Quand on cherche "Le Dîner de Cons" sur Netflix, il propose "Emmanuel Macron : Les coulisses d'une victoire".
J'en peux plus, je vais me pisser dessus de rire XD
Alors oui, il s'est évadé, c'est soit disant pas bien, tout ça tout ça.
Mais est-ce qu'un détenu ne devrait pas avoir le droit de voir sa famille régulièrement et, en particulier pour ce genre d'occasions ? Est-ce qu'une famille qu'on aime n'est pas un bon moyen d'éviter une récidive ?
T'façon j'aime pas les prisons, on devrait en avoir qu'une seule grand max pour l'ensemble de la population, avec genre 10 places dedans, pour les cas où vraiment on ne peut rien faire, et même ça je doute que ça soit fondamentalement utile.
(via S.)
+1
L'obligation d'utiliser PowerPoint est une plaie. D'autres moyens de synthétiser les idées et de faire passer l'information existent. Pour le coup, c'est un des bons apports du management visuel par exemple.
"Le complexe de l’avant-garde affaiblit jusqu’aux plus libertaires. Ne le reconnaît-on pas dans certains espaces « autogérés » bardés de codes endogamiques qui font fuir le commun des mortels ? Dans les cortèges de tête qui partent en fromage sans se soucier de la « masse », taxée de moutonnière ? Ou chez certains totos qui se complaisent dans un dialogue privé avec les flics, avec ses rituels de baston dont l’horizon politique semble parfois se borner à scander sans fin « Libérez nos camarades » ? Dire cela, ce n’est pas renoncer à l’occupation de maisons vides, aux expérimentations sociales, aux grèves et aux manifs sauvages. C’est sortir du ghetto et généraliser l’esprit commun. Notre-Dame-des-Landes et le Val de Suze sont des exemples de luttes où l’apesanteur des avant-gardes donneuses de leçons n’a pas sa place. Partout où le mensonge dominant a pu être substantiellement ébranlé, c’est parce que les idées se sont frottées à des pratiques, à la réalité d’un territoire – quartiers, campagnes, boîtes, places publiques. Alors chacun prend conscience de n’être qu’une partie d’un tout commun. Malgré les divergences, et grâce au respect de ces différences, le mouvement devient plus fort."
(via Riff)
Même technique qu'au Vietnam : dans le doute, on tue, on se posera des questions après.
Elle a vachement le goût de sang, cette "libération"...
Ah oui sympa...
Déjà que bon, j'aurai pas choisi Ryanair pour voyager, mais là c'est même pas la peine.
Le low cost se fait au détriment de la qualité des produits... et des conditions de travail des personnes salariées.
"on constate qu’ils n’en ont absolument rien à branler des œuvres, devant lesquelles ils passent à toute vitesse, sans trop savoir si cet extincteur est là pour des raisons de sécurité ou artistiques"
"Et comme il n’y a pas de catégorisation par le talent ou les compétences, et qu’il fallait quand même une grille, on a inventé le concept de cote. Le gars est côté, alors ses trucs valent chers. Le gars est inconnu, il fait exactement la même chose, mais non c’est pas bon"
C'est ce qu'on appelle l'art subventionné, reconnu par le Ministère, qui dit que, ça, c'est de la Culture, oui Môssieur.
"Visiblement, la fameuse cote se définirait beaucoup en fonction de la personnalité de l’artiste, et de sa capacité à se vendre. De son story-telling, quoi: si c’est un héroïnomane new-yorkais ou dissident au régime chinois, c’est mieux."
La meilleure œuvre d'art comptant pour rien étant Macron : la vieille même merde dont on a l'habitude, mais recyclé façon jeune cadre dynamique et souriant, avec un story-telling digne de la plus belle époque de propagande, le tout subventionné par Gattaz-trophe, et certifié par la "grande" finance.
