RIP autodérision, petit ange parti trop tôt.
(mention spéciale à "ou alors je loupe une subtilité, mais j'en doute" ; si si, bro'. Ooooh si, si.)
"C'est tout simple: si vous recevez un message qui ressemble à une arnaque, il suffit de le transférer à l'adresse mail me@rescam.org. Le chatbot élaboré par Netsafe va alors répondre à l'escroc à l'origine du scam, en lui faisant croire deux choses: qu'il est humain et qu'il est intéressé par la juteuse affaire."
Enfin de l'intelligence artificielle utile ! :D
(via Barbu)
En discutant avec un collègue ce midi, il a posé une analogie, une espèce d'énigme, qui me semble pertinente, et j'aimerai partager cet exercice avec vous.
Imaginez. On arrive à explorer la surface de Venus, et le premier robot qu'on envoie montre sa première image : celle d'une grande tige, plantée dans le sol, au bout de laquelle flotte (avec force, l'atmosphère de Venus n'est pas tendre) un morceau de ce qui semble être un tissu rectangulaire sur lequel figure 13 bandes de 2 couleurs alternées très distinctes, avec un encart d'une troisième couleur dans lequel figure 13 points en cercle : pour vous faire une idée, pensez à une variante du premier drapeau américain (https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_des_%C3%89tats-Unis#/media/File:US_flag_13_stars_%E2%80%93_Betsy_Ross.svg). C'est pas exactement ce drapeau, mais ça y ressemble quand même assez fortement pour que ce détail échappe à qui que ce soit.
Il n'y a, à votre connaissance, aucun programme spatial ayant pointé le bout de son nez sur cette planète.
Émettez des théories sur le pourquoi du comment de cette découverte, et donnez les éléments qu'il faudrait tester pour prouver ou infirmer ces théories.
Le RAID n'est pas une solution de sauvegarde, c'est une solution de résilience. Ça permet de se prémunir contre un disque dur qui lâche.
En revanche, sur la dernière partie, la sauvegarde sur un cloud : pourquoi pas, mais CHIFFRÉ (et bien chiffré) avant de l'envoyer.
(maintenant que j'ai la fibre chez moi, je vais enfin pouvoir faire des trucs comme ça sans avoir à les programmer)
"Un temps suspecté de l'enlèvement, le mari trompé a ordonné à son cochon de mordre une gendarme d'origine maghrébine lors d'une perquisition."
Qu'est-ce que.... Quoi ?!
Ils ont vraiment de gros problèmes ces gens...
Hier, des marques annonçaient qu'elles suspendaient leurs publicités sur JVC, en raison des propos tenus et actions organisées sur ses forums et non modérés, la société Webedia n'en ayant rien à faire des personnes harcelées par ses membres.
Normalement c'est efficace, à voir :)
(mais donc du coup je conserve mon abonnement Spotify ^^)
Une très bonne vidéo d'Usul, encore.
Son contre-argumentaire sur les "100 millions de morts du communisme" marche extrêmement bien (testé et approuvé).
Watch Dogs est gratuit pour PC, l'offre expire le 13 Novembre.
Il faut un compte Uplay par contre.
Le "no make up" (i.e. la lutte contre l'injonction au maquillage) gagne du terrain. Et c'est cool.
À propos du post sur la pub "sugar daddy", qui mentionnait que cette pub était déjà apparue chez nos amis d'outre-Quiévrain, Clo me signale ce post de l'UTSOPI (Union des Travailleurs du Sexe Organisés Pour l'Indépendance).
"Avant de distribuer des leçons de morale, certains de nos responsables politiques feraient mieux de faire leur examen de conscience : les politiques d'austérité et les mesures d'économie visant les plus faibles, offrent un terrible carburant aux promoteurs de ce genre de site incitant les étudiantes à nouer des relations sexuelles tarifées"
(via Clo, du coup)
Voilà un "insoumis" qui donne le point à son ennemi... Comme quoi les mots ne sont pas importants pour tout le monde !
Il est vraiment temps de faire apparaître les sous-entendus de ces "mouvements citoyens", qui n'aspirent en définitive qu'à ce que les citoyens, surtout, ne bougent pas : En Marche (arrière) et Insoumis (mais pas trop).
Saluons tout de même l'apparition du vrai visage des réformistes : ça gueule, beaucoup parfois, mais ça courbe l'échine dès que la bataille dure un peu ; bref, on ne peut pas compter sur eux.
Il faut que j'arrive à rechoper le mec de la FI avec qui j'ai rapidement discuté à une manif contre la Loi "Travaille !", et qui ne comprenait pas que je ne prenne pas son tract (ou ses autocollants, je sais plus) en disant "non, la France Insoumise, c'est bon". J'avais fini la discussion avec "Mélenchon, c'est un socialiste, il nous lâchera quand ça lui ira plus, comme tout socialiste". Dont acte.
