Perso j'apprends que Carlier est encore vivant, c'est ça qui m'a choqué. Son mépris, c'est habituel.
"Le type sur qui tu décides de t’acharner ne s’appelle pas Jean-Pierre, mais Alain. Tu le décris comme un incapable alors qu’il fait partie de celles et ceux qui ont décidé de se battre pour le collectif plutôt que pour leur carrière individuelle. Contrairement à ce que tu crois, toi qui ne comprends rien, il n’est pas parachuté par la direction de son syndicat. C’est tout le contraire, il déploie une énergie incroyable pour faire réagir les directions syndicales, pour créer des ponts entre des secteurs qui d’habitude ne se parlent pas. Il est connu et reconnu pour ça dans un monde dont tu ignores tout."
"Le gars que tu humilies parce qu’il bafouille au mégaphone, lui non plus il ne s’appelle pas Jean-Pierre. Il s’appelle Mouloud, c’est un ouvrier des entrepôts Geodis, qui tous les jours soulève à la main les produits que tu achètes dans la grande distribution ou que tu commandes sur Amazon. Il se casse le dos pour ça. C’est aussi un militant infatigable dont les prises de paroles sont toujours percutantes. Tu as décidé de passer à l’antenne son seul cafouillage de la journée, après deux heures de slogans et de témoignages forts. C’est une décision politique Guy, une décision de classe et de race, une décision de vieux bourgeois blanc, méprisant de jeunes ouvriers noirs et arabes qui ouvrent leurs gueules."
L'humour est une arme, d'oppression.
Merci à tous les Alain, à tous les Mouloud, et évidemment entier soutien aux camarades en lutte, que ce soit Monop', Carrefour, les cheminot⋅e⋅s, les étudiant⋅e⋅s, les retraité⋅e⋅s, le corps médical, les personnes au chômage, les personnes qui se battent pour leurs banlieues, et tant d'autres personnes, avvec ou sans papiers, toutes victimes de ce mépris dégueulasse qui va de la présidence de la république aux journalistes, éditorialistes et chroniqueurs en tous genres, en passant par tous les chiens de l'ordre établi et ripoublicain.
La volonté de justice sociale, née de la simple nécessité et qui amène à cette colère qui chaque jour grandit, tu ne pourras pas la railler encore très longtemps, avec ton mépris puant, Guy. Et faudra pas venir chialer avec tes petits copains réac' quand on fera les comptes.
(via Nico.)
Comme le dit Sammy :
"On commence enfin à faire le le lien entre le racisme et la mort de Naomi Musenga.
Il était temps."
L'auteur de Fight Club se plaignait du piratage, qui réduisait drastiquement ses revenus.
Le vol était en réalité effectué par... le comptable de son agence littéraire.
Je pose ça là, hein.
Une vidéo très bien (encore) de Scilabus sur le placebo (et je le dis déjà depuis de nombreuses années maintenant ^^ le placebo est un vrai effet médical, pour autant compter uniquement sur lui pour guérir de maladie graves est tout simplement mortel).
La question déontologique sous-jacente est intéressante. Un médecin peut-il prescrire un placebo sans dire la vérité sur le traitement ?
Je crois que l'intervention de Samuel Paul Louis Veissère est assez juste, le patient veut être l'égal du médecin sans en avoir les compétences, et les responsabilités sont différentes. Pour autant, un⋅e toubib peut-il se substituer à la volonté du/de la patient⋅e ?
L'extrait de fin, de Sylvie Lafrenaye, est au final le plus pertinent : il faut en effet s'intéresser à sa santé, ni faire une confiance aveugle dans la médecine ni la rejeter en bloc, et voir lae praticien⋅ne peut-être plus comme un⋅e partenaire de confiance quelque part.
Alors, évidemment, tou⋅te⋅s les toubibs n'en sont pas capables, mais ça évolue petit à petit. À titre purement personnel, on a eu une discussion dès le début avec ma toubib sur beaucoup de sujets, dont le placebo. Aujourd'hui, on a convenu qu'elle peut m'en prescrire, sans préciser la nature, parce qu'on s'est mis d'accord sur le cadre dans lequel je suis près à accepter son mensonge (il est hors de question de substituer un traitement médical reconnu si elle a le moindre soupçon sur une maladie sérieuse quoi, par contre, dans ce cas, dans le lot des prescriptions normales, elle peut en mettre un si elle juge que ça peut augmenter l'efficacité). Mais du coup, est-ce donc tant un mensonge que ça, au final ?
