Putain mais non.

Je sais pas par où commencer. En fait, il faudrait un billet entier pour, encore une fois, démonter tout ça, et démontrer l'absence de culture politique et historique qui sous-tend ces propos. Et la méconnaissance de ce qu'est l'antifascisme.

Être antifa, c'est un devoir citoyen, qui part d'un principe de base : les fascistes, au sens premier du terme, veulent une autorité coercitive, l'absence de liberté et, évidemment, d'égalité. La montée du fascisme met directement en danger nos droits les plus fondamentaux. Et, je vais faire mon communiste, le Capital ADORE le fascisme, j'y reviendrai peut-être.

Personne ne prétend que ceux qui votent FN sont totalement infréquentables. On parle bien, dans le cadre de l'antifascisme, d'actions contre des groupes qui se sentent pousser des ailes de haine, tolérés par les pouvoirs politiques en place (au service du grand patronat, donc du Capital, donc facilitant la voie vers le fascisme, vous suivez ?).

"On oublie de dire que les étrangers sont également des consommateurs" : breaking news, ce sont aussi, et AVANT TOUT des ÊTRES HUMAINS. Même s'ils n'étaient pas "consommateurs" (qui doit donc remplacer le statut de "citoyen" dans un société consumériste défendue dans l'article j'imagine) cela ne justifierai en aucun cas les saloperies qu'on leur fait subir ! T'as bon dos d'invoquer "l'humanité" à la fin de ton billet quand tu réduis cette humanité à un simple consumérisme !

Concernant la délinquance, c'est tout aussi facile d'oublier que les plus grands crimes ne sont pas poursuivis : les fameux crimes en col blanc, "sans victime" ; ceux qui mettent des familles entières au chômage au nom du profit ; ceux qui poussent au suicide de leurs salariés et qui prétendent ensuite que "le problème était familial". Jamais poursuivis, jamais condamnés, jamais dans les statistiques.

Il y a une différence, que ne fait évidemment pas l'article, entre l'électeur "pas bien éduqué" et les groupes de fafs qui cassent du noir, de l'arabe, de l'homo TOUS LES JOURS. De plus, l'électeur FN n'est pas qu'un cave incapable de réfléchir et poussé par des pensées primaires. C'est beaucoup trop réducteur et contre-productif de penser ça. Il y a aussi, et ils sont très nombreux, des gens de très bonne éducation, de hautes écoles, etc. Tu comptes aussi leur parler comme à des demeurés (parce que c'est un chouïa le ton de l'article quand même hein) ?

Ce billet pue le manque de connaissance et d'analyse politique, il nie un certain nombre d'éléments fondamentaux (va discuter avec le GUD, va et dis moi comment ça s'est passé) et est extrêmement réducteur. Il est incomplet, ne touche en rien à la complexité des mouvements et pensées d'extrême droite et contient une putain de dose d'angélisme.

Le seul et unique point sur lequel je suis d'accord, c'est qu'on ne lutte pas contre l'extrême droite qu'avec des injonctions. Ça, c'est vrai. On lutte contre ces idées avec l'éducation, la démonstration, l'argumentation. Mais à côté de ça, il y a aussi la traduction, dans le monde réel, de telles idées. Les oppressions qui y sont liées, les coups et les morts. Parce que, oui, Ploum, le fascisme tue. Et la liste est déjà longue. L'antifascisme, non.

Tous les vaisseaux de SF à l'échelle.......

Quand je jouais à Eve online, j'avais déjà vu un Erebus (il attend, genre en exposition).... Et je pilotais un Dominix (avant de piloter un Viator ‑ un blockade runner ‑ et un Helios pour les recon) (oui, je m'étais orienté vers le furtif)... Et bah c'est super impressionnant....

C'est marrant de comparer. Par exemple, j'ai revu dernièrement les Battlestar Galactica. Le vaisseau paraît très grand, et pourtant il l'était à peine plus que mon Dominix dans Eve. La façon de traiter le gigantisme est vraiment différente suivant l'univers dans lequel on se trouve.

Haha, bim ! (bis repetita)

Si vous utilisez nginx avec compression gzip, attention à un bug très très chiant : la liste des mime types concernés par la compression n'est pas donné, comme sur tous les autres serveurs de contenu, grâce à une liste avec des virgules mais grâce à une liste séparée par des espaces.

Si vous utilisez des virgules, vous ne pourrez mettre que 3 ou 4 mime types avant d'avoir une erreur incompréhensible et qui semble sans rapport.

:)

Un point de vue très intéressant sur les stratégies de cache et les logiciels spécialisés là dedans.

J'aime bien le principe du "codé comme en 1975". En gros, les systèmes d'exploitation actuels sont capables de gérer ce qui doit être chargé en mémoire et ce qui doit être laissé sur le disque.

