:D

Une cheatsheet pour nos amis anglosaxons pour savoir quand utiliser le "tu" et quand utiliser le "vous".

Avec une pointe d'humour, évidemment ;p

(via sebsauvage)

Ce n'est pas Le Gorafi.

Comment voulez-vous lutter efficacement contre les idées du FN et en particulier le f[a|u]meux "UMPS" avec des tels actes ?

Bouffons.

"Ah vous vous foutiez de ma gueule hein ? Bah je peux guérir le cancer et la malaria. Na ! Et vous ne m'attraperez jamais ! Je suis bien trop rap... Oh..."

(via M.)

Les codes promos en cours sur LDLC. Directement sur leur site web. GG :)

(via Cochise ou Petit Panda Roux)

Ah oui, ça fait une vraie différence....

On la voit mieux ici : https://www.flickr.com/photos/visitmanchester/4098377940/

(via je sais plus ^^')

Vomir.

Putain Lego tu fais chier. Je vais devoir boycotter ?

Téléchargez la vidéo car Lego veut la supprimer.

(via plein de monde)

À propos de mon lien qui introduit la notion de "travail spéculatif" (http://mypersonnaldata.eu/shaarli/?BPgLbw) qui n'est qu'une forme de travail gratuit, voici une vidéo qui explique très bien le sujet.

(via Phiip)

Des tenus de footballeurs... version Game Of Thrones.

^^

(via Mariette)

À la base, l'idée de Riff : http://www.seven-ash-street.fr/links/?Fa2aJw

"t'as jamais pensé à ouvrir une FAQ où un espace de vulgarisation et de débat sur le sujet (un peu à l'image du paquet "anarchism" sous debian, qui propose une introduction aux idées libertaire) ?"

Je n'ai pas le temps pour le moment, mais un lecteur (Damien) a proposé de déjà donner une liste des textes/livres politiques que je trouve pertinents et/ou qui m'ont aidé à forger la grille de lecture dont je parle.

C'est tout aussi délicat, si ce n'est plus, car on lit un livre à travers un prisme, forcément. Recommander un livre n'est pas forcément recommander les idées qui vont avec. Par exemple, je peux recommander de lire Locke, le fondateur du libéralisme et défenseur de l'esclavage des noirs, pour comprendre que la racine du libéralisme selon Locke, qui est la source du libéralisme économique actuel, s'appuie en grande partie sur l'esclavage (le travail gratuit), qui serait selon lui "naturel". Ainsi, le libéralisme économique ne fonctionne en tant que système global que s'il y a esclavage. L'esclavage étant désormais théoriquement interdit, je vous laisse tirer les conclusions sur les conditions des travailleurs d'aujourd'hui, à travers le monde.

Du coup il ne suffit pas de recommander un livre, il faut aussi dire ce qui, selon moi, est intéressant dans ce livre. Et c'est compliqué car cela demanderait un commentaire de texte à chaque fois. Alors bon, je vais essayer de le faire, en commençant par 5 livres faciles à lire, assez petits et qui, il me semble, sont un bon pied à l'étriller.

