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Le MITM en entreprise est tout à fait normal. Vous êtes en entreprise, pas chez vous. Ça ne doit pas être n'importe comment, ni à votre total insu, mais ça n'a rien de choquant.
Vous ne voulez pas que l'admin de votre entreprise ait accès (conceptuellement) à votre mot de passe de votre banque ? Ne vous connectez pas à votre banque à votre boulot. Point.
Votre employeur devrait cependant vous informer de tous les moyens qui peuvent être mis en place pour analyser ce que vous faites. Ça peut aller jusqu'au keylogger. Ça devrait être une obligation légale.
Comprenez une chose : sur votre lieu de travail, la protection de votre vie privée dépend de 2 facteurs. Le bon vouloir de l'administrateur réseau/responsable sécurité et votre usage/accès à cette vie privée (vous pouvez décider de ne rien dire de votre vie, mais si vous vous connectez à Facebook, G+ ou même Shaarli depuis le boulot pour la raconter, ça revient virtuellement à tout dire à l'administrateur réseau/responsable sécurité).
En revanche, votre employeur ne peut pas aller farfouiller dans votre vie privée. Le seul truc, c'est qu'en faisant usage de certains moyens avec les outils mis à disposition par votre employeur, vous donnez ces informations, ce n'est pas lui qui va les chercher.
Après, d'expérience, comme dit dans l'article, on n'est pas cons. Quand on analyse le réseau et qu'on trouve quelqu'un en train d'aller sur Youporn, bah on le remonte pas. Par contre, si ça bouffe de la bande passante (par exemple), un petit message privé à la personne concernée pour lui dire qu'il y a une "consommation anormale de bande passante depuis son poste, merci de vérifier qu'il n'y a pas de tâche oubliée qui l'utilise", et voilà. Et je ne parle pas de l'IDS qui gueule après consultation de trucs pas bien nets.
Et croyez moi, si tous les sysadmins se mettaient à regrouper leurs expériences dans les usages personnels "wtf" des moyens de l'entreprise, on n'aurait pas fini. Mais en général ils se taisent. Perso, c'est par éthique, mais il peut y avoir d'autres raisons.
Si la situation vous dérange, vous avez deux possibilités seulement :
Toute autre proposition ne fait que vous faire passer pour de gros glands, en effet.
Je comprends pas ce qu'il se passe du coup...
Rectification du titre :
Le ministère de la Culture de l'argent soutient les DRM et fustige le marché de l'occasion.
(via sebsauvage)
Old mais énorme j'avais pas vu XD
(via Tommy)
Vous voulez un bon gros coup de vieux ?
Chandler et Joey.
Voilà voilà.
(ils ont respectivement 45 et 48 ans donc)
(via Christophe)
XD
J'ai ri.
(via Clo)
Ils ont importé un bout d'Israël à Paris.
Ils ont même pris soin d'importer les check points et la ségrégation ! Si ça c'est pas festif alors !
(pardon, on a dit qu'on critiquait pas parce que c'est Cul-tu-rel !)
Ne suis-je pas assez important pour la mériter ? Ô_Ô :p
Me semble que son usage (et en particulier celui que j'en fais) est tout de même assez clair ;) http://mypersonnaldata.eu/shaarli/?searchterm=^^
Yep, pas pris le temps de checker la source.
J'ai édité le lien d'origine, et je procéderai à une analyse dès que je peux.
Sans déconner ? :o
De tout le document, j'extrais un seul paragraphe pour faire un trait d'humour (symbolisé par le "^^", que je ne mets quand même pas à toutes les sauces dans mes shaarliens) mais tu supposes que je suis sérieux en disant ça.
Genre je suis pas au courant qu'on retrouve tout un tas de profils partout et dans tous les domaines... :)
Je suis un être humain, j'ai un petit cœur sensible et parfois je fais même de l'humour, je te jure :'(
Bon, information qui doit être confirmée, mais on en sait un peu plus sur ce que Windows 10 envoie à Microsoft, par l'analyse réseau. À vous de juger, mais, pour une entreprise par exemple, ça me semble rédhibitoire.
