Une analyse intéressante (mais que je ne partage pas, ou du moins pas totalement).
Ah bah finalement je suis peut-être dans le mauvais pays ^^
Bon. Même si je n'ai malheureusement eu le temps que de le voir 35 fois, je vais quand même en parler.
Bon, évidemment, il y a plein de spoilers, donc si vous ne l'avez pas vu, arrêtez de lire ici.
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Non, sérieusement, n'allez pas plus loin si vous ne l'avez pas vu.
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Bon. Déjà il faut savoir, si ce n'était pas déjà le cas, que Star Wars est un de mes univers de fiction préféré. Avec Le Seigneur des Anneaux, Star Trek, l'Honorverse, Fondation, Battlestar Galactica et Halo. Il y a très peu de chances que je n'aime pas une production Star Wars, que ce soit un jeu, un film ou une série. Bon déjà, éliminons les considérations classiques : la réalisation, la musique, le jeu d'acteurs, etc. tout ça est excellent. Point.
Bon, donc, évidemment, j'ai aimé. Déjà parce que les personnages de Rey et Finn. Non, il n'y a pas de verbe à cette phrase, c'est normal.
La chose étrange avec ce nouvel épisode, c'est qu'après le visionnage, j'étais un peu paumé. Je ne savais pas quoi en penser réellement, pas sûr de ce que j'avais vu, de ses implications. Puis en y réfléchissant (et en le revoyant 34 fois), j'ai adoré.
Il faut peut-être ici que je rappelle ma vision de ce que devient Star Wars. En entrant dans la salle, je ne savais pas à quoi m'attendre et je n'avais pas réellement d'attente. Enfin, c'est ce que je pensais, mais c'était un leurre à moi même.
Bien évidemment, je voulais des combats spatiaux, l'Alliance Rebelle, pardon, la Résistance qui a du mal à tenir tête à l'Empire, pardon, le Premier Ordre mais qui y arrive quand même, des sabres laser, la maîtrise de la Force, des moments rigolos, des moments dramatiques, un équilibre fragile mais bien dosé entre les deux (là où se plante l'Épisode 1 dans les grandes largeurs d'ailleurs, et c'est pour ça que tout le monde déteste Jar-Jar Binks au final), la Lumière contre l'Obscurité, etc.
Mais au fond, quelque part, ce que j'attendais, c'était un Épisode 5 sauce 2017. C'est là que mon attente fût trompée, mais que, surtout, je me trompais sur ce que je devais attendre (c'est d'ailleurs exactement ce que dirai un converti, et peut-être que c'est ce qu'il s'est passé d'ailleurs, on ne voit que l'aliénation des autres, pas vrai ?). Pour le coup, c'est d'ailleurs salvateur : à attendre une redite à chaque nouveau film, on part pour des séries de films en copié/collé et qui marchent toujours (chez Disney on a par exemple la franchise "Pirates des Caraïbes" sur ce modèle). Là c'est clairement pas le cas. Et s'il m'a fallu un peu de temps à en prendre conscience, il faut dire que quand même.... bah c'est grave chouette.
Déjà, l'évolution des personnages est hyper intéressante. On nous vendait Poe Dameron comme un excellent pilote dans l'Épisode 7 sans vraiment le voir à l'œuvre... et bah là, la vache ! Ce n'est clairement pas un titre volé (mais ça vaut pas le pilotage de Chewie avec le Faucon Millenium) ! La brutalité du côté obscur de Rey est palpable, alors même qu'elle garde foi, tout au long du film, dans le côté lumineux et qu'on a l'impression que rien ne pourra la dévier de ce chemin... Elle ne se démonte pas, elle a un objectif, elle le poursuit. Et elle réussit. Je ne sais pas ce qu'elle fera dans l'Épisode 9 mais j'ai hâte de voir ça. Et de voir ce que le côté obscur aura comme effet sur elle... Parce qu'elle me semble impossible à corrompre alors que personne n'est insensible au côté obscur.
Leia... Leia ! On la savait sensible à la Force, mais là elle a passé le stade supérieur quand même. Une bulle de stase et une télékinésie en même temps, c'est... chaud. Après, c'est une Skywalker, la Force est puissante dans cette famille, mais à ce point... Bon, après, elle sombre dans le coma, OK, ça la laisse pas indemne et elle passe tout près de la mort. Mais quand même, elle a dû s'entrainer à un moment quand même, non ?
