Bon, là c'est un article orienté vers l'employeur, mais en tant que salarié⋅e vous pouvez aussi agir.
Si vous avez des instances représentatives du personnel (CHSCT en particulier) vous pouvez les saisir pour qu'elles vérifient vos conditions de travail. Si besoin, elles feront appel à un huissier pour constater ces conditions, et feront usage des droits dont elles disposent afin de résoudre la situation.
Si vous n'avez pas d'instance représentative du personnel, ou que celles-ci ne bougent pas, vous pouvez néanmoins exercer votre droit de retrait. Pour cela, il suffit de notifier votre employeur, par l'intermédiaire de votre hiérarchie, de l'exercice de ce droit, sur la base de l'article L. 4131-1 du code du travail. Cette notification peut être uniquement orale, même s'il est préférable d'en faire un écrit à un moment donné. L'exercice du droit de retrait n'entraîne pas de retenue sur salaire, sauf en cas d'abus manifeste : ce qui veut dire qu'il suffit que vous ayez raisonnablement des éléments pour croire que votre santé est en danger, de manière imminente, pour l'exercer, même s'il s'avère que ce n'était pas le cas par la suite. Tant que ce que vous avez identifié comme étant un danger n'est pas écarté ou résolu, vous n'êtes pas tenu de reprendre le travail, de même sans retenue sur salaire.
Point important toutefois : votre retrait ne doit pas mettre en danger d'autres personnes, salariées ou non. Si vous occupez un poste dont dépend la sécurité d'autres personnes, vous devez veillez à mettre en sécurité ces personnes avant d'exercer votre droit de retrait. Très concrètement, lorsque de tels cas se sont produits, il y a eu exercice collectif du droit de retrait.
Alors je vois beaucoup circuler des articles comme quoi "la Cour de Justice de l'Union Européenne reconnaît le lien entre le vaccin contre l'hépatite B et la sclérose en plaque". Ces titres sont mensongers et totalement faux.
L'arrêt est disponible ici : http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=192054&pageIndex=0&doclang=FR&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=52571 (étrangement, aucun des sites à sensation ne donne la source de l'arrêt, des fois qu'on y trouve des trucs intéressants, mh).
En fait, la CJUE ne reconnaît aucun lien, elle affirme même le contraire dans son arrêt ! De plus, elle n'en a aucunement le pouvoir, une cour de justice ne déterminant pas ce qui est une vérité scientifique ou non ; elle s'appuie sur les connaissances scientifiques au moment où elle juge pour rendre une décision éclairée.
Mais pour bien comprendre le problème et la connerie qui se cache derrière ces titres putassiers, il faut un peu revenir sur le déroulé des événements.
Monsieur NW est infirmier dans un hôpital et reçoit entre Décembre 1998 et Juillet 1999 3 injections pour le protéger contre l'hépatite B. Ces injections sont, pour lui, obligatoires de par sa profession. En Août 1999, il commence à présenter divers troubles et les différentes consultations vont amener un diagnostic de sclérose en plaque en Novembre 2000. À partir de Janvier 2001, il ne peut plus exercer son activité professionnelle. La sclérose en plaques étant une maladie terrible, il décédera des suites de sa maladie en Octobre 2011.
Monsieur NW et sa famille ont lancé des poursuites contre Sanofi en 2006 afin de demander réparation, basé sur la concomitance de la vaccination et l'apparition des symptômes. Ils gagnent en première instance en 2009, Sanofi fait appel et gagne en appel en 2011, ils vont devant la cour de cassation. La cour a annulé l'arrêt de la cour d'appel au motif que sa décision ne s'appuyait pas sur des bases légales. La cour d'appel a donc statué sur renvoi après cassation, et c'est là que les choses "intéressantes" commencent.
La cour d'appel de Paris donc, va de nouveau infirmer le jugement de première instance, en s'appuyant, en particulier, sur le fait qu'il n'existe pas de consensus scientifique sur un lien entre le vaccin contre l'hépatite B et la sclérose en plaques (ce qui en effet vrai au moment du jugement, il n'existait pas de consensus scientifique en France) et que la sclérose en plaques est encore en grande partie inconnue.
Les enfants de Monsieur NW ont donc de nouveau saisi la cour de cassation, qui demande à la CJUE de statuer, au niveau du droit européen qui s'applique en la matière, sur la responsabilité des producteurs de vaccins, pour faire simple.
Et c'est là que la CJUE va donc frapper, puisque c'est là dessus qu'on l'interroge.
