La meilleure intro de jeu de tous les temps. Et une BO de <3
Voilà.
En même temps, tous les grands se sont essayés à l'interface unifiée, et ils se sont tous cassés les dents, sans exception.
Je ne sais pas d'où ça vient ni comment le résoudre, mais l'interface unifiée c'est pas pour demain.
C'est vrai, on a tou⋅te⋅s oublié.
Sinon on aurait fait une super fiesta.
En ce moment, vous l'avez sans doute vu, le hashtag "balanceTonPorc" circule beaucoup pour dénoncer des agissements quotidiens et habituels d'hommes. Des trucs trop souvent bien dégueu.
Il y a aussi le hashtag "meToo" ou "moiAussi", qui montre à quel point le harcèlement concerne toutes les femmes.
Face à ça, la réaction de beaucoup d'hommes est soit de dire "non mais moi je ne suis pas comme ça" (on s'en fout, en fait) soit de nier ou atténuer la portée de la chose. Lorsqu'elle ne contribue pas, bien sûr, à exprimer ses idées racistes par exemple.
Je pense qu'il faut, au contraire, profiter de l'occasion de s'interroger très concrètement sur nos propres actions, en tant qu'homme. Le fait est que, contrairement à ce qu'on peut dire, je ne suis pas borné : j'ai bien changé durant la petite trentaine d'années qu'a déjà duré ma vie. Ça n'a rien de facile d'ailleurs. Je n'ai pas toujours été féministe, ou anarchiste, ou même progressiste d'ailleurs. La société nous façonne, et la société actuelle est patriarcale, raciste, et tout un tas de trucs pas cool.
Ce chemin qui est le mien n'a rien d'universel, mais il n'a rien d'exceptionnel non plus. Fatalement, avant de me questionner sur tout ça, et me rendre compte de la portée de mes actions, bah...
J'ai été cet homme qui insistait pour une relation sexuelle, qui "notait" les corps des femmes, qui s'en moquait, pour qui avoir 2 mecs dans l'année faisait de cette femme une "salope qui ne se respecte pas", qui excusait un viol par la manière de s'habiller "provocante", etc.
Tout cela semble si normal dans cette société. C'est ça, entre autre, qu'on appelle la culture du viol : on nous forme à ne pas voir où est le mal dans tout ça, à se dire que, quelque part, c'est naturel. Et que les féministes, bah elles doivent avoir leurs règles et être mal baisées non ?
Mais après, concrètement, on fait quoi ? La réponse se trouve dans toute la littérature sur le sujet : réparer le préjudice et empêcher qu'il ne se reproduise.
Du coup j'ai essayé de me souvenir de tout ce que j'ai fait à ce sujet et qui pourrait, aujourd'hui, être considéré comme "mal" de ma part. Parce que ce sont des actes qui influent une vie. J'ai une mémoire très sélective, donc ce n'est pas un exercice facile, mais j'ai essayé. Et j'ai recontacté les personnes à qui j'aurai pu faire du mal, ce mal, pour en discuter, m'excuser, et savoir si je pouvais faire quoi que ce soit. De ma courte vie, c'est un des actes les plus difficiles qu'il m'ait été donné de faire. Normalement j'ai maintenant fait le tour, mais il est loin d'être impossible que j'ai oublié des trucs. C'est, en toute logique, à moi de faire le premier pas, la démarche (parfois il y a des trucs qui me reviennent et donc je le fais), mais si vous vous reconnaissez n'hésitez pas à me contacter (en message privé, par mail, SMS, sur mon formulaire de contact...).
Et puis, au quotidien, je ne laisse plus rien passer sans au moins dire que je ne suis pas d'accord, que ça ne se fait pas, que c'est pas "cool". Chaque situation ayant son contexte, il n'y a pas une seule manière de faire, mais le principal c'est que ça ne soit pas considéré comme normal. Que ça ne soit plus considéré comme normal.
Construire un monde meilleur, ça passe par assumer ses responsabilités dans la situation actuelle, et faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Il ne suffit pas de déplorer que ce genre d'hommes existent, parce que, globalement, à un moment donné, à divers degrés, on a tous été ce genre d'hommes. Et à divers degrés, on l'est encore, parce qu'il ne suffit pas d'en prendre conscience et de claquer des doigts pour changer. Être un être humain décent, ça ne se fait pas du jour au lendemain, c'est un travail de fond, jamais terminé.
Il en faut, du courage, pour dire publiquement qu'on a été victime, "moi aussi", de harcèlement, d'agression, de viol. Je trouve qu'on devrait s'inspirer de ce courage pour reconnaître nos erreurs et en assumer les conséquences, plutôt que d'applaudir et de penser qu'on est un peu en dehors de tout ça.