• Manifeste du Parti Communiste, par Karl Marx et Friedrich Engels (disponible sur wikisource : http://fr.wikisource.org/wiki/Manifeste_du_parti_communiste/Lafargue). On commence par du classique. Plutôt que de se farcir La Capital, le manifeste est un bon ouvrage pour comprendre comment la société actuelle est née, ce qu'elle est, ce qu'est la lutte des classes ainsi que pour aborder les mécaniques qui lient le tout. Cela permet aussi de comprendre en quoi le salariat est la source du renforcement du Capital et que ce dernier, pour continuer d'exister et de croître, mène une guerre contre le salaire. Ce dernier point est d'ailleurs détaillé dans "Salaire, prix et profits", toujours de Marx et en moins de 100 pages.
• L'impérialisme, stade suprême du capitalisme, par Lénine. Une analyse de la société d'avant 1917 et comment elle a conduit à la guerre. Ce qui est intéressant, c'est l'analyse de la société, la concentration des richesses d'alors, et l'analyse de la mécanique qui conduit fatalement de l'accumulation et concentration des richesses à une monté de l'impérialisme et, de fait, à une guerre entre impérialismes. En lisant l'ouvrage, on a du mal à croire qu'on a encore réussi à concentrer encore plus les richesses et les pouvoirs, et pourtant...
• Changer de révolution : L'inéluctable prolétariat, par Jacques Ellul. Là, c'est complètement le cas que je citais : recommander un livre, mais pas pour les idées défendues. La thèse d'Ellul est que le problème n'est pas tant le capitalisme (et que la lutte des classes serait "dépassée") mais la technique. L'intérêt de l'ouvrage réside en fait dans l'utilisation des thèses de Marx comme outil d'analyse de la société (ici, l'informatique des années 80, que Marx ne pouvait envisager) et l'établissement d'une projection de lutte. Il réfutera ensuite cette possibilité dans "Le bluff technologique", déclarant qu'il est désormais trop tard. À mon sens, cet ouvrage valide l'intérêt de "lutter des classes", au sens de Marx, tout en prenant en compte les opportunités du monde actuel dans l'absolue nécessité de ne pas rester "figé" dans le XIXe siècle. C'est la grande question de "que faire d'Internet ?".
• Travailler 2 heures par jour, par le collectif Adret. Paru dans les années 70, cet ouvrage est une petite merveille pour se poser les questions sur le travail, le salariat, le revenu de base, etc. Sur ce dernier point notamment, si le collectif défend l'idée de la réduction du travail et d'une allocation universelle, il refuse de la détacher de toute lutte politique, sociale et militante, ce qui ne conduirait qu'à la création d'humains "vides", malléables, manipulables à merci et incapables de réfléchir et de se défendre. Le titre, volontairement provocateur, est là pour réaffirmer le mouvement historique de travail humain : la baisse du temps de travail nécessaire pour une production égale. Il s'agit aussi de défendre le travail libre.
• Le choix de la défaite, par Annie Lacroix-Riz. On est moins dans le militantisme dans cet ouvrage, et pourtant il montre comment le capitalisme, par ses principaux acteurs (banquiers, industriels, politiques, etc.), déteste la démocratie, la république et la transparence. Il montre comment, par un choix tout à fait délibéré, la France ne pouvait que perdre en 1940 face à l'Allemagne nazie, dans une défaite qui est tout sauf militaire. Il est intéressant de se demander, à la fin de ce bouquin, ce qui a changé. Le petit frisson d'angoisse que vous ressentirez est tout à fait normal.

Bon, je pense qu'avec ça, déjà, il y a de quoi faire. J'ai essayé de brosser assez large histoire d'avoir un panel intéressant sur à peu près tous les sujets, tout en gardant un nombre d'ouvrages et de pages limité avec une certaine facilité de lecture (mais ça demande quand même d'avoir le cerveau éveillé, ce n'est pas du Musso). Bien évidemment, la grille de lecture que j'ai est aussi née des débats, rencontres, discussions, conférences autour de sujets divers et variés qu'il est très dur de transmettre. Et puis je suis un très mauvais professeur et j'ai beaucoup de lacunes hein, faut pas croire ^^

Ceci dit, j'aime beaucoup le format de "conférences gesticulées" de la SCOP "Le Pavé". Peut-être qu'un jour... 8 ans de théâtre, ça ne s'oublie pas comme ça, si ? ^^

Les libraires à côté de chez moi ? France Loisir et Carrefour. Ça va grave aider à la diversité !

M'en fous, j'ai reçu tous les Game Of Thrones, mais une fois que je les aurais fini, hein ? Hein ? HEIN ?!

Putain mais brûlez ce gouvernement sérieux (oui, comme un pogrom, puisque c'est un peu ce qu'ils font là, non ?)

NEED !