Je pense que sortir de cette idée de toute puissance de la médecine et des médecins est absolument nécessaire. Pour autant la personne qui consulte ne sera pas l'égale de la personne qui pratique la médecine. Et la relation, de confiance, à construire et qui est nécessaire à une meilleure santé ne peut se faire avec le système de santé actuel, ou celui que les gouvernements successifs défendent. Ce n'est qu'en prenant le temps nécessaire aux soins ET à la construction/consolidation de la relation patient-toubib que les choses iront mieux.
Je sais plus à qui j'en parlais mais voilà les résultats que je mentionnais :
78% des gendarmes votent extrême-droite et "droite dure" et 81% des flics.
Par contre j'arrive pas à retrouver la proportion des OPJ qui font de même (et dans mon souvenir c'est un peu moins que les flics de rue, même si on est pas non plus sur de la différence ultra-significative).
Ce n'est pas parce que c'est indépendant que c'est fiable pour autant.
Oh :(
Pas de doute, ce sont les meilleurs qui partent en premier.
Oh bah merde alors :(
Le service reste ouvert, mais uniquement pour les personnes disposant déjà d'un compte.
Désolé à toutes les personnes à qui j'ai dit d'aller dessus, maintenant c'est fermé. C'est con, c'était bien.
C'est très très très très con, mais ça me fait très très très rire.
(via Flouf)
Ah bah merde tiens :(
Vous voulez savoir ce qui arrive à un "bon flic", cet oiseau rare qu'on nous invoque chaque fois qu'on dénonce les violences policières ?
Emma en a rencontré un, et c'est pas beau à voir.
Tout le monde déteste la police... même les "bons flics" (qui se comptent sur les doigts de la main).
Le courage, la bienveillance et l'humanité n'ont ni papiers, ni frontières.
Ça serait bien qu'un peu plus de monde s'en rappelle, et un peu plus souvent.
(et si ça, ça mérite pas des papiers direct...)
La façon dont la France prétend défendre les libertés porte atteinte auxdites libertés, selon l'ONU.
C'est pas comme si on avait prévenu...
Quand tu apprends dès le lycée que tu dois attendre derrière les enfants de bourgeois pour avoir, peut-être, une place dans la société, s'ils veulent bien se décider.
Je confirme que ça a été discuté localement, et que la participation a été décidée non pas en ralliement ou soutien à Mélenchon (qui commence à sérieusement saouler par sa récupération dégueulasse par ailleurs) mais par mouvement unitaire.
L'urgence, c'est de s'unir pour battre les politiques dégueulasses et mortifères qui sont mises en place. Chaque personne syndiquée est libre de ses choix politiques. Et on sait la capacité des militant⋅e⋅s de la FI à quitter le bateau à l'appel de leur leader, par pure stratégie politique, ce qui nous met dans la merde souvent par la suite, chose que nous ne constatons pas avec d'autres formations politiques.
Gare donc à bien interpréter ce qu'il se passe : nous mettons nos différences de côté pour s'unir dans le combat. C'est tout. Les tentatives de récupération et d'interprétation d'un parti/mouvement (que ce soit la FI ou autre) peut avoir des conséquences catastrophiques sur les syndiqué⋅e⋅s qui font l'effort de ce premier pas. Ne jouez pas au con, Monsieur Mélenchon.
Ah bah voilà un restaurant où je ne foutrai jamais les pieds tiens. Mais ça serait rigolo qu'ils se prennent masse de fausses réservations.
Bon, en même temps, vus les prix, de toute façon.......
(sinon, ça brûle aussi bien qu'un MacDo ce genre de restos vous croyez ?)
"Si je ne m’abuse, sur les 32 personnes ayant commis un attentat en France depuis 2012, en comptant celui de la rue Monsigny, 21 étaient fichées S.