(j'ai pas mal hésité avant de publier, parce que c'est une démarche très questionable tout de même)
Edit : dans la mesure du possible, ne prenez pas contact avec la personne directement mais essayez de passer par un tiers ; un contact direct et non sollicité avec l'agresseur pouvant être (très) mal vécu et c'est exactement ce qu'on souhaite éviter, non ?
C'était il y a 56 ans, jour pour jour.
La guerre d'Algérie passait au cran supérieur, et la FLN avait décidé de porter son action sur le territoire métropolitain afin d'obtenir l'indépendance. Le 5 Octobre, le gouvernement décide d'instaurer un couvre-feu, uniquement pour les Algériens. Le préfet de police de Paris s'appelle Maurice Papon.
En fin d'après-midi du 17 Octobre, entre 30 000 et 50 000 Algériens manifestent dans tout Paris. Les manifestations sont réprimées avec force, puis dans le sang. La police tuera par balles une centaine de personnes, en blessera plusieurs centaines... et en jettera plusieurs dizaines dans la Seine. 7000 Algériens sont enfermés dans des conditions indécentes au Palais des sports, nouvellement construit, qui ne compte que 4600 places. Ces personnes seront battues par la police jusqu'au 20 Octobre où elles seront évacuées, un concert de Ray Charles devant avoir lieu au même endroit.
Le lendemain, le Figaro (entre autres) publiera cet article.
Pour en savoir plus sur le traitement médiatique de cette journée, l'article d'Acrimed est très intéressant.
On a un champion !
"Bryant Johnson a réclamé de parler aux autorités et a justifié son état d'exaltation et d'ébriété par l'obligation de s'imbiber d'alcool afin de pouvoir voyager dans le temps..."
Faut que je teste cette méthode tiens :p
À propos des conditions de travail du personnel soignant, et de la nouvelle réforme et de son impact dramatique sur notre service de santé.
Je pose ça là. On n'en sait jamais assez.
(via Clo)
Et il vient des Ulis ! Ouais ma gueule !
:p
Ça c'est secure !
(via Flouf)
La LICRA (association en théorie antiraciste), le "Printemps républicain" (association républicaniste identitaire, excroissance du PS en déroute) s'unissent à l'appel de la fachosphère pour faire interdire un colloque universitaire sur l'islamophobie. Si ça vous laisse un goût de vomi dans la bouche, c'est normal. Et si ça vous rappelle des souvenirs de trucs lus dans les livres d'Histoire, c'est normal aussi. L'ingérence des associations réactionnaires dans le travail universitaire n'a rien de neuf, il prend juste désormais des proportions assez inédites depuis plusieurs dizaines d'années.
Et, évidemment, Lyon 2 ayant la consistance politique d'une patate beaucoup trop cuite et la vocation politique d'une huitre, ils reculent. Cette université (prétendument "à gauche") n'arrive à suivre aucune ligne (5 présidences différentes depuis 10 ans, remarque, ça n'aide pas), et continue de s'aplatir devant Lyon 3, refuge de la droite dure qui, elle, tient sa ligne bien fièrement, aussi dégueulasse cette ligne soit-elle (Lyon 3 étant un peu le "repaire" des groupes fascistes qui fleurissent à Lyon). Quand ladite Université s'appelle "Jean Moulin", il y a de quoi rire jaune.
(via Riff)
"c'est pas pour rien que leur symbole est un âne, on dit «catalá burru» soit catalan = âne"
D'où les 20 000 pèlerins qui ont bravé les coups de matraque pour dire "non, nous on veut rester dans l'Espagne". je comprends mieux ^^
Attention, les séquences et photos de cet article peuvent être choquantes, on y voit, entre autres, du sang et des personnes inanimées. Le Figaro a un article "en direct" sur le sujet, moins éprouvant : http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/02/01003-20171002LIVWWW00117-fusillade-las-vegas-en-direct-etats-unis-concert-attaque.php
Heureusement que l'autre ordure, désormais président de la première puissance mondiale, avait dit, au moment des attentats du Bataclan, que ça ne pouvait pas arriver aux USA grâce, en gros, au NRA. Ah ben la preuve hein.
Courage aux familles et aux victimes, on imagine malheureusement que trop bien l'horreur des moments d'après.
(mais ce n'est pas du terrorisme : le tireur est blanc)
(et dans ces instants choquants on se focalise souvent sur un détail insignifiant, incongru... dans la première vidéo moi c'est le mec qui marche tranquille, sa boisson à la main, debout, en s'éloignant pépère)
(via sebsauvage)
Vomir.
Et ce sont nos impôts qui payent des propos aussi immondes.
"En pleine réforme du Code du travail, ce numéro de Cash investigation a en tout cas atteint un record historique d’audience : plus de 3,8 millions de téléspectateurs ont suivi l’enquête."
Les salarié⋅e⋅s ne sont pas con⋅ne⋅s. Ils savent que l'ignoble montré dans ce reportage sera la réalité de demain pour elleux si ce n'est pas déjà le cas, généralisée et légale, grâce aux ordonnances Macron.