Finn... Mon préféré :p Le fils de Mace Windu (ouais, je vous spoile le lien de parenté, mais je suis prêt à prendre les paris) (oh, et c'est lui, le vrai "réveil de la Force" en fait, ayé, j'ai pigé). Mon seul regret c'est qu'il tue Phasma si rapidement. J'aurai bien aimé la voir plus à l'œuvre, qu'on sente vraiment le danger qu'elle représente. Là, on en a pas vraiment idée, c'est dommage. Mais qu'il la tue grâce à la même arme que TR8T0R, ça a un petit côté ironique. Et sa petite virée (inutile au Finn-al) avec Rose (nouveau personnage à suivre d'ailleurs) montre assez le côté futile de certaines opérations qui peuvent paraître héroïques. Ce n'est pas parce qu'on se conduit en héros qu'on fait quelque chose d'utile, y compris pour la cause qu'on défend.
Et puis Luke... Luke. Il parle des Jedis, de leur propension à se croire supérieurs, que c'est ce qui les a détruit, et qu'il y a succombé aussi, un instant seulement, mais l'instant qui fera basculer son apprenti définitivement. Et il devient lui même une légende, reprend une dernière fois le sabre laser et met toutes ses forces dans son dernier (non) combat, créant non pas une nouvelle génération de Jedis, mais l'étincelle de la Résistance. D'ailleurs c'est vachement pratique cette projection hyperspatiale chez les Jedis. Bon, ça le tue (ou alors il est en paix) aussi donc bon...
Comment, je n'ai pas parlé des méchants ? Bah... Bon, commençons par Snoke :
AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !
Sérieusement, je n'ai pas vu sa mort venir à lui. L'élève dépassant le maître de façon... inattendue et subtile... Pour le coup, j'étais scotché. C'est un peu sa façon de tuer, d'ailleurs, à Kylo Ren : par surprise, au moment où on pense qu'il bascule (que ce soit du côté de la Lumière lorsqu'il tue Han Solo, ou du côté Obscur lorsqu'il s'agit de Snoke). Rey ferait mieux d'éviter d'essayer de le convertir et de le tuer à vue la prochaine fois.
Après, j'ai un peu de mal à me dire que Kylo Ren sera le méchant final, le grand méchant de l'Épisode 9... Son visage est trop "choupi" pour croire qu'il est du côté obscur... À moins qu'il remette un masque, du coup.
Bon, et il y a un truc qui m'a chiffonné : le croiseur de la Résistance à travers le vaisseau de Snoke = boum big badaboum. Mais si c'est si efficace, faites ça tout le temps ! Foutez des moteurs PRL dans l'espace avec un petit module de commande et envoyez les sur les vaisseaux du Premier Ordre et voilà ! Ils n'ont pas de boucliers de toute façon ! À moins que du coup ce ne soit une manœuvre extrêmement difficile, voire impossible, à réaliser mais dans ce cas là il faut le dire quoi. On voit Poe à ce moment là qui contredit un mec de la Résistance sur le fait que la vice-amiral Holdo fuit, il pourrait dire genre "non, elle tente l'impossible", une connerie du genre...
En revanche, merci pour le clin d'œil sur la planète avec la mine. "It's salt" là où on pourrait penser que c'est de la neige, comme sur Hoth au début de l'Épisode 5 : GG.
Bref, la tournure que prend Star Wars est surprenante, mais c'est là que ça devient intéressant. On se retrouve dans la même position que la Résistance au final : OK, tout est démoli, tout ce qu'on pensait comme allant de soi n'est plus si évident, tout ce qu'on connaissait de l'ancien monde n'est plus et ne sera plus. OK. Bien. Et maintenant ?
Encore une fois, l'analyse du parallèle entre la stratégie de Disney et l'histoire du film n'est pas sans intérêt.
Je ne dirai pas que c'est le meilleur Star Wars. Mais c'est un très très bon cru.
Bon, il faut encore que je le vois 7 ou 8 fois pour vraiment me faire une idée plus précise.
"Il n'existe pas de monde virtuel. Tout ce qui se passe en ligne se passe dans la "vraie vie"."
Une conférence intéressante sur le (cyber-)harcèlement.
