Aller hop, encore un parti qui se veut "populaire" ("les français ceci, les français cela", ils n'ont que ce mot à la bouche, alors que "les français" c'est pas une masse uniforme) et qui au final ne sert que les intérêts privés de certains, sous idéologie libérale.

Qui sont-ils ? http://la-transition.fr/Accueil/QuiSommesNous.sls

• Des hommes (2 femmes sur 10 fondateurs)
• blanc⋅he⋅s (pas une seule personne non-blanche)
• CSP+ (pas un seul ouvrier ou simple employer)
• Dirigeants d'entreprises ou libéraux (6/10 affichés comme tels, 2 qui usent d'un de leurs autres postes pour ne pas s'afficher comme tels : Bertrand Chokrane oublie de mentionner qu'il est chef d'entreprise de Bertrand Chokrane consulting, Audrey Bourolleau oublie de mentionner sa société de conseil "Dream Tank", ce qui fait en tout 8 personnes sur 10)

Et qui les rejoint ? Exactement le même type de profil.

Et que proposent-ils, ces gens ? Rien de plus que ce qu'on nous propose déjà sous une autre forme : la destruction de la sécurité sociale universelle sous couvert de la rendre plus performante (en revoyant les tarifs, en faisant porter sur les mutuelles la prise en charge de certaines maladies, en n'annulant pas les dispositions injustes déjà en place, etc.) ; la destruction de l'école formatrice de citoyen (en prétendant exactement le contraire et en mettant en avant l'apprentissage comme "moteur de réussite sociale", etc.) ; en oubliant totalement les autres volets : pas de réforme de la police, rien sur la justice et ses moyens misérables, rien sur l'enseignement supérieur et le délaissement des sciences humaines pourtant vitales à la compréhension de notre société et son amélioration, rien sur les territoires, etc.

Et des conneries du genre : "Chaque année, une partie des bénéfices sera attribuée à l'ensemble des salariés." => oh vraiment, c'est trop gentil, fallait pas... c'est oublier qu'une entreprise sait TRÈS BIEN comment ne pas faire de bénéfices s'il le faut.

Traduisons leur "nouveau partage" (http://la-transition.fr/Accueil/NouveauPartage.sls) :

"Pour embaucher et se développer, les TPE et PME veulent :" => nos intérêts sont :
"- moins de contraintes (les entreprises françaises s'acquittent de 25 paiements par an au titre des taxes et impôts et consacrent 261 heures à se conformer à la réglementation fiscale)" => - moins d'impôts et de taxes
"- des contrats de travail plus simples" => - moins de droits pour les salarié⋅e⋅s (le contrat de travail étant ce qui va régir la soumission du salarié à l'entreprise en fixant les limites de cette soumission, un contrat de travail "plus simple" permet donc à l'entreprise de mieux soumettre son salarié)
"- des seuils « syndicaux » plus souples" => - pouvoir se passer de syndicats au delà des seuils légaux, parce que les syndicats ça fait chier
"- des charges moins lourdes (les PME françaises sont imposées à hauteur de 62,7 % de leur résultat contre en moyenne 40,8% au niveau mondial)" => - moins d'impôts et de taxes on vous dit !
"- une visibilité fiscale et un rapport plus serein avec l'administration." => une URSSAF et une inspection du travail moins chiantes

Bref, encore une initiative néo-libérale sous couvert de "réforme par la société civile".

Concrètement, je vous le dis : les chefs d'entreprises régissent la vie de leurs entreprises dans lesquelles nous sommes des travailleurs soumis. Par quel miracle peuvent-ils penser autre chose que notre soumission lorsqu'ils se lancent dans la politique ?

Les chefs d'entreprises doivent être exclus de la fondation et des têtes dirigeantes de tout parti. Si vous voyez qu'ils y sont, fuyez ce parti comme la peste. Contrairement à la pensée néo-libérale, un pays N'EST PAS une entreprise.

