Pour casser le droit de grève, H. Reinier (avec la complicité de la SNCF) envoie des intérimaires protégés par la police. C'est explicitement interdit par la Loi, mais les médias ne parlent que des poubelles qui débordent et des voyageurs mécontents.
9,98€ de l'heure, avec une prime repas de 1,9€, pour commencer à 4h du matin et en plus des affectations qui peuvent changer à la dernière minute... Et le problème ce sont les personnes qui font grève, sérieusement ?
Je pose ça là.
Ah tiens, sous le coude, je vais y jeter un œil.
Vous DEVEZ voir cette vidéo (6 minutes, vous pouvez).
Johnny, monument de la musique française, et particulièrement du rock, est mort. Ça, on ne peut pas y échapper. Je ne l'appréciais pas particulièrement, mais c'est une contribution importante au patrimoine collectif qui vient de disparaître.
Je ne pensais pas que ça m'attristerait.
Ça m'attriste parce que c'est le jour d'après la mort de Monsieur d'Ormesson, un des rares personnages de droite respectable.
Ça m'attriste parce que c'est l'anniversaire de la mort de Malik Oussekine, étudiant de 22 ans tué par la police. C'est environ la dernière fois que des policiers seront à peu près sanctionnés pour avoir commis un meurtre (5 et 2 ans de prison avec sursis, ça va pour un meurtre ; bizarrement là il n'y a personne pour parler de "laxisme de la justice"). Depuis, ils peuvent tuer, violer, agresser sans être vraiment inquiétés. On n'a plus de voltigeurs, mais on a la BAC. Et Zyed, Bouna, Vilhelm, Adama, Rémi, Houcine, Théo, Curtis, ...
Mais maintenant, le 6 Décembre, ça sera Johnny. Il ne pouvait pas choisir un autre jour, non ? Le 7 Décembre il n'y avait rien.
#sarcasme
Est-ce que j'ai besoin de rajouter quelque chose ?
"Des statistiques de l'ONU montrent que s'attaquer à Pierre Rabhi provoque autant de commentaires négatifs que quand on s'attaque à Étienne Chouard ou à l'UPR. D'ailleurs si ça se trouve, c'est les mêmes personnes qui gueulent à chaque fois."
"Je trouve que sur les deux, t'as l'air d'un gros con de touriste allemand. Mais sans vouloir te vexer."
La terrible liste qui montre, horriblement, l'ampleur des meurtres conjugaux en France.
Le foutage de gueule LOL du jour.
Voici 2 Unes de l'Usine Nouvelle, à gauche le numéro classique de la semaine, à droite le hors série de Novembre.
On notera donc que "des acteurs se mobilisent pour soutenir les femmes et valoriser leurs réussites. Il y a urgence" cette semaine, mais qu'on parlera donc d'ingénieurs, illustrés par un mâle (blanc) en chemise blanche, qu'on interviewera un PDG, etc.
Comme si on n'allait pas voir l'hypocrisie crasse derrière tout ça. Enfin, de toute évidence, pas grand monde ne la voit, ils ont peut-être raison au final.
Oh, et évidemment, les "réussites" desdites femmes ne valent donc que parce qu'elles sont valorisées par des hommes, les "acteurs", et c'est (a priori) un homme qui met le bout de rail salvateur alors que la femme de l'illustration est sur la pente descendante (laquelle ?). Bref, "des acteurs se mobilisent", mais pas L'Usine Nouvelle.
"Mais c'est quoi le problème avec L'Usine Nouvelle ?" : bah outre sa défense d'une vision libérale du travail, son hypocrisie crasse. Ou son incompétence, au choix.
(Heureusement, on est aussi abonnés à Néon)
"Surtout, le DSM apparaît comme un moyen de faire rentrer dans la norme ceux qui seraient jugés « déviants » – une part de plus en plus grande de la population. Ces « mal ajustés » de notre société orientée vers la rentabilité économique, où l’individu se doit d’être performant et adaptable. Enquête sur un processus de normalisation qui, sous couvert de médicalisation, façonne les individus."
"Avec ses critères toujours plus larges et ses seuils toujours plus bas, le DSM fabriquerait des maladies mentales et pousserait à la consommation de psychotropes, estiment ses détracteurs."
"Les critiques du DSM mettent en avant la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques. [...] Et ont noué à partir des années 80 des liens étroits avec les psychiatres influents, à commencer par les rédacteurs du DSM : 70% des auteurs ont ainsi déclaré avoir des rapports financiers avec les labos [2]. Les ventes d’antidépresseurs et de neuroleptiques aux États-Unis représentent 24 milliards de dollars. [...] Avant d’être un outil de diagnostic de maladies mentales, le DSM ne serait-il pas plutôt un dispositif de normalisation des conduites, dans une société orientée vers la rentabilité économique ?"