(je connais pas Marion Seclin)
Pour casser le droit de grève, H. Reinier (avec la complicité de la SNCF) envoie des intérimaires protégés par la police. C'est explicitement interdit par la Loi, mais les médias ne parlent que des poubelles qui débordent et des voyageurs mécontents.
9,98€ de l'heure, avec une prime repas de 1,9€, pour commencer à 4h du matin et en plus des affectations qui peuvent changer à la dernière minute... Et le problème ce sont les personnes qui font grève, sérieusement ?
Je pose ça là.
Ah tiens, sous le coude, je vais y jeter un œil.
Beh en plus même au delà de ça, c'est quelque chose de vital en réalité, et sur bien des aspects.
On a naturellement tendance à ne pas vouloir toucher à quelque chose qui marche. Le cœur des algorithmes bancaires, de livraison, de logistique routière, de fret, de production d'usine, de régulation de trafic aérien est (ou a été) intouché depuis des dizaines d'années. Pour ces composants extrêmement critiques de notre société moderne, il se trouve que, en gros, plus personne ne sait comment ça marche.
Alors on a fait comme on pouvait, on a foutu ces composants dans des VMs, qu'on a encapsulé dans un sous-réseau particulier, avec un WAF, des proxys logiciels (pour les dates notamment) et du monitoring de partout, bref, on a patché tout le bordel, avec des rustines, et tout le monde prie pour que ça tienne. C'est ce que j'ai déjà vu pour les principales chaînes de production d'une grosse entreprise industrielle : le logiciel cœur de la production qui tourne sur une machine physique sous Windows 95, qu'il ne faut absolument pas éteindre, dont l'unique développeur encore vivant n'a plus aucune idée de comment il a fait et est en retraite depuis 10 ans et n'acceptera aucune somme d'argent pour aider. La mission étant de faire passer cette machine sous Windows Vista. Bisous. (c'est environ là que j'ai décidé que ma carrière professionnelle ne tournerait pas autour des produits Microsoft)
Puis plus on avançait technologiquement, plus l'idée de la qualité et pérennité de ce qui était produit devenait importante. Et ça, c'est comme la sécurité : lorsque tu commences à tirer le fil, tu te rends compte que la pelote c'est toute l'entreprise... La fiabilité et la disponibilité sont des conditions désormais nécessaires à toute nouvelle production. Si Amazon Web Services, par exemple, a si bien marché, c'est parce qu'ils proposent de la disponibilité à cinq 9 ou neuf 9, à des prix défiant toute concurrence, parce qu'ils maîtrisent de bout en bout leur production et sont capables de l'analyser et de modifier n'importe quelle couche, sur des volumes gigantesques. Ce n'est pas pour rien que ces "tests par le chaos" viennent de là.
Il y a un réel besoin de fiabiliser son infrastructure, qu'elle soit physique ou numérique, qu'il n'y avait pas forcément, en matière numérique du moins, il y a 30 ou 40 ans. Ça c'est l'ancien monde.
L'idée d'envisager tous les scénarios n'a rien de nouveau non plus, mais répond à un vrai problème, rencontré de multiples fois, ce qui n'en fait pas quelque chose de "rare", loin de là. Déjà parce que, pour être capable de déterminer si un événement est rare, il faut être capable de l'évaluer. Et du coup on est là face à l'évolution de cette méthodologie : le cerveau humain ne peut pas tout envisager. Il faut créer mieux.
L'impact de cette méthodologie, de créer des pannes de manière aléatoire, se ressent sur la qualité de ce qui est mis en place : on ne doit plus faire face à des problèmes qu'on peut anticiper, mais à une panne qui peut venir de n'importe où. Cela force à augmenter les contrôles, à s'assurer de la bonne marche à tout moment des systèmes, etc. Ce n'est pas juste une infrastructure en production qu'on met à l'épreuve, c'est le niveau de qualité et de fiabilité de la production de bout en bout qu'on augmente.
Le fait est qu'il ne suffit pas de se dire "ça n'arrivera jamais" pour que ça n'arrive pas. Et le problème c'est que lorsqu'on cumule ce que je décris au dessus (un legacy que plus personne ne comprend) avec une mauvaise préparation (par manque de la simple question "et si ça arrive, comment on fait ?"), et bien ça conduit à des catastrophes. Et des catastrophes qui auraient dues être évitées.