(j'avais peut-être fini sur "social-traitre" d'ailleurs)
Ni dieu, ni maître, ni héros.
Tiens, c'est marrant, parce que pour être "compétitif" il faut être "créatif", or on est moins créatif lorsqu'on ne fait que bosser bosser bosser bosser, comme Gattaz le veut.
"Non, le « sugar daddy » n’est pas « le nouveau visage de la prostitution » comme j’ai pu le lire. Il était déjà là, juste devant vous depuis le début, sous votre nez, simplement vous ne vouliez pas le voir, vous ne vouliez pas l’interroger."
"Cette publicité a depuis été diffusée en France et a soulevé le même vent de fausses indignations. Dans un pays où on rogne sur les APL, on fait soudainement mine de s’offusquer parce que des étudiantes effectuent des prestations sexuelles contre de l’argent ou en échange d’un logement « gratuit ». À une époque où on flique les chômeurs, où les parents peuvent de moins en moins financer les études de leurs enfants, où les bourses sont compliquées à obtenir, où postuler pour le moindre job étudiant relève du parcours du combattant, où on réclame un bac +5 pour des boulots de merde sous-payés avec des emplois du temps incompatible avec les horaires de cours… Vraiment, cela vous étonne tant que cela ? Moi non."
"Ces étudiantes se font payer ? Et alors ? On ne va pas tout de même pas leur demander de sucer un vieux gratuitement ? Soyons sérieux. Une immense partie de nos relations hommes-femmes demeure fondée sur des rapports économico-sexuels et /ou économico-affectifs. Ne faites pas semblant de ne pas le voir. Oui cette publicité est sexiste, oui ce site est tenu par des maquereaux en costards, mais ne faites pas comme s’il s’agissait d’un « phénomène » apparu ex-nihilo. Cette publicité n’est que le reflet de notre société. Et il n’existe que parce qu’on refuse à ces jeunes femmes des conditions suffisamment décentes pour étudier."
(via Alda)
Un article à propos de l'UPR et, plus généralement, de la dépolitisation de la politique. C'est un peu long, mais très bon et bien structuré (ça se lit tout seul).
"Un bon dirigeant libéral possède donc deux qualités : le courage de prendre les mesures nécessaires d’appauvrissement des plus modestes et l’audace de donner de colossales sommes d’argent aux plus riches."
"L’UPR nous annonce que nous ne sommes pas en démocratie, certes, mais il faut y voir là une bonne nouvelle : Asselineau s’adresse à des non-citoyens, convaincus de leur impuissance politique. Et en nommant le mal, il nomme aussi le remède. Nous ne sommes pas en démocratie, non pas parce que la démocratie est une pratique compliquée, qui demande une remise en question permanente de la forme des institutions et des pratiques politiques, ni parce que le capitalisme est par essence antidémocratique, non, nous ne sommes pas en démocratie car de vilains maîtres nous en empêchent, et il suffirait de s’en débarrasser pour qu’un nouvel horizon s’offre à nous."
"Le message de l’UPR répond ainsi à un désir apocalyptique, un désir de « fin de cycle », le même désir de remise à plat des institutions et des rôles sociaux qui saisit les sociétés « entièrement saturées par l’idéologie et la morale bourgeoise », pour reprendre les mots d’Hannah Arendt, qui identifie dans Le système totalitaire une même pulsion nihiliste dans les sociétés d’avant la Première, puis la Seconde Guerre Mondiale.
Une pulsion qui part des contradictions et des hypocrisies de la domination bourgeoise, de sa prétention à la respectabilité qui cache la misère et les souffrances qu’elle provoque. Une pulsion qui part du constat désabusé de la rigidité des rapports et des rôles sociaux, qui amène à rêver d’une Apocalyse, c’est-à-dire d’une révélation et d’une remise à zéro des compteurs : le monde enfin révélé pour le mensonge qu’il est, nous créerions de nouveau une société meilleure, dans laquelle tout serait possible.
Ce désir apocalyptique se manifeste dans la culture populaire (dans la fascination pour l’apocalypse zombie) mais il se traduit également en politique, à des degrés et des modes d’expression divers."
"Pourtant, comme pour un Donald Trump qui promettait de « Make America Great Again », la proposition de changement d’Asselineau se situe dans un retour à un passé mythifié : c’est la France du Général de Gaulle, celle d’avant le plan Marshall et la construction européenne, que nous promet Asselineau. Outre les symboles dans la communication, l’énarque prend souvent l’image du Général pour justifier ses choix politiques"
"Les esprits chagrins remarqueront que cette France-là n’était pas non plus un modèle en terme de démocratie, avec ses sous-citoyens algériens, sa censure directe des médias par le gouvernement et sa milice politique non-officielle, le Service d’Action Civique, plus ou moins intégrée dans l’appareil d’état et qui commettait braquages, attentats et assassinats. Mais peu importe, car l’on y payait en francs français, et nous étions donc, pour Asselineau, dans une démocratie."
