Raclure.
"- Excusez-moi, la dictature s'il vous plait ?
"Aujourd'hui, C'est l'anniversaire du naufrage du Titanic.
En 2014, 3400 migrants sont morts en Méditerranée.
L'équivalent de 2 Titanic."
(à propos de mon lien précédent)
En même temps, c'est la seule chose qu'ils comprennent.
Pour obtenir quelque chose d'eux, il faut qu'ils se chient dessus.
(bon, c'est le Journal de Montréal, il y a beaucoup mieux comme site)
On a tendance à dire que les cours de techno ne servent à rien, qu'il n'y a pas de raison d'enseigner cette matière à tout le monde.
J'aimerai juste souligner qu'aujourd'hui, ces cours m'ont permis, à moi qui ai suivi une filière générale puis scientifique, d'économiser 299,5€.
Simplement en remplaçant un condensateur à 50 cents grillé dans ma machine à laver.
Alors bon, ce n'était pas une soudure vraiment dans les règles de l'art (j'ai pas tout nettoyé l'étain d'origine, ça me saoulait un peu et la pompe à dessouder voulait pas prendre le reste ^^), mais je crois que ça tiendra :p
Et donc les cours de techno, ça sert, parce que, certes il doit y avoir trouzmille vidéos expliquant la soudure au fer à souder sur Internet, mais rien ne vaut la manipulation. Ça revient vite.
(alors bon, là c'était une machine à laver, il n'y a rien de dangereux, mais ne tentez surtout pas l'expérience avec un four à micro-ondes si vous ne savez pas exactement ce que vous faites) (ça semble évident, mais je préfère le dire quand même)
HBO disait un grand "merci" aux pirates qui regardaient la série (car c'est ce qui a fait sa popularité, ils en sont conscient) mais n'est pas content lorsqu'un contenu fuite.
Et je dois avouer que je comprends : c'est une chose de diffuser un contenu qui a été déjà diffusé par le producteur, c'en est une autre de diffuser, avant sa sortie, un contenu qui est programmé à la diffusion.
Ce que l'article ne précise pas, c'est que les épisodes qui ont fuité sont de très mauvaise qualité, alors que le contenu "piraté normalement" est en général disponible en HD.
Cela permettra au moins aux sous-titreurs de travailler en avance de phase pour proposer des traductions de bonne qualité lors de la sortie de ces épisodes ;)
Petite palme pour : "Nous avons cherché l'expression la plus polie pour parler de la réponse à ce point n°5, et nous avons trouvé : "foutage de gueule total". Comment voulez-vous exercer un recours contre une mesure de surveillance alors que par définition, vous ne savez pas que vous êtes surveillé par l'Etat ?"
Énorme XD
C'est tellement ça. (non parce qu'on est d'accord que BFNTV et RMC, c'est le niveau zéro de la déontologie hein ?)
La déclaration commune des acteurs numériques français contre la Loi Renseignement.
"Rarement un texte de loi aura autant fait l'unanimité contre lui : le Conseil d'État, la CNIL, l'ARCEP, le Défenseur des droits, le patron de la commission de surveillance des écoutes téléphonique, le juge anti-terroriste Marc Trevidic ont unanimement émis des réserves sur ce projet de loi."
À faire tourner et à signer.
Bouffon.
Franchement, on se demande vraiment qui est le terroriste dans l'histoire...
La version alpha 0.11 est prête et en ligne avec :
Les niveaux de difficulté (toujours calculés pour le moment mais il est prévu qu'il puisse être défini par le joueur) ont aussi été revus pour préparer l'arrivée de nouveaux ennemis et la reconquête des colonies, ils sont désormais au nombre de 5 :
Et au pur niveau technique, rajout d'une protection CSRF.
Enjoy :)
N'hésitez pas à faire des retours.
Je vais simplement reprendre l'extrait de Riff :
"C'est que lorsque Val rejette les déterminismes sociaux au non de la responsabilité individuelle, il ne fait pas que rejeter la possibilité d'une démarche scientifique qui cherche des explications : il impose aussi certaines explications. Faisons pour le comprendre un petit raisonnement par l'absurde. Supposons, comme nous le suggère Philippe Val, que l'on ne considère que la responsabilité individuelle et que l'on exclut du champ des explications les "déterminismes sociaux". Posons-nous alors la question : qu'est-ce qui peut expliquer, par exemple, les meurtres à Charlie Hebdo ? La réponse que le pseudo-intellectuel voudrait attendre est "l'Islam radical". Mais ce serait là pécher par déterminisme social : après tout, les terroristes n'avaient qu'à résister à la radicalisation ! La seule réponse possible dans ce cadre de réflexion absurde, c'est qu'ils sont devenus terroristes par leur propre faute, parce qu'ils étaient fondamentalement mauvais... Le refus de l'explication sociologique conduit à embrasser d'autres explications qui placent le mal dans le cœur des individus. Par exemple, dans la biologie ou dans leur culture... on pourrait penser, alors, qu'ils font partie d'un groupe d'individus qui sont tous mauvais... et voilà comment en suivant le raisonnement de Val on retombe sur le racisme et l'antisémitisme qu'il pensait dénoncer...
