Bim.
Liste des députés européens français ayant voté contre l'avortement au Parlement Européen, entre autres (http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-%2f%2fEP%2f%2fNONSGML%2bPV%2b20150310%2bRES-RCV%2bDOC%2bPDF%2bV0%2f%2fFR&language=FR)
(petite correction cependant : Joëlle Bergeron n'a pas voté contre mais s'est abstenue)
C'est tellement beau.
Personne ne devrait être empêché de danser, ou moqué pour ça.
Bien joué.
(via plein de monde)
Bah, c'est de l'amélioration continue :p
Et comme je le disais en privé, l'important quand on se fait avoir c'est de rectifier le tir. Et ce n'est pas forcément évident de dire "je me suis trompé", il est bien plus facile de chercher une pirouette, de reporter la faute sur les autres ou tout bonnement nier qu'il y a un problème.
Le vrai problème, au final, c'est quand tu partages essentiellement/fréquemment ce genre de liens puants.
Oui, pan sur le bec.
Je n'ai pas du tout vérifié ni les sources, ni même le site. J'ai vu passer ça sur shaarli.fr avec un nombre de repartages conséquent, et voilà. J'ai même pas regardé qui l'avait partagé en fait.
Surcroît de boulot dernièrement (ce qui explique le taux de publications en baisse et, partant, la ""qualité éditoriale""), j'ai tout juste le temps de manger, je dors assez peu et je préfère me concentrer sur un article/sujet que je vais tenter d'approfondir plutôt que de multiplier les liens.
Mon antipathie envers les Chirac et Douillet a fait le reste.
Ça n'excuse pas, mais ça explique. Avec mes excuses donc.
J'ai édité le lien d'origine et publié le lien vers hoaxbuster.
Et pan, sur le bec, ça m'apprendra à ne pas vérifier un lien.
Ah bah elle voulait partir faire un tour ^^
Le gros coup de flip n'empêche XD
Ah sinon : le FN a perdu une ville.
Les médias n'en ont pas beaucoup parlé hein ? C'est beaucoup moins spectaculaire qu'un FN qui arrache une ville je suppose.
Pour ceux qui en doutaient encore, "Sociétés" est une bouse.
Avec la petite attaque ad hominem qui va bien de la part d'un défenseur (et membre) de la revue, évidemment...
Rouge et violet.
Je vous emmerde.
Pour le coup, je donne pas aux pièces jaunes. Parce que je me méfie des Chirac et de leurs copains. À raison, il semblerait.
(via plein de monde)
edit : qui est un hoax donc : http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/pieces-jaunes-pour-une-amende ça m'apprendra à ne pas faire un seul check sur une info sous prétexte qu'elle est reprise par plein de monde tiens ^^
Oubliez donc, site bien puant en plus.
Ah ouais la vache... Ça c'est de la table de bataille ^^
Pas mal.
Mention spéciale à "ceux qui disent tout haut ce que peu de gens pensent tout bas".
Désolé, mais la ressemblance hein, en plus concernant ce parti, j'ai pas pu m'en empêcher.
En même temps, je suis archi-nul en modification de photo, comme vous pouvez le voir, mais ça me fait rire ^^
Je rebondis juste sur "ce n'est pas parce qu'un personnage historique à été un vigoureux défenseur de la colonisation que tout le reste de ses actions, prises de parti, discours sont à condamner: ça s'appelle jeter le bébé avec l'eau du bain".
Pour le coup, ce n'est pas ce qui est proposé, il me semble. Le fait de ne pas parler DU TOUT des autres aspects d'un personnage le sanctifie. Pourquoi ne pourrait-on pas, au contraire, parler de TOUS les combats d'un personnage historique ? Parce que dépeindre que les "bons" côtés, ça ne facilite pas la compréhension de l'Histoire, bien au contraire. De plus, il ne s'agit pas de juger, justement.
Et puis, il y a là un choix politique. On décrit Ferry comme quelqu'un de fondamentalement bon pour notre société, mais on ne manque pas d'aborder tous les côtés de Staline ou Lénine.
Il y a là un choix politique qui est déjà fait. Il ne s'agit pas d'éviter d'aborder l'histoire de Ferry et sa contribution à la société, mais d'instruire les futurs citoyens en leur expliquant qu'il n'y avait pas de héros fondamentalement bons, et que, du coup, ce n'est pas la peine d'attendre un sauveur vertueux.
(notamment lorsqu'on ne manque pas d'aborder les "points noirs" des alternatives à la société actuelle)
Dans l'esprit d'un citoyen, je trouve que ça pèse pas mal, quand même.
Je vois. En même temps, les combats des hommes et des femmes ayant fait l'Histoire, c'est de l'éducation populaire. Les "grandes dates", c'est l'éducation nationale, celle faite par les victorieux, les bourgeois. Il est évident qu'on ne va pas apprendre aux enfants les combats de Jaurès (on dit juste que c'était un "grand humaniste"), on ne va pas apprendre la lutte des classes (sinon, comment prétendre qu'elle est "fini", ou "qu'on n'y croit pas" ?), le fait que la Révolution Française est "juste" le remplacement de la noblesse par la bourgeoisie de l'époque qui s'était constituée à son détriment et a pris le pouvoir, qu'elle n'a pas été faite "pour le peuple" mais "pour les bourgeois" et que c'est pour ça que dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 on a la liberté de possession privée sans borne, ce qui permettra au capitalisme et au pendant économique du libéralisme de prendre définitivement possession de tous les moyens de production, etc.
Mais au delà des profs d'Histoire qui peuvent susciter un intérêt quand ils digressent et sortent du programme pour parler d'une autre Histoire, celle qu'on n'aborde pas, il y a aussi un moyen de s'intéresser à ce qu'il s'est passé. Et c'est un truc très très con hein.