(oh, et évidemment, jamais aucune source dans leurs "contributions") (et je ne m'attèle pas au débunkage de leurs conneries hein, là c'est juste l'analyse contextuelle rapide) (en même temps, faut pas attendre autre chose de Marianne)

(via je sais plus qui désolé...)

"Why has Bitcoin failed? It has failed because the community has failed. What was meant to be a new, decentralised form of money that lacked “systemically important institutions” and “too big to fail” has become something even worse: a system completely controlled by just a handful of people."

"Think about it. If you had never heard about Bitcoin before, would you care about a payments network that:

Couldn’t move your existing money
Had wildly unpredictable fees that were high and rising fast
Allowed buyers to take back payments they’d made after walking out of shops, by simply pressing a button (if you aren’t aware of this “feature” that’s because Bitcoin was only just changed to allow it)
Is suffering large backlogs and flaky payments
… which is controlled by China
… and in which the companies and people building it were in open civil war?

I’m going to hazard a guess that the answer is no."

Adieu Bitcoin donc. En même temps, ces limites et questions étaient, pour l'essentiel, connues dès le départ.

Maintenant, il est temps de corriger les problèmes.

(via sebsauvage)

Christine Boutin a épousé le sien.

Décidément, ce genre de relation ne mène à rien de bon...

Une honte.

Une de plus.

Vous croyez qu'il va y avoir des marches un peu partout comme ça ?

AU BÛCHER !

Hum, pardon.

Une technique "intéressante". Mais je préfère la mienne, no offense.

MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA ! XD

Can't. Stop. Laughing. XD

Je ne pense pas que ce soit possible.

En effet, il faut que cette fonctionnalité soit implémentée au niveau du serveur mail (postfix, par exemple) pour mettre dans un dossier à part ce qui se trouve derrière le symbole "+". C'est relativement simple à configurer, mais ce n'est pas la configuration par défaut.

Or, pour les serveurs mutualisés d'OVH, la configuration est proche de celle par défaut, et il y a très très peu d'options disponibles (uniquement les options habituelles et très bien documentées : absence, transfert, filtres, etc.). Or il ne s'agit pas de quelque chose qu'on active ou pas au niveau individuel, car postfix (ou sendmail pour les plus anciens) n'a pas facilement ce niveau de "compétence".

En gros, lorsqu'il reçoit un email à monmail+tag@cochi.se, il fait (là je donne l'exemple de stockage sur une structure de fichiers, mais ça fait en gros pareil avec une base de données) :

• c'est quoi le domaine ? cochi.se, OK, donc ça va dans /mailbox/cochi.se
• c'est pour qui ? monmail+tag, OK, donc ça va dans /mailbox/cochi.se/monmail+tag
• heu... ça existe pas monmail+tag, refusé.

Pour "bien" marcher, ça devrait être :

• c'est quoi le domaine ? cochi.se, OK, donc ça va dans /mailbox/cochi.se
• c'est pour qui ? monmail, OK, donc ça va dans /mailbox/cochi.se/monmail
• c'est dans quel dossier ? tag, OK, donc ça va dans /mailbox/cochi.se/monmail/tag

Sauf que du coup, une fois cette fonctionnalité implémentée :

• ça marche comme ça pour tout le monde, tous les domaines
• le séparateur est +, et pour tout le monde, tous les domaines
• faut faire du support derrière

Qu'on soit clair, si gmail a popularisé cette pratique, les autres fournisseurs n'ont que peu d'intérêt à l'implémenter lorsque ce n'est pas le cœur de leur métier. "Vous voulez cette fonctionnalité ? Hey, on a des serveurs dédiés/privés vraiment pas chers ! ;)"

Et après, quand on a un serveur dédié avec un nombre illimité d'adresses virtuels, des alias, etc. bah on se fait pas chier à changer la config pour ça ^^

Toute une palanquée de services web. Pratique ! Merci Seb :p