"Se contenter d’observer les comportements pour établir un diagnostic permet d’échapper aux biais culturels, moraux ou théoriques des différents cliniciens. Mais cette standardisation se fait au prix d’une grande simplification de la complexité des problèmes rencontrés en psychiatrie."
"Un comportement qui doit avant tout être conforme à la norme. « Il n’est pas anodin que le DSM n’emploie pas le mot "maladie", qui renvoie à la souffrance ou à la plainte émanant du patient, mais le mot "trouble", qui est la mesure extérieure d’une déviation de la norme, souligne le psychiatre. Le trouble, c’est ce qui gêne, ce qui dérange »."
"Sa référence devient la norme sociale. Avec ce paradoxe : la psychiatrie exerce son pouvoir médical non plus sur la maladie, mais sur l’anormal."
"Et des « paraphilies » (pour ne pas dire « perversions »), telles que le masochisme et le fétichisme, demeurent dans la catégorie des « troubles sexuels », témoignant de la culture puritaine américaine dans laquelle baignent les auteurs, et à laquelle la population est invitée à se conformer."
"Le DSM non seulement reflète les normes sociales du moment, mais les renforce en les transformant en normes médicales."
Finalement, pas besoin de créer de dystopie...
"L’individu doit « fonctionner » correctement dans l’entité qui le subordonne : l’entreprise, l‘école, la société. C’est cela que l’Échelle d’évaluation globale du fonctionnement (EGF) du DSM-4 (datant de 1994) se propose de mesurer. Êtes-vous au « top » de votre « fonctionnement social, professionnel ou scolaire ». Ou celui-ci subit-il une « altération importante » ou « légère » ?"
"Autrement dit, « être capable de s’adapter aux contraintes sans jamais questionner le bien-fondé ou la justice de la situation, voilà ce qui est attendu de quelqu’un de "normal", résume Olivier Labouret. Le DSM reflète l’idéal transhumaniste de l’homme que l’on peut programmer et améliorer pour qu’il soit compétitif sur le marché du travail »."
Remplacez un lien Youtube par Hooktube et ne vous laissez pas tracer par Google, chargez directement la page et ayez un lien direct pour télécharger la vidéo. Si ça c'est pas top !
(via sebsauvage)
Il y a plus de 10 millions de m² inhabités dans la capitale, entre les locaux vides (des sociétés ou des logements) et les résidences secondaires utilisées 2 mois sur 12.
À quand la réquisition ? Il y a pourtant un droit, le DALO, dont le terme "opposable" ne vaut que peu de choses. À quand l'extension de son pouvoir face au droit de propriété ?
Même si, la solution, on la connaît, est l'abolition de la propriété lucrative et la socialisation de ces logements.
Et pendant ce temps là, dans la capitale de la cinquième puissance mondiale, puissance qui n'a jamais été aussi riche de toute son histoire, des enfants dorment dans le froid, aux pieds d'immeubles vides possédés par les riches.
Un ancien socialiste qui préfère les nationalistes aux communistes...
Laval, sors de ce corps.
Voilà voilà...
Ah oui d'accord. On lâche les freins, ayé.
"Je ne me résignerai jamais. Parce que la solidarité n’est pas qu’un mot. Le partage doit être inévitable : on n’a pas le droit de se dérober au rendez-vous de l’Histoire."
"La mairie nous avait donné un double de la clé du cadenas qui condamne l’accès à la place. Ça fait 34 ans qu’on est là. Ça n’a jamais gêné personne. Et tout à coup, voilà que la police arrive hier, et nous dit « c’est fini, maintenant. Il faut partir, il faut s’en aller »."
"(Faudrait que la mairie de Toulouse fasse quelque chose... Faudrait que les gens lui écrivent... faudrait... arghhh... si seulement les gens avaient le mail de la mairie... http://www.toulouse.fr/contact )"
Des discours enflammés ET des bagnoles qui crament !
Un tigre est abattu dans son habitat naturel, Paris.
Oh, wait.
À quand des cirques sans animaux ?
C'est une belle histoire.
Est-ce que les ambulancier⋅e⋅s pourront toujours faire ça lorsque leur temps sera compté et analysé à la minute près pour "ne pas faire de gras et d'actions non-productives" ?
"parfois il faut juste un peu d'empathie pour faire la différence"
(via Clo)