes de personnes connues ou inconnues (dans ce cas il y a forcément un facteur stress supplémentaire, qui augmente avec le nombre de personnes, mais c'est habituel). Parler d'un sujet pas forcément préparé face à un grand groupe d'inconnus, ce n'est pas forcément un soucis non plus. Mais un sujet non-préparé devant un grand groupe de personnes connues... bah ça passe pas.
En me "repassant le film mental", je me suis rendu compte, il me semble, que j'essayais d'adapter sans cesse ce que je voulais dire. Lorsque je disais une phrase d'une certaine manière, je pensais à une personne (vraiment à une personne définie hein, pas un être abstrait) qui pourrait mal comprendre ou pas assez bien comprendre ce que je disais, et donc j'essayais de reformuler, mais les mots se bousculaient un peu ; un carnage mental quoi. Et évidemment, perte du fil conducteur (je n'avais rien pour noter, ce qui n'a pas aidé ; à un moment, assez vite, j'ai perdu mon cheminement mental, et impossible de retrouver le chemin).
Du coup, je me suis rendu compte d'un truc (on en apprend tous les jours sur soi-même après tout), c'est qu'en petit groupe j'essaye d'adapter mon discours (soit aux personnes, soit à ce que je veux faire comprendre ou ressentir aux personnes), et qu'en "large public", tant que le public n'est pas connu, je m'adresse (mentalement) à une personne que j'estime être "la médiane des présents". Et évidemment, si c'est un exercice oratoire préparé (présentation, pièce de théâtre, conférence, etc.), le travail est fait en amont et donc il n'y a qu'à dérouler (forcément, il y a le trac, mais c'est habituel comme j'ai déjà dit).
Bref, j'aimerai savoir bah... déjà si vous aussi vous faites comme ça, hein, pour commencer ^^ et puis si ça vous est déjà arrivé, si vous avez ce même cheminement, comment vous faites pour gérer ces situations, etc.
J'ai conscience que c'est un exercice qu'on ne rencontre pas tous les jours, je ne m'attends pas à des centaines de réponses :p Mais du coup ça m'aiderait pas mal, et ça en aiderait certainement d'autres (si vous répondez par mail, précisez si vous m'autorisez à publier le contenu (et vous citer) ou à en extraire des morceaux du coup ;))
Bon après, il y a aussi une probabilité non-négligeable que tout le monde s'en foute hein, j'en ai bien conscience :D
Merci en tout cas ! :)
"Quand on voit comment il traite ses chroniqueurs à l’antenne, ça me met en colère de savoir qu’il influence des gamins. Mais le pire, c’est que Hanouna se défend comme ces collégiens qui harcèlent. Dans la presse, il se défend en disant : « C’est pour rire ». On entend les mêmes excuses dans la cour de récréation."
Ah ouais la vache....
Flics, chasseurs, même QI.