Le monde physique et numérique change, il faut le prendre en compte. Avant 2001, le risque de la perte d'un bâtiment entier en plein centre d'affaires était considéré comme négligeable. Les entreprises qui n'ont pas pris en compte ce risque ni prévu de plan de réponse à une catastrophe de cette ampleur ont perdu énormément d'argent et de moyens.
Il faut être inconscient pour se dire que ça n'arrivera plus, et que ce genre de choses ont une si faible probabilité de se passer que, en définitive, ça n'arrivera pas. Là je parle d'attentat, mais on peut aussi imaginer des explosions de centrales nucléaires, des explosions d'usines proches, des crashs d'avions avec tout le personnel qualifié à l'intérieur, etc. comme d'une simple puce qui fond dans un circuit de contrôle de la signalisation ferroviaire. Des choses tellement "impossibles" qu'elles ne se sont jamais produites, n'est-ce pas ?
Du coup heureusement qu'il y a des personnes qui savent dépasser ça et qui sont "ingénieur en super-chef d’une entreprise de taille continentale" ^^
(même si je préférerai ces personnes au service du commun et non d'une entreprise capitaliste, évidemment)
Vous DEVEZ voir cette vidéo (6 minutes, vous pouvez).
Johnny, monument de la musique française, et particulièrement du rock, est mort. Ça, on ne peut pas y échapper. Je ne l'appréciais pas particulièrement, mais c'est une contribution importante au patrimoine collectif qui vient de disparaître.
Je ne pensais pas que ça m'attristerait.
Ça m'attriste parce que c'est le jour d'après la mort de Monsieur d'Ormesson, un des rares personnages de droite respectable.
Ça m'attriste parce que c'est l'anniversaire de la mort de Malik Oussekine, étudiant de 22 ans tué par la police. C'est environ la dernière fois que des policiers seront à peu près sanctionnés pour avoir commis un meurtre (5 et 2 ans de prison avec sursis, ça va pour un meurtre ; bizarrement là il n'y a personne pour parler de "laxisme de la justice"). Depuis, ils peuvent tuer, violer, agresser sans être vraiment inquiétés. On n'a plus de voltigeurs, mais on a la BAC. Et Zyed, Bouna, Vilhelm, Adama, Rémi, Houcine, Théo, Curtis, ...
Mais maintenant, le 6 Décembre, ça sera Johnny. Il ne pouvait pas choisir un autre jour, non ? Le 7 Décembre il n'y avait rien.
#sarcasme
Est-ce que j'ai besoin de rajouter quelque chose ?
"Des statistiques de l'ONU montrent que s'attaquer à Pierre Rabhi provoque autant de commentaires négatifs que quand on s'attaque à Étienne Chouard ou à l'UPR. D'ailleurs si ça se trouve, c'est les mêmes personnes qui gueulent à chaque fois."
"Je trouve que sur les deux, t'as l'air d'un gros con de touriste allemand. Mais sans vouloir te vexer."
La terrible liste qui montre, horriblement, l'ampleur des meurtres conjugaux en France.
Le foutage de gueule LOL du jour.
Voici 2 Unes de l'Usine Nouvelle, à gauche le numéro classique de la semaine, à droite le hors série de Novembre.
On notera donc que "des acteurs se mobilisent pour soutenir les femmes et valoriser leurs réussites. Il y a urgence" cette semaine, mais qu'on parlera donc d'ingénieurs, illustrés par un mâle (blanc) en chemise blanche, qu'on interviewera un PDG, etc.
Comme si on n'allait pas voir l'hypocrisie crasse derrière tout ça. Enfin, de toute évidence, pas grand monde ne la voit, ils ont peut-être raison au final.
Oh, et évidemment, les "réussites" desdites femmes ne valent donc que parce qu'elles sont valorisées par des hommes, les "acteurs", et c'est (a priori) un homme qui met le bout de rail salvateur alors que la femme de l'illustration est sur la pente descendante (laquelle ?). Bref, "des acteurs se mobilisent", mais pas L'Usine Nouvelle.
"Mais c'est quoi le problème avec L'Usine Nouvelle ?" : bah outre sa défense d'une vision libérale du travail, son hypocrisie crasse. Ou son incompétence, au choix.