Et que dit-elle (ce suspens est insoutenable) ?
Elle rappelle tout d'abord que c'est à la victime d'apporter, en temps normal, la preuve d'un lien entre un acte médical (ici la vaccination) et un état préjudiciable qui en découlerait (ici la sclérose en plaque).
Cependant, elle rappelle aussi, et c'est là qu'est tout le sel, qu'en l'absence de consensus scientifique dans le rapport entre un vaccin et l'apparition d'une maladie, "des indices graves, précis et concordants permett[e]nt de conclure à l’existence d’un défaut du vaccin". Ce que cette phrase veut dire, et c'est là que le droit est taquin, c'est que des faisceaux d'indices concordants permettent de juger comme si le vaccin est fautif. C'est ce que "permet de conclure" signifie : la preuve n'est pas strictement apportée, mais on va considérer que c'est le cas pour pouvoir juger.
À aucun moment la cour n'établit un lien entre le vaccin contre l'hépatite B et la sclérose en plaque, bien au contraire, elle dit qu'il n'existe pas de consensus sur le sujet. Mais il faut bien juger l'affaire, et on ne peut pas attendre que les scientifiques se mettent tous d'accord avant de pouvoir juger. Et donc, dans ce cas, la cour rappelle que lorsqu'il y a quand même des raisons de penser qu'il y a un lien, comme par exemple une grande proximité temporelle entre les deux événements, et bien on peut imputer la faute au producteur du vaccin et que donc celui-ci doit indemniser la victime. Et en droit, pour reconnaître qu'un producteur de vaccin est fautif, il faut dire qu'on "conclut à l'existence d'un défaut du vaccin".
À noter par ailleurs que la CJUE ne va en aucun cas demander l'avis d'experts actuels, elle se base uniquement sur ce qui a déjà été jugé et l'état du droit, et non l'état de la science, ce n'est pas elle qui va revoir s'il existe aujourd'hui un consensus. À l'époque où la cour d'appel a rendu son dernier arrêté, il n'y en avait pas pour la cour, et donc la CJUE se base là dessus pour rendre sa décision. Or il y a un consensus mondial très net qui s'est dégagé tout de même, depuis de très nombreuses années : non, il n'y a PAS de lien entre le vaccin contre l'hépatite B et la sclérose en plaque : http://www.who.int/vaccine_safety/committee/topics/hepatitisb/multiple_sclerosis/oct_2008/en/ et http://www.who.int/vaccine_safety/committee/topics/hepatitisb/multiple_sclerosis/Jun_2002/fr/
En substance donc, la CJUE ne reconnaît pas de lien entre le vaccin contre l'hépatite B et l'apparition de la sclérose en plaques, elle dit même l'inverse. Elle rappelle que, en principe, c'est à la victime d'établir le lien entre un acte médical et un état préjudiciable, mais que dans le cas où il n'existe pas de consensus scientifique présenté à la cour qui doit juger, alors si les éléments de preuves sont suffisants pour établir un lien, même si celui-ci s'avère plus tard factuellement faux, alors la cour est autorisée à reconnaître le fabricant du vaccin comme responsable de l'état de la victime.
Ah oui, d'ailleurs, la CJUE ne reconnaît pas le fabricant fautif. Elle dit juste que la cour qui doit juger la chose peut, en l'état du droit actuel et de la situation présentée, le reconnaître comme responsable, et donc peut le condamner à verser des indemnités, si et seulement si elle le souhaite.
Voilà !
Oh, et au passage, mettez vous bien ça dans le crâne : une cour de justice ne statue pas sur ce qui est une vérité scientifique ou non, elle tranche des litiges. Jamais une cour ne pourra dire ce qui est "vrai" scientifiquement et ce qui est faux, tout comme jamais un scientifique n'ira dire à un juge comment il doit juger telle ou telle affaire. Ce sont des domaines différents, avec des vocabulaires différents, qui ont des manières de fonctionner différentes et qui ne font pas DU TOUT le même métier. Je vous rappelle l'échelle (simplifiée) de validité des preuves/arguments :
Solide => Consensus scientifique / Méta analyse / Étude prospective de forte puissance
Présomption => Étude prospective de faible puissance
Faible => Étude rétrospective / Étude de cas-témoins
Très faible => Témoignage / Étude comportant des biais identifiés
Nul => Avis / Opinion / Préjugé / Bon sens
Vous ne trouvez pas "jugement d'une cour de justice" dans la liste ? Parce que ça n'a rien à y faire. C'est même pas un niveau de preuve "nul", c'est un niveau de preuve "hors sujet". Il s'agirait d'arrêter de tout mélanger pour, en plus, propager des idées fausses et dangereuses sur la science, la justice et la santé.