Vous avez des mails tous les deux normalement, de la part de Bronco et moi-même, mais nulle réponse. Vous les avez reçus au moins ? ^^

La différence marxien/marxiste s'explique très simplement, du moins en son terme actuel (puisqu'à la base, Marx lui même disait qu'il n'était pas marxiste, le "marxisme" prenant à l'époque les dérives qu'il ne voulait pas et qui formeront plus tard l'URSS), et je vais faire très vite. Et forcément, lorsqu'on fait très vite, il y a des raccourcis et imprécisions, j'espère qu'on me pardonnera ^^

Aujourd'hui, on entend par "marxien" une personne qui utilise les outils, analyses et méthode de Marx pour comprendre la société d'aujourd'hui sans but militant (c'est à dire comme outil de compréhension du monde et non comme outils de lutte).

Les "marxistes" seraient ceux qui utilisent ces mêmes outils dans un but militant, qui, de fait, prendrait part à la lutte des classes. On peut être marxiste sans être marxien (et dans ce cas on retombe dans les dérives qui ont conduit à l'URSS et au stalinisme) tout comme on peut être marxien et marxiste.

On reconnaît assez facilement le "marxiste marxien" et "non-marxien". L'un adapte l'outil d'analyse à la société d'aujourd'hui, l'autre reste coincé dans une vision de la société qui date du XIXe siècle. Attention à ne pas confondre toutefois avec une analyse et une analogie historique, car la méthode inclus obligatoirement une pensée et une conscience historique, nécessaire à la compréhension de la société d'aujourd'hui.

Un "marxiste non-marxien" ne défendrait pas l'allocation universelle par exemple (aussi plus connu sous le nom de "revenu de base"). Pour moi, "marxiste" embarque forcément "marxien", mais ce n'est pas le cas de tout le monde.

(j'avais dit que je faisais court bordel ^^)

Comme t'avais dit "comme hier", j'me suis dit que tu étais sérieux, je contribue moi :(

Sinon, c'est tout à fait le genre de réponse que je pourrais donner en effet ^^

Et si la molécule H2O c'est bien importante, les minéraux qu'elle renferme le sont aussi..... ainsi que les molécules de plastique des bouteilles, mais pour d'autres raisons...

Mais il y a un vrai sujet sur l'eau du robinet/eau en bouteille. L'eau du robinet a un impact écologique négligeable (pas de transport routier, pas de plastique). L'eau en bouteille, non. De plus, l'eau du robinet est tout à fait potable, c'est à dire qu'on peut en boire toute la vie sans impact sur notre santé. Elle subit entre 60 et 80 contrôles en continu, 24/24h et 7/7j.

L'eau en bouteille est empaquetée de plastique, qui se dégrade avec le temps, la chaleur, les conditions de stockage et n'est contrôlée que de temps en temps, une ou deux bouteilles par lot, et jamais une fois sortie d'usine.

Après, selon les lieux, l'eau du robinet est plus ou moins bonne. Il convient cependant d'appliquer quelques conseils simples pour boire une eau du robinet qui est agréable :

• laisser couler l'eau si vous n'avez pas ouvert le robinet depuis quelques heures, jusqu'à ce qu'elle soit fraîche. Vous pouvez récupérer cette eau pour arroser vos plantes, la vaisselle, l'aquarium, laver le sol, etc.
• laisser l'eau s'aérer dans votre carafe/verre avant de la boire (très efficace pour les eaux au goût chloré)
• ne pas la garder plus d'une journée, y compris au frigo

Avec ces quelques conseils simples, votre eau est normalement agréable à boire. Si jamais ce n'est pas le cas, vous pouvez contacter votre fournisseur (qui devrait être public, mais passons) afin de lui faire un retour sur la qualité gustative de l'eau qu'il vous sert.

En fait c'est peut-être ça, l'invention la plus symbolique de la "décadence de la société" : l'eau potable au robinet. On se lave à l'eau potable, on lave notre maison à l'eau potable, on chie dans de l'eau potable, le seul truc qu'on ne fait pas, c'est la boire.

Franchement, donnez une chance à votre eau du robinet. Elle est 10 à 30 fois moins chère que l'eau en bouteille et ne présente aucun risque.

Et si jamais il y a un soucis, vous en serez tout de suite informé grâce aux contrôles en continu et aux systèmes d'alerte des communes obligatoirement mis en place. Sachez aussi que votre commune reçoit tous les jours un rapport sur l'eau potable servie sur son territoire, et qu'elle a l'obligation de vous la fournir, ainsi que votre fournisseur.

