La sœur d'Alain Soral dénonce publiquement et dans un livre les propos et positions de cette raclure.
Sachez que ce livre n'est pas du goût de l'intéressé (https://twitter.com/AlainSoralOffic/status/582056427298111488) et c'est bien le principal. Car dans ce bouquin (de ce que j'en sais de cette interview hein), la description qui en est faite, de sa propre sœur, va totalement à l'encontre du personnage qu'il s'est créé, de la posture qu'il prend.
Et ça conforte l'image de gros aigri fielleux et haineux, qui cherche par tous les moyens, notamment les plus ignobles, à se venger. Un danger, donc, s'il fallait encore en douter.
Oh :)
Un exemple très percutant de "déclic".
À un moment, on comprend, et notre rapport à la société change d'un coup. Et on en perçoit toute la violence structurelle (en partie ou en totalité, ça c'est une autre histoire).
Ça peut être pour un discours tenu avec un angle différent, un témoignage comme celui-ci, une vidéo, une phrase anodine, etc. il n'y a pas de règle absolue, mais un principe général : continuer de combattre, d'opposer un discours militant, déconstruire les discours dominants, répondre, pied à pied et un pied plus loin, aux gardiens et gardiennes de cette société violente et haineuse.
Pour qu'à un moment, comme pour Jaddo, le déclic se fasse, la "sortie de la matrice", l'assemblement des pièces du puzzle. Et qui aura, par la suite, son discours, son expérience, son témoignage à apporter, différent de tous les autres, et qui mènera à d'autres déclics.
Et en bonus dans cet article, sans rien demander, vous avez une idée, un aperçu, de l'intersectionnalité ;)
(et pour une fois, lisez aussi les commentaires)
Je viens de tomber sur cette page. Je la trouve marrante et thématique la 404 du ministère de la culture.
C'est à souligner ^^
Hop, sortie de l'alpha 0.8 en douce :p
Au programme :
Et bien sûr quelques corrections de bugs et tout ce genre de choses.
Ont aussi participé à cette version : oros et eijebong, merci à eux ! :)
Et pour la tester : http://www.ftlescape.net
+1, notamment sur l'analogie avec le patron.
Bah ouais, pour discuter de sa condition de salarié⋅e, et comment la vivre, lutter, s'organiser, on n'invite pas le patron, mais les autres salarié⋅e⋅s.
Beh pour le reste, c'est pareil. Bien qu'à côté, ça n'empêche pas de faire appel aux allié⋅e⋅s. Mais c'est à côté.
Ah mais tu n'es pas obligé de le partager. Faut juste argumenter et expliquer, tu ne peux pas te contenter d'un "non".
Le fait étant qu'à partir du moment où, malgré les explications et démonstrations, tu continues d'avoir des propos ou défendre des propos racistes/homophobes/sexistes/etc. tu perpétues un schéma d'oppression, dans un système d'oppression.
De fait, donc, tu participes activement (à partir du moment où on a porté ce fait à ta connaissance) à une oppression.
Tu deviens donc non plus un oppresseur passif (disons, victime lui aussi de la "fable du système") mais un oppresseur actif.
Tu passes donc d'un mec qui "a un propos raciste/homophobe/sexiste/etc." à un mec raciste/homophobe/sexiste/etc.
Et ce indépendamment du fait que je te connaisse ou pas : tu tiens ici, tout comme moi, des propos qui sont publics. Le fait de les tenir en public (et donc à n'importe qui, pas juste tes potes qui te connaissent), ça change tout : tu les tiens dans un système d'oppression, donc tu perpétues une oppression.
Si tu les tenais chez toi, entre tes potes qui te connaissent, la problématique serait différente. Ce n'est pas le cas ici.
Et donc du coup, oui, à continuer de soutenir et avoir de tels propos, il arrive un moment où tu es, dans les faits, concrètement et malgré tout ce que tu pourras dire ou prétendre, raciste/homophobe/sexiste/etc.
Si ça te chagrine, j'en suis bien navré, mais ça ne change rien à la mécanique dont tu es, pour le moment encore du moins, victime. Ce qui me "chagrinerais", moi, c'est que tu en deviennes l'acteur.
Chacun son truc, mais à un moment il ne suffit pas de dire "non" pour appliquer, dans les faits, ce "non". Évite d'être un homme politique pourri : fais ce que tu dis :)
"C'est à moi de me définir comme tel ou non"
Réponse courte : Quand ça te concerne, oui. Quand ça concerne ton rapport aux autres, non.
Ce qui te "répugne", c'est le racisme, le sexisme et l'homophobie affichée. Lorsque c'est "subtile" et intégré au système, ça ne te choque. Ça n'en est pas moins raciste, sexiste, homophobe, etc.
Et donc continuer d'avoir des propos racistes/etc. lorsqu'on a expliqué et démontré en quoi ils étaient racistes/etc. c'est ÊTRE raciste/etc., oui.
