Ça serait tellement ça.
Je vais encore le répéter, mais il faut se méfier des graphiques, des statistiques, etc. Il y a des règles à respecter, et ce n'est pas pour rien.
Le non respect des règles des illustrations graphiques entraîne un biais de présentation, et donc une corruption de la façon dont on perçoit le problème.
On compare nos scénarios ? J'en ai aussi, et j'ai autant de temps que toi :p
Ce que je pointais, c'est que la réaction est absolument normale et ne s'applique pas qu'à l'informatique. Ce que l'informatique a de spécifique, c'est qu'elle est partout, en effet. Mais le rapport à l'idée, au concept, à l'outil, est le même que pour un autre. Et c'est un problème car c'est un outil de tous les jours et de plus en plus d'aspects de la vie quotidienne, je te l'accorde bien volontiers.
Un petit bouton à ajouter aux claviers :p
(via Oros)
La messe est dite.
(pardon, il fallait que je la fasse :p)
Ah, l'informatique et son aura mystique...
Enfin. Presque.
On est tous capables de voir une machine fonctionner. On est tous capables d'écrire dessus.
Mais quelle serait notre réaction devant une presse à forger qui part en vrille ? Ou une affuteuse ? Ou un tour ? Ou un massicot ? Ou devant un four à refusion qui a un comportement anormal ?
Environ la même que la personne dans ce tweet, je suis prêt à le parier. Mais sur un ordinateur, il n'y a pas le gros bouton rouge d'arrêt d'urgence, pas de bouton "panique". Un ordinateur est une machine compliquée, qui n'est pas accessible à tout le monde, car tout le monde n'y a pas d'intérêt.
Après avoir lu ça, qui a fait une recherche pour savoir ce qu'est un massicot ? Bon, ça encore, ça va. Mais une recherche sur "tour", ça donne quoi ? Environ la même quantité d'information que "comment marche un ordinateur". En moins spécifique je vous l'accorde :p
Il n'y a bien que Taubira pour tenir des propos réellement de gauche au gouvernement.
Ça change de Valls qui d'une main pointe l'extrême-droite et de l'autre lui flatte la croupe...
(elle n'est pas socialiste, ça aide ^^)
Mettez à jour vos produits VMware.
Encore une bonne raison de faire de la redondance sur des systèmes différents (ce qui est tout à fait possible quand on a des machines virtuelles).
Une liste de termes expliqués avec l'exemple de la lessive. ^^
Ça, c'est dit. Est-ce que ça changera le fait que les médias jouent le jeu du FN ? Malheureusement non.
Un article intéressant, mais pas forcément pour ce qu'on pourrait croire.
"Pour réussir à faire changer quelqu’un d’opinion, il faut d’abord montrer en quoi il a raison, pour ensuite le convaincre sans qu’il n’ait jamais à reconnaître son erreur. Et pour ce faire, il faut jouer sur ses émotions en devenant son allié, et non lui asséner des arguments raisonnables allant à l’encontre de ses convictions."
En fait, cette méthode s'appelle "manipulation". Alors, oui, c'est efficace. Évidemment. Mais est-ce souhaitable ?
Quelle que soit la cause défendue, la manipulation ne fait pas partie des moyens acceptables.
Dans le cas qui nous intéresse, le procédé présenté est, de plus, un des plus dégueulasses. Mais comme il vient après une introduction un peu technique et amusante, on passe sans la voir.
Tout d'abord, on place la victime dans un état de confort, celui de ne pas être contredite, cela afin de susciter un a priori favorable du manipulateur. Ce confort ne sera jamais remis en cause ni attaqué, c'est la base même du marketing : ne jamais paraître aller à l'encontre des convictions de la victime.
Ensuite, il est préconisé de jouer sur les émotions de la victime, en se faisant passer au besoin pour son allié, même si on ne l'est évidemment pas vraiment. Au lieu d'un discours rationnel jusqu'ici vanté, on encourage la victime à se baser non pas sur l'usage de la Raison, mais du ressenti, car c'est un lien très fort, intime, d'une personne.
Est-ce là un bon fondement pour un débat raisonné ou pour l'usage de la Raison ? Non. Car cela résulte en une victime qui se laissera guidée par ses émotions et pensera faire usage de Raison, qui n'acceptera jamais la contre-argumentation et ne saura pas reconnaître ses erreurs. Or il s'agit là de fondamentaux pour établir un débat et une société démocratiques.
Il n'existe pas, jamais, pour n'importe quelle raison, de bonne manipulation lorsqu'on prétend agir comme allié ou ami.
Oh, et bien sûr, à la fin, vous trouvez le petit texte qui va bien pour vous dédouaner de tout mauvais acte et soulager votre conscience hein. En effet, vous manipulez, jouez avec les sentiments, mais au final "vous réussirez à aller au delà de votre propre biais de confirmation", alors, hey, tout le monde y gagne hein ?
Pour convaincre des gens, la manipulation marche parfaitement. Pour construire un monde meilleur, il faut trouver autre chose.
Google : du "Don't Be Evil" aux méthodes de mafieux.
On a trouvé un truc. On ne sait pas encore ce que c'est (et il est très très très très très peu probable que ce soit un signe d'intelligence extraterrestre), mais c'est intrigant. Et très intéressant.
(mais c'est certainement pas une structure extraterrestre) (oui, je sais, dommage)
Quelle merde ce truc...
C'est très pratique... Mais ça exploite bien plus les humains. En effet, lorsque vous passez à la caisse du supermarché, vous avec la personne en visu, s'il se passe quelque chose, un contre-maître qui dépasse les limites ou quoi, vous pouvez intervenir (ça m'est déjà arrivé plus d'une fois), vous interposer, rappeler la loi, etc.
Avec le supermarché en ligne, non. Et du coup, les patrons en profitent, évidemment. La cible : les jeunes, principalement. Précaires, évidemment. Individualisme encouragé par la direction, pressions diverses et inhumaines, syndicalisme interdit bien évidemment.
Ah, les joies de "l'économie numérique"...
Un pot commun pour aider les salariés d'Air France poursuivis pour défendre leurs emplois.
Un des rares articles en français sur la protestation contre l'augmentation des frais d'inscription à l'université en Afrique du Sud.
En Afrique du Sud, des étudiants protestent contre l'élévation des frais d'inscription en université publique (l'équivalent de 2000€ pour une L1, contre quelques centaines d'euros en France).
Ces frais empêchent les classes les plus pauvres d'accéder à l'université. En Afrique du Sud, les classes les plus pauvres sont constituées en immense majorité de personnes non-blanches.
La fin de l'Apartheid n'a pas réglé les problèmes d'égalité, et se sont toujours les mêmes populations qui sont exploitées, et la même population qui domine. Les lois et les termes changent, la réalité, moins.
Et lorsque des étudiant⋅e⋅s dominé⋅e⋅s veulent avoir accès à l'université, on leur répond avec des flics, des gaz, des flashball, des grenades flash.
Un pauvre, ça se tait.