Bon bon bon.
Les vaccins reviennent sur le devant de la scène, et avec ça leur lot des personnes prêtes à répandre tout un tas de conneries dangereuses à leurs sujets, avec leurs lots de sophismes tellement gros que seule l'inculture globale concernant ces questions permet de gober. Très clairement, les antivax ne vendent qu'une chose : de la peur. La peur pour nos chers petits enfants. Et par peur, les gens gobent n'importe quoi.
Alors plutôt que de faire un discours raisonné que personne ne lira, je vais faire plus court. Voyons voir directement ce à quoi s'exposent vos gamins si vous ne les vaccinez pas.
Le DTP tout d'abord, le seul obligatoire aujourd'hui, pour Diphtérie, Tétanos, Polio. des maladies aujourd'hui oubliées, mais qui tuèrent énormément d'enfants avant les vaccins, et laissaient les survivants avec de graves séquelles.
C'est quoi la diphtérie ? Une maladie extrêmement contagieuse (c'est à dire qui se transmet très facilement, genre là les gouttes de sueur contiennent le bacille, ainsi que tous les objets touchés) et dont le traitement en cas de non vaccination entraîne la mise en isolement du malade, des personnes ayant été en contact avec le malade, et toutes ces personnes seront mises sous antibiothérapie. Pour la personne malade, l'enfant donc, il faut savoir que l'injection du sérum au delà du premier jour entraîne une mortalité de 4 à 20%. Et l'injection du sérum après le 1er jour est fréquente étant donné que les symptômes caractéristiques de la maladie apparaissent en général après le 2ème jour d'apparition des symptômes. Combien de morts êtes-vous capables d'imputer au vaccin contre la diphtérie, en prenant très large ? En comptant tout ce que vous voudrez, vous tomberez toujours sous les 4% (parce que 0, c'est en dessous de 4% en fait). Et si vous avez le cœur à ça, cherchez des images d'enfants atteints de diphtérie, regardez les difformités que ça entraîne au niveau du visage. Vous voulez ça pour votre gamin, sérieusement ?
Le tétanos, c'est quoi ? C'est un maladie géniale à choper, vraiment, on s'éclate ! Je vous épargne les images de convulsions, hyperextension, le visage déformé par la douleur et les contractions, pour passer directement aux statistiques, mais encore une fois, si vous voulez voir des images et vidéos de personnes atteintes de tétanos, Internet les a. Bref, dans les pays développés, genre la France, votre petit chérubin entrera en soins intensifs pour un bon gros mois, et on injectera à votre petit, en continu, un cocktail de 4 à 10 médicaments différents (pénicilline, immunoglobuline, baclofène, valium, morphine...) , à des doses sympathiques, le tout accompagné d'une ventilation mécanique voire même une jolie trachéotomie, histoire d'avoir une cicatrice à montrer aux copains. Sans traitement, cette maladie tue à 100%. Avec un traitement de pays développé, votre enfant aura environ 30% de chances de mourir, si jamais il n'est pas trop tard parce que vous aurez décidé de le soigner à l'homéopathie. Combien de patients vaccinés ont eu des effets secondaires, n'importe lequel d'entre eux ? Moins de 1%.
Et la polio ? La polio c'est super sympa aussi. Là où j'habitais étant plus jeune, il y avait une personne qui avait des séquelles de la polio. Parce que la polio c'est sympa : si elle ne te tue pas, elle te laisse des séquelles physiques et mentales, à vie. Une bonne raison pour ne pas s'en protéger ! Là encore, Internet vous fournira les visuels. Une belle mortalité de 5 à 10% en moyenne dans nos contrées évoluées, 25 à 75% pour sa version "bulbaire". Et 20 à 30 ans après, si votre enfant survit, BOUM ! Un petit syndrome de fatigue chronique histoire de bien finir de niquer la vie que votre petit enfant désormais handicapé à vie aura réussit à construire. De toute évidence, cette maladie disparue depuis 1989 en France mérite de revenir, parce qu'il est intolérable que moins de 1% des personnes vaccinées subissent un effet indésirable, on préfère revenir à nos plusieurs milliers de morts par an et les dizaines de milliers d'handicapés ! Après tout, c'est pas fait pour les chiens les places bleues hein ?