Ce qui veut dire a contrario que 11 ne l’étaient pas, ce qui fait 34%, mais surtout que 99,79% des fichés S ne sont pas passés à l’acte ces six dernières années. Ce sont des pourcentages qui devraient déjà faire réfléchir les amateurs de solutions simplistes.[...]
la surveillance d’un grand nombre de suspects opérée par le FPR-S suppose une condition sine qua non pour être un tant soit peu efficace : il faut que l’intéressé ne sache pas qu’il fait l’objet d’une telle fiche."
Voilà pour convaincre les personnes qui ne seraient pas convaincues par les Droits Humains.
Enfin un article qui résume la pensée des experts sur le sujet pour y voir plus clair ! :D
Merci France Télévision, BFM, RTL, Le Figaro, Le Monde, et la police et gendarmerie pour nous éclairer sur ces individus.
Vraiment, continuez, ne changez rien, c'est par-fait !
Je pense qu'il faudrait vraiment qu'on se penche sur les conditions de travail de ces personnes.
Déjà, les centres d'appels, on le sait, ça broie de l'humain. C'est fait pour. Mais quand il s'agit de services vitaux, ça pose quand même de gros problèmes... dont ce drame.
Je ne connais pas l'opératrice en question, peut-être est-ce vraiment une personne horrible dans la vie, personne n'en sait rien. Ce que je vois, c'est qu'à mesure qu'on tire le fil, on se rend compte que, oui, il y a une faute lourde de l'opératrice, mais que ce qu'elle fait, c'est à la fin d'une chaîne qui fait défaut : les pompiers passent l'appel avec déjà un jugement, sur des systèmes informatiques incompatibles et donc une procédure qui échoue à passer l'appel au médecin urgentiste, troisième maillon de la chaîne qui aurait peut-être pu changer ce drame.
Ce n'est pas juste la faille d'une seule personne, ce genre de système est fait JUSTEMENT pour qu'une seule personne ne puisse pas le mettre en défaut.
Il y a un manque criant de moyens depuis des années partout dans le domaine de la santé. Se focaliser sur les conneries d'une personne empêche de le voir. La brûler sur la place publique n'améliorera pas les choses. Ça soulagera les personnes qui veulent juste avoir bonne conscience, mais ça ne changera rien à la situation.
Pour finir, vous savez à quoi ça me fait penser, moi, sa réaction à l'opératrice, pour l'avoir vu trop de fois ? À une salariée qui n'en peut plus des conditions dans lesquelles elle exerce son métier. C'est la réaction, profondément humaine n'en déplaise à certain⋅e⋅s, de quelqu'un dont le cerveau n'arrive plus à suivre, c'est un mécanisme de défense, de prise de distance par rapport à son environnement.
Cette opératrice, cet événement tragique, c'est l'exemple concret de la destruction organisée de notre système de santé, c'est le résultat de dizaines d'années de détricotages de notre service publique par des politiques qui veulent le privatiser, à coups de "réformes pour que ça marche mieux". Vous avez vraiment l'impression que ça marche mieux, là ?
Il faut une ou plusieurs semaines pour avoir rendez-vous avec sa/son toubib, qui elle/lui même croule sous le boulot (qu'il soit médical ou administratif), et donc on a un déplacement des consultations vers les services d'urgence (urgences à l'hôpital, SAMU, etc.) dont on n'augmente pas les moyens ni les effectifs et qui doivent donc gérer comme ils peuvent de plus en plus d'appel, pour beaucoup injustifiés mais qu'il faut quand même qualifier. Rajoutez à ça la surcharge des fêtes de fin d'année (parce que l'appel date du 29 Décembre hein) et vous avez là le cocktail parfait pour des situations catastrophiques du même calibre. Les témoignages de personnes qu'on peut voir fleurir suite à ce drame en sont bien la preuve.
Vous voulez la justice pour Naomi Musenga ? Sauvez le service publique de santé, soutenez le personnel médical en grève. Si vraiment vous désirez que les choses changent plutôt que simplement soulager votre conscience avec un élan de vengeance, posez un jour de congé pour aller manifester avec les personnes qui défendent le service publique. Syndiquez vous, même tiens, pourquoi pas ?
Sinon, votre indignation ne vaut rien.