"Les gars dessinent archi-mal des trucs archi-nazes, mais ils s’en tapent, ils savent qu’il y aura toujours des boloss pour trouver ça « hyper fort ». Franchement, ils auraient tort de se priver. Nulle part ailleurs on ne peut se faire autant d’oseille en bossant si peu."
N'allez pas croire que c'est de l'argent facile : il faut le certificat de naissance qui va bien, quand même, faut pas déconner. On ne devient pas "artiste contemporain", on le naît.
"Et après s’être extasié sur un bidet rempli de canettes de Pepsi, [...] ils te balancent l’argument massue: faut se faire expliquer."
Oubliez donc l'art qui parle aux tripes, qui éveille émotions et qui n'a d'existence et de sens que par les yeux de la personne qui l'observe : l'art comptant pour rien a une vérité et une seule, qui se doit d'être expliquée. Remarquez que, sans ça, ça n'aurait jamais eu l'aval du Ministère, faut pas déconner.
"Bon, après tout, si ils ne savent pas quoi foutre de leur oseille, et qu’ils s’emmerdent au point de s’extasier devant un chien en paille au prix d’une Mercedes, tant pis pour eux."
Une tête = une pique.
La meilleure intro de jeu de tous les temps. Et une BO de <3
Voilà.
En même temps, tous les grands se sont essayés à l'interface unifiée, et ils se sont tous cassés les dents, sans exception.
Je ne sais pas d'où ça vient ni comment le résoudre, mais l'interface unifiée c'est pas pour demain.
C'est vrai, on a tou⋅te⋅s oublié.
Sinon on aurait fait une super fiesta.
En ce moment, vous l'avez sans doute vu, le hashtag "balanceTonPorc" circule beaucoup pour dénoncer des agissements quotidiens et habituels d'hommes. Des trucs trop souvent bien dégueu.
Il y a aussi le hashtag "meToo" ou "moiAussi", qui montre à quel point le harcèlement concerne toutes les femmes.
Face à ça, la réaction de beaucoup d'hommes est soit de dire "non mais moi je ne suis pas comme ça" (on s'en fout, en fait) soit de nier ou atténuer la portée de la chose. Lorsqu'elle ne contribue pas, bien sûr, à exprimer ses idées racistes par exemple.
Je pense qu'il faut, au contraire, profiter de l'occasion de s'interroger très concrètement sur nos propres actions, en tant qu'homme. Le fait est que, contrairement à ce qu'on peut dire, je ne suis pas borné : j'ai bien changé durant la petite trentaine d'années qu'a déjà duré ma vie. Ça n'a rien de facile d'ailleurs. Je n'ai pas toujours été féministe, ou anarchiste, ou même progressiste d'ailleurs. La société nous façonne, et la société actuelle est patriarcale, raciste, et tout un tas de trucs pas cool.
Ce chemin qui est le mien n'a rien d'universel, mais il n'a rien d'exceptionnel non plus. Fatalement, avant de me questionner sur tout ça, et me rendre compte de la portée de mes actions, bah...
J'ai été cet homme qui insistait pour une relation sexuelle, qui "notait" les corps des femmes, qui s'en moquait, pour qui avoir 2 mecs dans l'année faisait de cette femme une "salope qui ne se respecte pas", qui excusait un viol par la manière de s'habiller "provocante", etc.
Tout cela semble si normal dans cette société. C'est ça, entre autre, qu'on appelle la culture du viol : on nous forme à ne pas voir où est le mal dans tout ça, à se dire que, quelque part, c'est naturel. Et que les féministes, bah elles doivent avoir leurs règles et être mal baisées non ?
Mais après, concrètement, on fait quoi ? La réponse se trouve dans toute la littérature sur le sujet : réparer le préjudice et empêcher qu'il ne se reproduise.