Et du coup, pas de gros effort à faire, vraiment : il suffit de continuer de rire aux blagues sur les noirs, les arabes, les femmes, les juifs, les pauvres, etc. Et continuer de prétendre que c'est de l'humour inoffensif.
Mais N'IMPORTE QUOI !
Aucune obligation pour un usager d'un service public d'être religieusement neutre, même au nom de la "laïcité" (qui n'a jamais été aussi mal défendue qu'en ce moment), contrairement à ce qui s'applique aux fonctionnaires et élus.
POUAAAAAAAAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !
Vous ne pouvez pas changer votre mot de passe....... POUR RAISON DE SÉCURITÉ !!!!111ONEONE
Et "l'algorithme complexe de génération" => SIX CARACTÈRES, 5 MAJUSCULES ET UN CHIFFRE !!!
Et donc, pour PLUS DE SÉCURITÉ, si jamais vous vous faites voler votre mot de passe, ET BAH TANT PIS. C'est la SÉCURITAY on vous dit !
Incompétence de classe galactique à ce niveau...
Hehehe.
À moins de vouloir draguer (et encore, mais bon, passons), vous n'avez pas BESOIN de savoir ce qui se trouve "entre les jambes" d'une personne.
(ce texte est volontairement court ;))
Ah mais moi elle me fait toujours marrer ^^
Malheureusement, ça fait partie de ces blagues qui sont très dures à traduire correctement (i.e. avec le même impact humoristique) en français.
"Ceci dit, je ne suis ni sexiste, ni homophobe, ni raciste ni quoi que se soit dans le genre."
Comment te dire qu'en fait, c'est pas à toi de le définir ou pas ?
C'est pas pour rien qu'on parle de SYSTÈME d'oppression : les agents (toi, moi, tout le monde) du système n'ont pas l'IMPRESSION d'opprimer directement, mais ils font perdurer ce système par leurs actions indirectes : l'usage de termes dégradants ("enculé", "tapette" comme étant des insultes, pareil pour "[fils de] pute", "salope", etc.), le fait de nier ou remettre en question en première lecture les témoignages d'actes racistes, viols, homophobes, etc. à base de "ne l'a-t-il/elle pas un peu cherché ?", le fait de rire DES opprimé⋅e⋅s et non AVEC les opprimé⋅e⋅s, etc.
Après, je ne vais pas t'empêcher de rire de ce que tu veux hein, des blagues antisémites de Dieudonné aux blagues racistes, sexistes, homophobes, de "J'aime ça". Tu peux aimer ça, les diffuser si tu veux, c'est pas la question.
Mais en faisant ça, tu participes activement en toute connaissance de cause (à partir du moment où tu as lu et compris les multiples commentaires expliquant ce fait) à ce système d'oppression. Donc te dédouaner de tout sexisme, racisme, homophobie ou "quoi que ce soit du genre" est démenti par les faits. Faut assumer, c'est tout.
Un clip réalisé en 48h de l'Internationale (version "non-officielle") chantée par des militants du Front de Gauche de Saint-Denis et de Stains.
Marrant ^^
(et puis l'arrangement change)
(bon, ça chante un peu faux par moments, mais bon ^^)
(il y a des chats !)
À rapprocher du torchon "J'aime ça" qui se fout ouvertement des personnes en pointant leurs mutilations.
Mais hey, c'est de l'humour ! De l'humour sur les personnes qui souffrent et les personnes opprimées : les pauvres, les mutilés, les gros, les anorexiques, les étrangers, les non-blancs, les femmes, etc.
L'humour anti-dominant, qui se fout des blancs, des violeurs, des privilégiés, des racistes, des PUA, etc. naaaaaah, c'est pas de l'humour, c'est même pas drôle, c'est de la bien-pensance, du "politiquement correct", du "sexisme inversé", voire du "racisme anti-blanc"...
Alors du coup, une petite blague (en anglais, mais elle me fait toujours marrer) :
"Why couldn't the white man be a cashier ?"
"Because he had a problem accepting change."
Ou encore :
C'est une femme en couple hétéro exclusif qui discute avec une amie dans un bar :
(via Alda)
Merci ! Je l'avais vu passer mais j'étais incapable de retrouver ce lien...
Il avait bien précisé qu'il ferait mieux de pisser dans un violon. Merci pour la confirmation :p
Inutile que je réitère, pour la énième fois différemment, la différence entre "rire de" et "rire avec", n'est-ce pas ?
On peut déjà être heureux de ne pas revoir encore une fois la phrase "on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde" dévoyée...
Pour de la BD amusante et engagée (qui dénonce et tout et tout), il y a Klaire.
Elle fait "grr", mais promis, elle mort pas.
(enfin pas trop)
C'EST POUR LA PRODUCTIVITAY !
Z'ont tout compris.