"Si vous n'avez qu'un marteau, tous les problèmes ont la forme d'un clou" disait (approximativement) Abraham Maslow. Quand on n'a que la "responsabilité individuelle" comme explication, quand c'est le seul outil dont on dispose, il est difficile d'imaginer une autre réaction, une autre solution, que la sanction individuelle. Il est difficile de ne pas penser que certains individus sont simplement mauvais et que l'on ne peut rien faire d'autres que les punir... et s'il s'agit d'un groupe d'individus, on peut facilement imaginer où cela mène. Cela est difficile parce qu'on ne peut pas voir d'autres causes sur lesquelles agir, et faute de les voir, on se prive simplement de la possibilité d'agir sur elle.
La sociologie a vocation, au contraire, à enrichir notre boîte à outils de nombreux autres instruments. Elle rend visible des chaînes causales plus longues et plus complexes, et multiplie donc nos moyens d'agir. Suivant les mots fameux de Charles W. Mills, on peut, grâce à elle, à cesser de voir seulement des "problèmes individuels" pour penser les "enjeux collectifs". En étendant les chaînes de causalité au-delà du seul individu, la sociologie nous permet de nous interroger sur d'autres façons d'agir et de réagir, d'autres façons de faire face aux problèmes, et le plus souvent d'y faire face collectivement, en considérant, par exemple, que le chômage n'est pas juste le problème des chômeurs mais l'affaire de tous ou encore que le racisme ne se limite pas aux néonazis mais peut être le fait inconscient de tous. Elle a donc bel et bien des conséquences importantes sur la façon dont nous pensons la responsabilité. Mais, contrairement à ce que "pense" Val, elle nous permet d'être plus responsables, de nous-même et des autres. Elle nous responsabilise, littéralement, en nous obligeant à nous poser sérieusement certaines questions : "quelles sont les causes de ce phénomène ? comment pouvons-nous agir dessus ? que devons-nous faire de la responsabilité ?". Au contraire, l'affirmation qu'il n'y a que la responsabilité individuelle qui compte est, elle, deresponsabilisante : rien à faire, pas de question à se poser, c'est la faute des autres, du mal ou de "pas de chance". "
(mâle blanc cisgenre valide qui écrit ci-dessous, lisez et diffusez plutôt le lien original hein)
Oui, on fait des erreurs. Oui, il faut les relever, et s'en excuser le cas échéant. Ce n'est pas un exercice facile, mais c'est, à mon sens, le seul moyen de construire, ensemble, la société. Et la déconstruction de l'existant est un processus lent, qu'on accomplit chacun⋅e à un rythme différent (et, a priori, plus rapidement en fonction du nombre d'oppressions qu'on subit).
Nous sommes tous humains et nous avons tous une manière particulière de comprendre les choses. C'est aussi pour ça qu'on s'organise "en réseau", car on côtoie naturellement les personnes avec qui l'expression des idées et arguments correspond à notre façon de les recevoir (c'est d'ailleurs en cela le travail de fourmi du militantisme : faire passer un message de la manière dont l'interlocuteur est le plus susceptible de le prendre en compte, et ça ne se fait pas en 15 secondes, et c'est d'autant plus long que l'idée va à contre-courant du système en place).
Bien évidemment, la trahison est un des sentiments qui déclenche le plus de violence, parce que c'est l'un des plus durs. Et lorsqu'on voit quelqu'un se tromper dans sa lutte, on a tendance à penser qu'il s'agit d'infiltration, de trahison, de dévoiement. Parce que ça existe, que c'est destructeur, que ça rajoute à la souffrance. Parce que lorsque le système en place te fait sentir moins humain, il est difficile de considérer l'humanité de l'Autre, et que cette humanité, c'est fournit avec tout plein d'erreurs. Et lorsque c'est un dominant qui se trompe, ça renvoie à tout ça (là j'extrapole à partir de ressenti personnel, ça peut tout à fait être différent hein).
Lorsqu'on fait une erreur, on s'explique, on s'excuse, et on passe à autre chose (et on ne recommence pas !). Et on continue d'avancer ensemble, vers l'objectif commun, chacun⋅e avec son apport, sa vision, sa façon d'être, de parler, de comprendre, de transmettre. Ça n'exclue pas les prises de bec, les oppositions de courants farouches, les débats animés. Mais ça exclue de s'entre-déchirer.
Alors oui, c'est une vision presque de hippie, très certainement emprunte d'une vision des luttes du point de vue d'un dominant, et je peux très certainement me tromper, c'est même sûr, je me trompe tous les jours. C'est même une vision très personnelle, et qu'on ne peut donc pas détacher de ma propre condition, et de la façon dont j'aimerai, bien égoïstement, que soient traitées mes erreurs, mais je pense sincèrement, profondément, qu'à partir du moment où quelqu'un a "eu le déclic", ce n'est pas forcément la peine de lui tomber dessus aussi violemment qu'un oppresseur affirmé, d'autant plus lorsque l'erreur a été admise, comprise, expliquée et corrigée. On ne peut pas faire l'impasse sur cette question dès l'instant où on parle de Justice sociale. Même s'il ne faut cependant pas nier l'impact (je parlais du sentiment de trahison plus haut, par exemple) qu'une telle erreur peut avoir et donc la violence que ça peut être pour les opprimé⋅e⋅s (et de ce que ça implique dans la réparation de l'erreur).
C'est pourquoi je relaie cet "appel" à la "bienveillance radicale".
L'autre syndicat de gauche (CGT) a tout de même la bonne réaction.
Voilà, juste pour dire hein.
Parce que dans les médias, on ne parle que du FN qui a teeeeeeellement d'élus...
Qui a élu ces gens qui s'opposent à une loi sociale d'un gouvernement démocratiquement élu ?
Oh, très pratique. Et de mise en France désormais.