Ça, c'est pour le DTP, les maladies à vaccination actuellement obligatoires. Quelles sont les 8 autres maladies ?
L'hépatite B, la coqueluche, l'haemophilus B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le pneumocoque et le méningocoque C. À savoir que le ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole) est un vaccin actuellement recommandé. Ce statut fait que, avec l'avancée des antivax, il y a de moins en moins de personnes vaccinées. Je vais donc me concentrer sur celui-ci, avec là encore moins de 1% de personnes ayant des problèmes avec lesdits vaccins.
La rougeole est extrêmement contagieuse, et en 1980 elle faisait 2,6 millions de morts à travers le monde, en tuant 10% des enfants infectés, par la suite de complications respiratoires ou cérébrales entraînées par la maladie. En France, 2 à 5 enfants en meurent chaque année, et aucun n'était vacciné. Le nombre d'enfants morts du vaccin contre la rougeole est quant à lui énorme : 0.
La rubéole, c'est assez particulier. En effet, cette maladie est en général bénigne chez l'enfant et l'adulte, mais il n'existe aucun traitement. Le problème intervient chez la femme enceinte qui, si elle l'attrape, entraînera de graves problèmes chez le fœtus : cataracte, malformations sévères, surdité, atteintes neurologiques, et même la mort dans 20% des cas, tout particulièrement lorsque la maladie est attrapée par la mère dans le premier trimestre. Ne disposant d'aucun traitement et étant une maladie essentiellement infantile, la seule solution pour éviter ces problèmes (qui étaient encore endémiques jusqu'au début des années 80) est une couverture vaccinale intégrale. En effet, l'effet pervers du mode de fonctionnement de ce virus est qu'une couverture vaccinale insuffisante (en dessous de 95%) entraîne une augmentation nette de la rubéole congénitale (celle qui touche les fœtus). La rubéole a été éradiquée de la Suède et de la Finlande 10 ans après la mise en place de la vaccination obligatoire.
Les oreillons, c'est assez rigolo aussi parce que la vaccination des enfants sert à protéger les adultes. En effet, les oreillons sont globalement bénins pour l'enfant, mais attrapé par un adulte non vacciné et non immunisé, ça entraîne l'infertilité, méningite, surdité, encéphalite, inflammation des testicules, voire même la mort. Essayez le, c'est fun !
Bref, je vais m'arrêter là pour terminer sur un petit mot de raison.
Pourquoi vouloir vacciner obligatoirement pour 11 maladies ? Bon, déjà parce que les vaccins c'est bien et efficace, et que le taux de désagrément que ça peut entraîner n'a rien à voir avec la mortalité des maladies dont ils protègent. Mais ce n'est pas la seule raison.
De plus en plus de gens sont méfiants vis à vis des vaccins, par échec d'une bonne éducation à l'esprit critique. Ils se laissent manipuler par la peur, la peur qu'un truc arrive à leur enfant et donc, paradoxalement, font courir un risque absolument énorme à celui-ci. Mais la raison de cette décision ne se fonde pas sur le constat de l'incompétence analytique de plus en plus de personnes, ni même sur un hypothétique profit pour les labos pharmaceutiques.
Nous sommes dans une situation compliquée. Les anti-vaccins sont de plus en plus nombreux, et ils sont en train de convaincre de plus en plus de monde. Lutter contre cela prend du temps, c'est compliqué et difficile, et nous n'avons pas encore trouvé la bonne arme, efficace, pour le faire rapidement. Donc les antivax vont être, à court terme, plus nombreux, et donc de plus en plus d'enfants n'auront pas les vaccins actuellement recommandés. Si un vaccin est "recommandé" c'est parce qu'il en a été décidé ainsi à une période où le politique se disait que, globalement, puisque ça protégeait contre des maladies mortelles et que c'était remboursé par la sécu, les gens allaient bien faire vacciner leurs mômes.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui, et ça nous met tous en danger, enfants comme adultes. Donc il faut agir. Or nous sommes dans une situation inextricable, puisque l'argument principal des antivax s'appuie sur une malveillance supposée de l'État à l'égard de la santé (comme pour tout conspirationniste) :
Le combat contre les antivax (et donc pour notre protection sanitaire à tous) ne se joue pas au niveau des vaccins mais au niveau de la confiance dans le bon fonctionnement de la science et de la médecine telle qu'on la pratique aujourd'hui et dans l'action publique des politiques. Cette dernière influençant d'ailleurs négativement la première, et ce n'est pas un hasard si les idées antivax et conspirationnistes prospère alors même que la confiance dans les institutions et le politique est au plus bas.