Donc :
Pire, si vous décidez de contourner l'envoi en trifouillant le fichier hosts par exemple, ça ne marche pas : Windows continuera d'envoyer certaines informations, et affichera de multiples messages d'erreur pour inciter l'utilisateur à débloquer la situation, tout en continuant de collecter les données. À voir ce que ça fait si on bloque les IP au niveau réseau et lorsqu'on utilise un serveur DNS "personnalisé" (menteur, mais pour votre usage sous votre contrôle).
Bon. Quelqu'un a un Windows 10, qu'on analyse tout ça ?
(via sebsauvage)
Edit : vraiment à confirmer http://tools.aldarone.fr/share/?PNwzNw
"À l’adolescence, la rigidité commence à se manifester. Ce sont des jeunes se conformant à des règlements sévères, n’admettant pas la contradiction. Autoritaire et tyranniques vis-à-vis de leurs camarades, ils professent des opinions tranchées et irréfutables, adoptent des causes politiques avec fanatisme. La tendance au repli augmente. Les relations avec les autres et surtout l’autre sexe sont difficiles et conflictuelles. Ces jeunes font preuve d’un moralisme outrancier. Ils se réfugient derrière des croyances religieuses, des principes rigides."
Oui bah des faf quoi. Pas la peine d'utiliser des termes savants... ^^
(via S.)
Faudrait que j'applique ça à FTL Escape. Mais pfiou.
(par contre, dans la première image, moi je vois 4 blocs de 6 points, j'ai un problème ou ... ? ^^)
Ça peut prendre du temps... XD
Une version un peu plus complète :
Je ne conteste pas les statistiques, c'était juste un trait d'humour, concernant les résultats Google ^^
Tu prends l'exemple de la révolution française, mais c'est une référence incomplète. Pour bien comprendre ce qu'implique le numérique, il faut prendre "les révolutions" : la révolution anglaise et la révolution française.
La révolution anglaise, elle est industrielle, et elle bouleverse les méthodes de production. Au milieu du XVIIIe siècle, on passe d'une production purement humaine (c'est à dire que la force de travail dépendait du nombre d'humains au travail) à une production qui s'industrialise, bouleversant les rapports de production et donc les rapports sociaux de production.
C'est cette modification des rapports de production, du processus productif, qui entraîne une modification des rapports sociaux, dans un contexte particulier qui mènera à la révolution française. De plus, on parle d'une période de 10 ans, mais le peuple de l'époque, qui a permis la révolution, devient majoritairement réactionnaire à partir de 1793. Mais c'est un détail.
Ce qu'il faut retenir de ces révolutions dans le cas qui nous intéresse, c'est que ce sont les modifications des moyens et méthodes de production qui entraînent une modification des rapports sociaux. Pas l'inverse. C'est un élément clé dans la compréhension du processus révolutionnaire.
Ensuite, tu parles de démocratisation d'Internet. Je dois m'inscrire en faux par rapport à ce constat. Il ne faut pas confondre démocratisation et massification. Il y a un moyen simple de déterminer s'il s'agit d'une démocratisation ou d'une massification. La démocratisation, c'est lorsque, avec un prisme d'analyse particulier, on a autant de personnes au départ qu'à l'arrivée. La massification, c'est lorsqu'on a un nombre plus grand au départ qu'à l'arrivée.
La confusion est répandue et entretenue. Pourquoi n'est-on pas en présence d'une démocratisation d'Internet et, plus particulièrement, du numérique ?
Si chacun a aujourd'hui accès à Internet, peu comprennent ce qu'il en est et les enjeux politiques et sociaux associés. Ceux qui FONT Internet sont encore moins nombreux (alors même que la technique pure permet que tout le monde puisse le faire) et n'ont, globalement, aucun intérêt à éduquer les utilisateurs. Nous sommes donc en présence d'une massification d'Internet, et non d'une démocratisation.
Or la démocratisation est une condition nécessaire à la révolution politique. La massification, c'est la contre-révolution, car on perpétue une élite, qui a tous les éléments pour assoir son pouvoir sur le reste de la population. C'est en particulier vrai dans l'éducation (oui, si vous pensiez que l'école républicaine était un vecteur de démocratisation des savoirs, c'est fondamentalement faux), et ça l'est tout autant aujourd'hui en matière de numérique.