Du coup j'ai essayé de me souvenir de tout ce que j'ai fait à ce sujet et qui pourrait, aujourd'hui, être considéré comme "mal" de ma part. Parce que ce sont des actes qui influent une vie. J'ai une mémoire très sélective, donc ce n'est pas un exercice facile, mais j'ai essayé. Et j'ai recontacté les personnes à qui j'aurai pu faire du mal, ce mal, pour en discuter, m'excuser, et savoir si je pouvais faire quoi que ce soit. De ma courte vie, c'est un des actes les plus difficiles qu'il m'ait été donné de faire. Normalement j'ai maintenant fait le tour, mais il est loin d'être impossible que j'ai oublié des trucs. C'est, en toute logique, à moi de faire le premier pas, la démarche (parfois il y a des trucs qui me reviennent et donc je le fais), mais si vous vous reconnaissez n'hésitez pas à me contacter (en message privé, par mail, SMS, sur mon formulaire de contact...).
Et puis, au quotidien, je ne laisse plus rien passer sans au moins dire que je ne suis pas d'accord, que ça ne se fait pas, que c'est pas "cool". Chaque situation ayant son contexte, il n'y a pas une seule manière de faire, mais le principal c'est que ça ne soit pas considéré comme normal. Que ça ne soit plus considéré comme normal.
Construire un monde meilleur, ça passe par assumer ses responsabilités dans la situation actuelle, et faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Il ne suffit pas de déplorer que ce genre d'hommes existent, parce que, globalement, à un moment donné, à divers degrés, on a tous été ce genre d'hommes. Et à divers degrés, on l'est encore, parce qu'il ne suffit pas d'en prendre conscience et de claquer des doigts pour changer. Être un être humain décent, ça ne se fait pas du jour au lendemain, c'est un travail de fond, jamais terminé.
Il en faut, du courage, pour dire publiquement qu'on a été victime, "moi aussi", de harcèlement, d'agression, de viol. Je trouve qu'on devrait s'inspirer de ce courage pour reconnaître nos erreurs et en assumer les conséquences, plutôt que d'applaudir et de penser qu'on est un peu en dehors de tout ça.
(j'ai pas mal hésité avant de publier, parce que c'est une démarche très questionable tout de même)
Edit : dans la mesure du possible, ne prenez pas contact avec la personne directement mais essayez de passer par un tiers ; un contact direct et non sollicité avec l'agresseur pouvant être (très) mal vécu et c'est exactement ce qu'on souhaite éviter, non ?
C'était il y a 56 ans, jour pour jour.
La guerre d'Algérie passait au cran supérieur, et la FLN avait décidé de porter son action sur le territoire métropolitain afin d'obtenir l'indépendance. Le 5 Octobre, le gouvernement décide d'instaurer un couvre-feu, uniquement pour les Algériens. Le préfet de police de Paris s'appelle Maurice Papon.
En fin d'après-midi du 17 Octobre, entre 30 000 et 50 000 Algériens manifestent dans tout Paris. Les manifestations sont réprimées avec force, puis dans le sang. La police tuera par balles une centaine de personnes, en blessera plusieurs centaines... et en jettera plusieurs dizaines dans la Seine. 7000 Algériens sont enfermés dans des conditions indécentes au Palais des sports, nouvellement construit, qui ne compte que 4600 places. Ces personnes seront battues par la police jusqu'au 20 Octobre où elles seront évacuées, un concert de Ray Charles devant avoir lieu au même endroit.
Le lendemain, le Figaro (entre autres) publiera cet article.
Pour en savoir plus sur le traitement médiatique de cette journée, l'article d'Acrimed est très intéressant.
On a un champion !
"Bryant Johnson a réclamé de parler aux autorités et a justifié son état d'exaltation et d'ébriété par l'obligation de s'imbiber d'alcool afin de pouvoir voyager dans le temps..."
Faut que je teste cette méthode tiens :p
À propos des conditions de travail du personnel soignant, et de la nouvelle réforme et de son impact dramatique sur notre service de santé.
Je pose ça là. On n'en sait jamais assez.
(via Clo)
Et il vient des Ulis ! Ouais ma gueule !
:p