Malheureusement, si le cheminement qu'il décrit est bon, le pragmatisme montre une réalité bien différente. Il y a certes une perte de temps et de calcul possible, mais en définitive, concrètement, les systèmes de cache améliorent grandement les performances. N'importe quel benchmark le montre facilement.

Cela tient au fait que si le kernel est effectivement assez malin pour savoir ce qui doit être mis en mémoire ou pas quand on lui demande, il n'a aucune notion de ce qu'il se passe au delà de ses limites : on lui demande un truc, il le met en mémoire ; c'est plus demandé, il le vire.

Les systèmes de cache ont une vision plus spécialisée, en tenant compte de la manière dont ils vont être sollicités, ce que le kernel est incapable de savoir (et il n'a pas à le savoir).

C'est aussi pour cette raison que les kernels spécialisés n'ont pas besoin qu'on leur rajoute une gestion de cache : ils sont codés pour répondre à un besoin métier/fonctionnel clairement identifié, sur du matériel connu à l'avance. Ce n'est pas le cas des kernels "génériques", qui doivent donc se voir ajouter des systèmes de gestion de cache. Ça occasionne des efforts inutiles, c'est totalement vrai, mais le gain est tout de même largement supérieur à la perte.

Et effectivement, c'est une conception "qui date de 1975", et qui durera encore longtemps. Car un ordinateur n'est pas forcément spécialisé, et il y a donc forcément des pertes. Dans le domaine du cache, un moyen pourrait être d'interfacer le gestionnaire de cache plus directement avec le noyau, mais cela nécessite un développement lourd, couteux, pour des gains potentiellement négligeables.

Alors tant que l'immense majorité des ordinateurs seront génériques, on continuera à "programmer comme en 1975".

Enfin, ceci dit, les SSD règlent une partie du problème. Mais j'aime pas trop mettre du SSD sur un serveur...

Always look on the bright side of life.... ^^

Hahaha ! J'ai explosé de rire ! XD

(via bajazet)

Ahah, pas mal trouvé, j'avoue.

(j'achèterai pas d'iPhone pour autant hein)

(via Timo)

Oui, le crowdsourcing m'exaspère aussi ; sous ses apparences cools se trouve, pour les entreprises, le Graal : le travail gratuit.

Bim.

:/

On nous la fourgue de force ET la procédure pour avoir une Carte Bleue "contact only" est une vraie plaie : une quinzaine de pages à remplir, signer, etc. et la procédure est extrêmement longue.

J'ai toujours pas ma nouvelle Carte Bleue, par exemple (j'étais censé l'avoir il y a 1 mois 1/2 si j'avais choisi une CB avec NFC).

Une petite recette de cuisine. Parce que ça m'arrive aussi de cuisiner ^^

Du Sprite contre la gueule de bois ! J'vais faire des stocks ! :p

J'avoue qu'il y a quelque chose qui me fait plaisir dans cette news : le fait que les gens réagissent, en direct, aux émissions télé. On n'est plus dans un rapport uniquement de consommation, mais un peu plus d'échange. Ça pourrait être bien...

Mais.

Autant on peut trouver des remarques intelligentes et utiles lors des émissions politiques au sens large (je pense à On N'est Pas Couché en particulier, ou Ce soir (ou jamais !)), et même parfois des trucs très pertinents, autant les émissions de télé-réalité engendrent des flots de merde immonde du degré 0 de la réflexion (je pense notamment à Tellement Vrai, qui permet à tout ce que la toile compte de sexiste, islamophobe ou fasciste de déverser leurs saloperies).

Le problème étant, bien sûr, que ce dernier type d'émissions génère beaucoup plus de tweets que les premiers.

Quant à la nouvelle fonctionnalité de Twitter... Mouais.

"Best retards,"

Ça, c'est fait.

(c'est un fournisseur, "ça va")

Et hop, on démonte le mythe de Christophe Colomb.

En fait, c'était un sacré salopard, produit de son époque ou non.

(via sebsauvage)

Ma formation supérieure a été, sur la dernière année, spécifiquement autour de la programmation concurrente.

En lisant le titre, j'ai eu peur : asynchrone, parallèle et concurrence sont en effet des mots qui représentent la même chose (minimiser le temps d'attente et gérer les accès aux ressources) mais d'un point de vue différent.

Pour résumer, on parle de concurrence généralement pour soulever un problème d'accès à une ressource qui ne peut être partagée (l'écriture sur un fichier par exemple), de parallélisation pour parler d'un problème de temps de traitement et/ou de répartition de charge et d'asynchrone lorsqu'on se soucie des temps de blocage lorsqu'on fait des appels extérieurs au programme.

Les problématiques de concurrence deviennent très très vite un beau bordel quand on n'a pas l'habitude, et la gestion des erreurs peut devenir un véritable enfer (si un processus garde l'accès en écriture à un fichier, et qu'il meurt en gardant le token, il se passe quoi ?). De plus, c'est un mode de pensée non-naturel, puisqu'on développe spontanément de manière procédurale. Sauf qu'on n'a pas affaire à de simples automates.