(bon, ok, je suis reparti ^^')

Tout est spectacle. Tout est bidon. Tout est fait pour vous servir la soupe qu'on vous a forcé à aimer.

"Mais je ne rêve pas d’apposer le tampon « interactif » à toutes les émissions de télé JUSTE pour pouvoir dire qu’elles le sont et se congratuler, en reprenant une coupe. Je crois que l’internet a d’autres ambitions que de vous payer le champagne."

Merci Klaire pour cette petite investigation. Et éteignez votre télé si vous ne vous sentez pas capable de l'analyser (et encore, même là, on se fait avoir parfois).

Tu as des packs graphiques si vraiment l'ASCII te rebute.

C'est ce que j'ai utilisé ici : http://mypersonnaldata.eu/blog/index.php?d=2013/06/03/21/50/54-forteresse-de-nains

Transmission sur un serveur (avec son interface web du coup).

Ça marche très bien.

Paquet transmission-daemon, un petit tweek du fichier de conf dans /etc, une ou deux règles iptables, service start et voilà.

LA DERNIÈRE VERSION DE DWARF FORTRESS EST SORTIE !!!

Bon, faut que je pose des congés tout de suite moi. :D

"I'm sure several old bugs were "fixed" as large portions of the code was rewritten/removed, but I haven't tried to track exactly which ones." XD

(via Shaarli Tech & sebsauvage qui m'ont coiffé au poteau)

Ah mais je ne discute pas sur les violences que peuvent subir les végétaiens. Bon, dans l'exemple que tu cites de garde d'enfants, je dirais que dans ce type de conflit, "tout est bon" à reprocher à l'autre. Après, le mec au jambon beurre, ça montre bien l'intolérance rampante et c'est en effet le type de comportement qu'il faut supprimer, mais pas qu'envers les végétaiens.

Et oui, les demandes de justification, les injonctions d'explications, les blagues vaseuses d'oppression, etc. sont lourdes et chiantes et je comprends tout à fait que ça puisse peser (si seulement on pouvait arrêter de me sortie "ah bah partage ta femme" quand je parle de communisme...).

Mais revendiquer le "statut de minorité opprimée", c'est juste heu... beh insultant pour lesdites minorités du coup ouais, et c'est totalement hallucinant.

...

facepalm http://www.mypersonnaldata.eu/trololo/facepalm.gif

(n'empêche, avec sa ligne argumentaire, en tant que marxiste, je peux aussi revendiquer le statut de minorité opprimée ^^)

(et les féministes aussi) (et les geeks) (et puis chaque personne qui a une opinion un tant soit peu différente du modèle dominant)

Toi aussi, déclare toi minorité opprimée en insultant par là même toutes les minorités (réellement) opprimées.

Rappelons, tout de même, qu'une "minorité opprimée" ne cherche en général qu'à vivre en paix au sein de la multitude qu'est la société. On est TRÈS loin de la recherche de conversion de la société opérée par les vegans (qu'elle soit "bénéfique" ou non n'est pas la question).

Gros +1 à Julie : "je suis sûre que son végétarisme le met en danger d'agressions, qu'il est victime de discriminations à l'emploi et au logement, qu'il y a des lois qui l'empêchent de vivre sa vie comme il l'entend..."

Un article très intéressant sur le concept de laïcité et fondamentalisme et comment les partis comme le FN (mais pas que) instrumentalisent la laïcité pour en faire un fondamentalisme.

Riff relève très bien le sujet : http://www.seven-ash-street.fr/links/?VNHS3A

Et sinon, sur le sujet de la laïcité, je ne saurais que trop vous conseiller ce bouquin, qui date de 2006 mais qui est toujours d'actualité : http://livre.fnac.com/a1783913/David-Simard-La-laicite

(conflit d'intérêt sur le bouquin : famille)

(via Riff)

+1

(via Tommy)

Timo, je surkiffe ton analogie.

C'est exactement ça.

Apprenez à parler Chimp.