J'ai vécu 19 ans à Villeneuve-Saint-Georges. Et à la gare, dans un coin, tu as (ou avais) une plaque "en mémoire de Marcel Marchand et Paul Louvet, ouvriers villeneuvois tués lors de la grève de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges le 30 Juillet 1908" (ou quelque chose approchant).
Et à un moment tu tires un fil. Tu te renseignes sur ce qu'était cette grève, pourquoi et comment on peut tuer des ouvriers (pour t'apercevoir que c'est monnaie courante, encore aujourd'hui), que cette grève marque la fin du courant révolutionnaire de la CGT, qu'elle cristallise la relation entre Jaurès et Clemenceau, etc.
Et enfin, tu vois tou(te)s les politiques se succéder et détricoter tout ça, revenir en arrière, en prétendant que "c'était le bon temps, mais maintenant c'est fini" (oui, c'était le "bon temps" de mourir pour avoir un salaire qui te permet de vivre), le tout soutenu par des personnes sans culture politique ni historique qui prétendent qu'il faut "être rationnel", te sortir des "yakafokon" et des solutions soit-disant "faciles" et "évidentes", te soutenir qu'elles "ne font pas de politique", que "le politique c'est mal". À ce moment, tu sais que ce ne sont pas ce type de personnes qui ont pris les balles, qui ont fait face à l'armée pour avoir des droits qui paraissent aujourd'hui à certains être "du luxe", que ce ne sont pas ce type de personnes qui font évoluer les choses pour le bien commun, même s'ils te soutiennent le contraire. Et t'as juste envie de distribuer de grosses paires de claques et de les ensevelir sous des livres d'Histoire qui retracent l'Histoire du salariat, ses luttes, ses victoires, ses défaites. Et de leur signifier que ce sont EUX, les acteurs de la défaite, qui courbent l'échine devant un patronat qui n'a pas changé de politique depuis 2 siècles 1/2.
Et que cette politique nous tue.
Aujourd'hui se tiennent les états généraux du burn-out. Ce n'est pas un hasard si le nombre de burn-out augmente d'année en année, à mesure que les droits des salarié⋅e⋅s reculent. Il ne sera pas question de s'attaquer aux causes du burn-out cependant (le patronat demandant toujours plus aux salarié⋅e⋅s, pour moins de salaire, être traité⋅e⋅s comme des merdes jusqu'à craquer et être remplacé⋅e⋅s par de la chair fraîche). Non, il sera question de "rénover le système de reconnaissance des maladies professionnelles". On laisse toute latitude aux patrons de rompre les vies des gens, d'engranger les profits faits sur leurs dos (avec toujours moins de "charges" i.e. de cotisations sociales), et c'est à nous, la collectivité, de payer pour réparer les dégâts.
(OK, je digresse, mais bon, voilà)
C'est à dire ? Tu n'as jamais entendu parler de la catastrophe de Courrières ?
Le 10 Mars 1906 eut lieu la plus importante catastrophe minière d'Europe, dans le Nord de la France, à Courrières, où 1099 mineurs furent tués. En quelques secondes, une dizaine de kilomètres de galeries s'embrasent et s'écroulent, et se seront plus de 110 kilomètres de galeries au total qui seront ravagées.
La faute à un coup de grisou, suivi d'un coup de poussier, alors que des mineurs avaient alerté la Compagnie des mines de Courrières sur ce risque quelques jours plus tôt. Cette même compagnie mettra tout en œuvre pour... sauver les installations avant la vie des mineurs coincés dans les galeries, en stoppant les recherches après seulement 3 jours. Les corps des victimes ne furent proposés à l'identification pendant seulement une journée, et les veuves furent expulsées des corons dès le lendemain.
À noter, l'arrivée volontaire de 25 sauveteurs allemands voisins dès le 12 Mars, en pleine crise franco-allemande au Maroc, mieux équipés que les français (notamment de masques à oxygène), mais qui ne purent ramener quasiment que des cadavres.
Lors des obsèques, le directeur de la compagnie et l'ingénieur en chef doivent quitter précipitamment la cérémonie sous les huées et les cris de "assassins". Les familles et mineurs réunis aux obsèques chantent "vive la révolution ! vive la grève !".
Plus de 25 000 ouvriers feront ainsi grève dès le 16 Mars, et celle-ci s'étend à tout les bassins miniers de France et jusqu'en Belgique. Fin Mars, on dénombre plus de 60 000 ouvriers en grève malgré l'envoi de 30 000 fantassins et gendarmes par le tigre Clemenceau pour "calmer la situation".
À cette même période, les sauveteurs allemands remontent, 24 jours après l'explosion, un rescapé (ce mot, picard, remplacera d'ailleurs à partir de cette période le mot "réchappé" utilisé à l'époque).
4 jours avant, 13 mineurs avaient réussis à se frayer un chemin vers la sortie, par leurs propres moyens. Le plus jeune avait 14 ans. Alors même que la compagnie avait déclaré qu'il n'y avait plus de survivants.
Ces familles d'ouvriers sont extrêmement pauvres et font face à la répression implacable de l'armée. Pourtant, la grève durera jusqu'à fin Avril 1906, où la patronat cédera enfin de larges augmentations de salaire.
Le gouvernement, lui, instaura le repos hebdomadaire en Juillet 1906. Ce même repos que veut nous retirer un gouvernement socialiste, sans honte ni gêne, avec la loi Macron, une loi pour le patronat, ce même patronat qui préfère sauver ses installations que des vies humaines.
Parmi les 1099 victimes, on dénombre 242 jeunes de moins de 18 ans.
Ce lien présente l'éditorial de Jaurès dans l'Humanité au lendemain de la catastrophe.