Non seulement la "démocratisation d'Internet" n'est pas terminée, mais elle n'a même pas commencé. Et tant qu'on continuera de concentrer les éléments entre les mains de gros concentrateurs de données (capitalistes, du coup), elle n'arrivera pas. Nous sommes donc en présence d'une contre-révolution en puissance, affirmant l'emprise d'une élite sur la population.
Soyons clairs. Internet est une révolution technique. Elle permet de dégager des profits énormes en interconnectant et réduisant les distances entre les différents moyens de production. Tout comme les révolutions industrielles, Internet et le numérique modifient considérablement le processus productif, en éliminant toujours plus d'humains de l'équation de production.
"Mais tu parles de la première révolution industrielle, mais pas la deuxième, elle n'a pas eu d'impact alors..." pourriez-vous dire. Je parle de la première révolution industrielle parce que l'exemple cité dans le shaarlien d'origine était la révolution française, et que ces deux révolutions sont liées. Mais la deuxième révolution industrielle (celle de l'électricité et du pétrole) n'est pas sans impact, bien évidemment, sur l'aspect social de la société. C'est de cette deuxième révolution industrielle que naîtra l'idée de communisme, par Marx et Engels, que naîtront les syndicats de travailleurs, de la conceptualisation du prolétariat. C'est un bouleversement social au moins aussi important que la révolution française.
Alors quel sera l'impact social et politique d'Internet ? Pour en avoir une idée précise, il faudrait déjà que l'impact d'Internet au niveau du processus productif soit assez clair, alors que ce n'est pas un élément terminé aujourd'hui. Cependant, comme lors des révolutions industrielles précédentes, les inégalités augmentent. Il y aura donc un impact social et politique d'Internet à une échelle encore inégalée. La question est : est-ce que ce sera une révolution ou une contre-révolution ? J'ai donné des éléments de réponse au dessus. Ça part mal. Ça n'est jamais parti aussi mal. Demain, Internet servira au contrôle des populations. C'est déjà le cas dans certains pays, c'est parti pour être le cas en France, et ça ne s'arrêtera pas facilement.
Mais ça peut s'arrêter. Rien n'est joué, car rien n'est jamais terminé jusqu'à ce que le peuple décide que c'est terminé. Il faut faire de la vraie démocratisation d'Internet, démystifier le numérique, intégrer les "déconnectés" à la société qu'on veut construire, faire de l'éducation populaire y compris sur ces sujets, sensibiliser, mobiliser, financer et renforcer nos fers de lance.
La question sociale qui nous est posée ne se résoudra pas d'un coup, elle ne se résoudra pas simplement (et tant pis pour les partisans du "revenu de base/solution miracle"), et on va tous en chier. Parce qu'en face, ils ne vont pas se laisser faire, ils ne se laissent jamais faire. Ça commencera à bouger, à être vraiment bénéfique pour nous, lorsqu'on leur aura repris le terme "révolution" au marketing pour le remettre dans nos bouches.
Parce que "révolution" dans leur bouche, c'est pour nous vendre leur rêve.
Dans nos bouches, la révolution, c'est pour réaliser les nôtres.
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On peut aussi écrire à Mozilla pour leur dire, par exemple.
Ce qui demande encore plus de temps de préparation :p
Là encore je cite que ceux qui m'ont marqué dans les livres que j'ai lu...
Il y en a encore plein d'autres un peu partout ^^
Mais on rencontre cette violence principalement dans les livres les plus anciens, fondateurs. Le Pentateuque (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome), commun aux 3 principales religions monothéistes, est très violent. Les évangiles le sont un peu moins, mais ont été écrit bien plus tard.
En réalité, on retrouve quelque chose de commun là dedans : une religion se crée avec des propos violents d'un Dieu considéré comme tout-puissant et imposant par la force sa volonté. Par la suite, les textes, interprétations, rapports, etc. sont beaucoup plus... nuancés, disons.
L'intérêt, cependant, n'est pas dans la lettre.
Dans l'article original, il n'est nulle part fait mention de l'interprétation qui est faite, par les musulmans, de ces sourates. Or c'est là tout l'objet de l'islam.