Or il y a un danger concret, mesuré et actuel vis à vis de ces maladies. Donc avec une attitude négative installée et difficile à juguler actuellement, un risque infectieux réel et majeur à court terme et 3 attitudes qui, de toute façon, ne feront qu'alimenter l'attitude des antivax, la meilleure solution est donc de rendre obligatoire l'ensemble de ces vaccins, afin de protéger l'ensemble de la population.
De mon point de vue, c'est une bonne chose. Le rapport bénéfice/risque des vaccins actuels (on a quand même assez de recul là dessus, faut pas déconner) est excellent, et le risque porté par les antivax est réel. À mon avis le gouvernement a, pour une fois, pris la bonne décision. Malheureusement, il ne s'attaquera pas aux racines du mal "antivax", et c'est bien là que se situe, in fine, tout le problème.
Ho ho ho ! BOUM ! HEADSHOT ! XD
C'est pas à un meeting de "En Marche" ou même du pape qu'on verrait ça !
Wow, 0/10, c'est rare. GG Microsoft pour ne pas permettre à tes acheteurs (d'un matériel pourtant assez cher) de réparer quoi que ce soit sur leurs machines. Du grand art.
Sur la situation à Evry et "l'élection" de Valls.
Valls, éduqué au biberon socialiste du trucage d'élections, annonce sa victoire au mépris du code électoral. Gros gros doute sur sa victoire dans cette circonscription donc.
...
Les islamophobes n'ont plus aucune limite.
Dans la catégorie "je fais monter un mec sur scène pour faire genre trop cool, et il se révèle être meilleur que mon propre guitariste" : Jessie J.
Et mention spéciale au technicien qui se prend un vent à la fin de la vidéo XD
Quand je parle de tout cramer, je parle pas de ces gens là ptain :'(
J'ai pas pu lire jusqu'au bout, mais je pose ça là.
Celui qui fit tomber le Mur est mort, alors que tout un tas d'ordures veulent en construire.
Alors que de nombreux hommages de faux-culs vont fleurir ici ou là, peut-être qu'on devrait en profiter pour réfléchir à un de ses propos, qui semble toujours très actuel et pourtant prononcé en 1988 :
"Nul ne songe réellement à éliminer les différences entre les peuples, ni à plus forte raison à faire table rase de leur identité culturelle. [...] C'est précisément la tension fructueuse entre l'unité et la multiplicité vivante de notre héritage culturel qui fait la force de la fascination de l'Europe. C'est pourquoi il est nécessaire de maintenir cette multiplicité et de l'entretenir."
Mouais, chiant comme test, il y a plein de nuances qui, du coup, n'existent pas, mais bref.
Je suis donc (étonnamment) un communiste internationaliste anarchiste très progressiste. C'est un scoop. XD
"Et pour tout dire, les hommes qui expriment cette violence physique à l'égard de femmes, qui sont à la fois plus petites et plus légères, ne m'inspirent que du mépris."
Le mec dénonce les violences faites aux femmes en étant un pétain de gros macho de base. Et ça passe. Narmol.
Tout l'Est de l'Europe n'est pas profondément réactionnaire, parfois il y a des petites bonnes nouvelles auxquelles on ne s'attend pas.
En Serbie, le président vient de nommer une femme au poste de présidente du gouvernement (c'est le titre de ce qu'on appelle, nous, premier ministre) ; il se trouve qu'elle est aussi ouvertement homosexuelle (mais pas "militante LGBT" de ses propres déclarations).
La Gay Pride avait été interdite en Serbie (en particulier à Belgrade) entre 2010 et 2014, jusqu'à l'élection de l'actuel président (depuis le début du mois) au poste de président du gouvernement d'alors (du parti SNS, en gros la droite libérale-conservatrice, un peu la mouvance LR de Juppé si on devait faire un rapprochement avec un parti français).
Alors, qu'on ne s'y trompe pas, il s'agit très clairement d'un symbole à destination de l'Union Européenne, que le gouvernement serbe veut intégrer. Le président reste la personne forte de l'exécutif et leader du SNS (même s'il n'en a pas la fonction).
Gageons toutefois que cette nouvelle affectation améliore le sort des LGBT en Serbie et, puisqu'il n'est pas interdit de rêver, dans toute l'Europe de l'Est.
Et d'un coup, l'épiphanie, tu comprends pourquoi tu es mauvais négociateur.
Je pose ça là. ^^
Je trouve ça trop classe XD