(Heureusement, on est aussi abonnés à Néon)
"Surtout, le DSM apparaît comme un moyen de faire rentrer dans la norme ceux qui seraient jugés « déviants » – une part de plus en plus grande de la population. Ces « mal ajustés » de notre société orientée vers la rentabilité économique, où l’individu se doit d’être performant et adaptable. Enquête sur un processus de normalisation qui, sous couvert de médicalisation, façonne les individus."
"Avec ses critères toujours plus larges et ses seuils toujours plus bas, le DSM fabriquerait des maladies mentales et pousserait à la consommation de psychotropes, estiment ses détracteurs."
"Les critiques du DSM mettent en avant la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques. [...] Et ont noué à partir des années 80 des liens étroits avec les psychiatres influents, à commencer par les rédacteurs du DSM : 70% des auteurs ont ainsi déclaré avoir des rapports financiers avec les labos [2]. Les ventes d’antidépresseurs et de neuroleptiques aux États-Unis représentent 24 milliards de dollars. [...] Avant d’être un outil de diagnostic de maladies mentales, le DSM ne serait-il pas plutôt un dispositif de normalisation des conduites, dans une société orientée vers la rentabilité économique ?"
"Se contenter d’observer les comportements pour établir un diagnostic permet d’échapper aux biais culturels, moraux ou théoriques des différents cliniciens. Mais cette standardisation se fait au prix d’une grande simplification de la complexité des problèmes rencontrés en psychiatrie."
"Un comportement qui doit avant tout être conforme à la norme. « Il n’est pas anodin que le DSM n’emploie pas le mot "maladie", qui renvoie à la souffrance ou à la plainte émanant du patient, mais le mot "trouble", qui est la mesure extérieure d’une déviation de la norme, souligne le psychiatre. Le trouble, c’est ce qui gêne, ce qui dérange »."
"Sa référence devient la norme sociale. Avec ce paradoxe : la psychiatrie exerce son pouvoir médical non plus sur la maladie, mais sur l’anormal."
"Et des « paraphilies » (pour ne pas dire « perversions »), telles que le masochisme et le fétichisme, demeurent dans la catégorie des « troubles sexuels », témoignant de la culture puritaine américaine dans laquelle baignent les auteurs, et à laquelle la population est invitée à se conformer."
"Le DSM non seulement reflète les normes sociales du moment, mais les renforce en les transformant en normes médicales."
Finalement, pas besoin de créer de dystopie...
"L’individu doit « fonctionner » correctement dans l’entité qui le subordonne : l’entreprise, l‘école, la société. C’est cela que l’Échelle d’évaluation globale du fonctionnement (EGF) du DSM-4 (datant de 1994) se propose de mesurer. Êtes-vous au « top » de votre « fonctionnement social, professionnel ou scolaire ». Ou celui-ci subit-il une « altération importante » ou « légère » ?"
"Autrement dit, « être capable de s’adapter aux contraintes sans jamais questionner le bien-fondé ou la justice de la situation, voilà ce qui est attendu de quelqu’un de "normal", résume Olivier Labouret. Le DSM reflète l’idéal transhumaniste de l’homme que l’on peut programmer et améliorer pour qu’il soit compétitif sur le marché du travail »."
Remplacez un lien Youtube par Hooktube et ne vous laissez pas tracer par Google, chargez directement la page et ayez un lien direct pour télécharger la vidéo. Si ça c'est pas top !
(via sebsauvage)
Il y a plus de 10 millions de m² inhabités dans la capitale, entre les locaux vides (des sociétés ou des logements) et les résidences secondaires utilisées 2 mois sur 12.
À quand la réquisition ? Il y a pourtant un droit, le DALO, dont le terme "opposable" ne vaut que peu de choses. À quand l'extension de son pouvoir face au droit de propriété ?
Même si, la solution, on la connaît, est l'abolition de la propriété lucrative et la socialisation de ces logements.
Et pendant ce temps là, dans la capitale de la cinquième puissance mondiale, puissance qui n'a jamais été aussi riche de toute son histoire, des enfants dorment dans le froid, aux pieds d'immeubles vides possédés par les riches.
Un ancien socialiste qui préfère les nationalistes aux communistes...
Laval, sors de ce corps.
Voilà voilà...
Ah oui d'accord. On lâche les freins, ayé.