"Autre conséquence de ce rejet de la politique et de cette posture messianique : l’absence de démocratie interne à l’UPR. Car la démocratie interne, l’existence de différents courants, la confrontation des points de vue, n’est plus vu comme le signe de la bonne santé d’un parti politique, mais au contraire de sa déliquescence dans les petits calculs minables.
Là encore, cette tendance se retrouve ailleurs qu’à l’UPR : En Marche et la France Insoumise revendiquent d’être cette forme de « mouvements » qui, à l’inverse des vieux partis de l’ancien temps, laissent d’autant plus de liberté à leurs membres dans leurs modes de communication qu’ils n’ont que peu de poids décisionnel (ou, peut-être, qui assument juste leur absence de démocratie interne, par opposition aux partis à l’ancienne mode dont la pratique démocratique est souvent défaillante, ramenée à des jeux de chaises musicales et des élections souvent truquées)."
"Nous pourrions tirer les même leçons en observant les Gentils Virus d’Etienne Chouard, un autre groupe de militants très actifs sur Internet, qui utilisent les mêmes méthodes que l’UPR, mais pour défendre, en lieu et place de la sortie de l’Union Européenne, le remplacement de la Constitution par une autre « écrite par les gens eux-mêmes » (quoi que ça veuille dire en pratique), la fin des élections et l’avènement du tirage au sort en politique."
"Chez les Gentils Virus, la même idée qu’il s’agit d’affronter « la cause de toutes les causes » et que, tant que la Constitution n’aura pas été changée, il ne sert pas à grand-chose de faire de la politique ; la même attraction auprès des gens de gauche, la même proximité avec l’extrême-droite (Usul s’y était fait prendre avant de se rétracter). Mais, contrairement à l’UPR, les Gentils Virus portent dans leur nom leur condition de non-militant, leur unique rôle, leur unique objectif étant l’auto-réplication."
"En définitive, si les militants de l’UPR sont moqués et comparés à des Témoins de Jéhovah, c’est qu’ils en sont effectivement l’équivalent politique. Le plus triste, dans tout ça, c’est qu’ils sont nombreux à penser militer alors qu’ils ne sont, en réalité, que les VRPs bénévoles d’un énarque autocrate."
Tiens, ça rejoint la vidéo d'Horizon : https://www.youtube.com/watch?v=8WiiqssAME4
"Nous appelons tous les hébergeurs à rejeter cette pratique illicite et à se conformer au droit de l'Union européenne : à ne retenir aucune données de connexion concernant leurs utilisateurs pour une durée supérieure à 14 jours."
Parfait ! :)
Intéressant mais très incomplet, imprécis voire erroné :(
"Il a été décidé à une époque [...] la ville abritant l'Observatoire Royale de Greenwich, réputé [pour] la précision de ses travaux" : en réalité ce n'est pas pour la précision de ses travaux que Greenwich est devenu une référence internationale.
La marine britannique est puissante à cette époque (on est en 1850, elle l'est depuis 1805 et la bataille de Trafalgar et restera la première puissance maritime, loin devant les autres, jusqu'à la première guerre mondiale). Je la fais courte, mais la ville de Greenwich a une histoire royale (c'est la ville où est née Élisabeth 1ere), ferroviaire et maritime très importante et c'est plutôt naturellement que les compagnies ferroviaires et maritimes britanniques utilisent le "temps de Greenwich" pour se coordonner. En 1880, en se basant sur la coutume, c'est le temps de Greenwich qui est adopté sur toute l'île, et en 1884 l'International Meridian Conference, qui se tient à Washington, se penche sur le sujet de l'établissement d'un méridien et d'un temps de référence. Le Royaume-Uni s'impose rapidement comme une référence déjà établie, et comme c'est sa marine qui se charge de l'immense majorité du commerce international, le méridien et l'heure de Greenwich s'imposent presque immédiatement à tout le monde.
Pour UTC, il s'agit d'une des versions de ce qu'on appelle le "temps universel", basé sur le TAI (temps atomique international) qui lui ne se modifie pas. Une autre version du temps universel s'appelle UT1 et se base sur la rotation de la Terre. C'est UT1 qu'on utilise lorsqu'on veut un temps terrestre très précis, sa précision étant de l'ordre d'une vingtaine de microsecondes. En revanche, nos satellites utilisent en général le TAI. On introduit une seconde intercalaire dans UTC lorsque la différence entre UTC et UT1 est supérieure à 1 seconde. Le TAI est aujourd'hui en avance de 37 secondes par rapport à UTC.
Là où il y a une erreur, c'est que c'est le TAI qui est mesuré grâce à des "horloges atomiques". UTC, lui, est basé sur l'observation des astres, en particulier les quasars (dont le nom signifie "quasi-stellar radiosource", c'est pas pour des prunes).
Un texte assez court d'un médecin à propos de l'esthétique des corps. Et il en voit passer, des personnes.
(via sebsauvage)