C'est aussi pour cela qu'on trouve pléthore de bouts de scripts procéduraux sur le net, mais très très peu de scripts concurrents. Sauf dans le cas de JS qui est naturellement asynchrone (encore que même là, on trouve surtout des scripts procéduraux...).

"Savez vous que vous perdez actuellement 95% de votre vie privée ?

À cause des publicités qui tracent 4 internautes sur 4 pour voir des conneries mercantilistes !"

Allez bien vous faire mettre. C'est pas un problème d'éducation de la masse, c'est un problème de respect des gens.

Mais c'est très en vogue, l'idée que si quelque chose ne marche pas, c'est un manque de "pédagogie". "La réforme des retraites est impopulaire parce que nous n'avons pas fait assez de pédagogie", "le projet de constitution européenne n'a pas été adopté par manque de pédagogie", etc.

Bande de cons. Si ça ne marche pas, c'est parce que, dans les faits, vous nous attaquez, et donc on se défend. Toute la "pédagogie" du monde n'y changera rien : nous sommes des adultes, plus des enfants.

Je continuerai de bloquer les pubs. Et je vous emmerde.

Bisous.

(via Timo)

Mh. Une réflexion connue mais intéressante sur l'usage d'outils protégeant l'anonymat. Dans un réseau où tout transite en clair, l'usage d'outils d'anonymisation fait que vous êtes plus facilement repérable sur le réseau, même s'il est impossible de déterminer quelle est votre activité.

L'utilisation d'outils anonymisant doit donc être plus répandue.

Un autre témoignage des actions commises par certain⋅e⋅s féministes abolitionnistes (en référence à ce sujet : http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?DJrl9w )

La libération par la violence et la négation des droits humains élémentaires...

J'ai plus d'une anecdote à ce sujet. Rien d'aussi violent ou dangereux que ce que les putes subissent en provenance des prohibo-abolitionnistes, mais des trucs assez dérangeants quand même.

Les bannissements des discussions sur le sujet parce qu'on te déclare forcément "client" (oui, quand on défend les droits fondamentaux de tous les êtres humains et donc y compris les travailleureuses du sexe, on est forcément client, sachez le), évidemment les insultes, les analyses psy voulues blessantes qualitativement inférieures à celles du café du commerce, les menaces de se faire "retrouver et comprendre", etc.

Parfois, régulièrement, ce sont même des gens avec qui on est d'accord sur plein d'autres points, sur un modèle de société plus juste, etc. Et quand le sujet arrive sur la table, on devient la personne à abattre, parfois même pire qu'un faf j'ai l'impression.

Ces gens sont dangereux. Ils utilisent des moyens de fachos (ou de stals, selon le bord politique). Et encore, ce que je raconte là, c'est bien sûr RIEN à côté du quotidien des travailleureuses du sexe et des militant⋅e⋅s. Et pour se protéger, tous, la solution n'est pas de se recroqueviller dans son coin, mais de l'ouvrir, dénoncer leurs agissements, les partager, (nombreuses) preuves et témoignages à l'appui, ne pas se taire, et se serrer les coudes.

Je suis une "victime collatérale", encore aujourd'hui, de ces actions. Sans rien demander, sans proférer un seul propos contre les abolitionnistes, sans, en fait, prendre clairement position. Mais du coup, ça aide à choisir son camp, en plus de la vacuité et l'absence de Raison et de rigueur scientifique des arguments des prohibo-abolitionnistes.

Et puis, après tout...

"On peut douter de tout, sauf de la nécessité de se trouver du côté des opprimés."

"En quoi le numérique peut-il participer au dynamisme de l’éducation artistique et culturelle et à la démocratisation de la création ?"

C'est déjà prendre le problème par le mauvais bout. Comment peut-on parler de démocratisation de la création lorsqu'on tient tant à museler le numérique ?

M'enfin j'imagine qu'il faut déjà s'avérer heureux qu'elle n'annonce pas une nouvelle taxe...

Wow. Ça c'est vraiment pas mal :D

(Ghostery obligatoire pour aller sur ce site hein ; pas moins de 21 trackers)

(via Clotilde)

Je. Heu. What ?!

On m'informe que plusieurs personnes ayant partagé cet article ont reçu des menaces diverses. Je l'avais déjà partagé ici : http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?DJrl9w

Du coup, le diffuser, c'est bien, non ? Ou alors ça compte que quand on parle de choses qui concernent Internet ? Ou alors les putes, on s'en fout, c'est pas des êtres humains ?

(oh oui, attaquez moi <3)

(Pour me contacter, c'est ici : http://www.mypersonnaldata.eu/contact.html )

(bisous !)