Prevent Demon Possession !
Alice Cooper, président des USA.
Ça peut pas être pire que les deux autres candidats au final ^^
XD
Ceci dit, ce titre c'est de la merde : il n'y a pas de patron de la CGT hein...
Wow, je trouve ce commentaire super violent Ô_Ô
Nonymous n'a pas fait le travail élémentaire de recherche de compatibilité avant d'acheter son PC portable, OK. C'est pas très très malin quand on sait qu'il peut potentiellement y avoir des problèmes (surtout avec des portables !), et prétendre que ce serait la faute de Mint c'est un peu taper à côté, on est d'accord là dessus.
Mais dire que rester sous Mint est un échec en soi, c'est un poil méprisant non ?
S'il y a plusieurs distributions GNU/Linux, ce n'est pas pour "suivre un chemin d'évolution" qui serait le même et sur lequel on pourrait se comparer en se battant à coups de points de vue d'experts en mode "ma distro est supérieure à la tienne", mais parce qu'elles correspondent à plusieurs BESOINS.
Il n'y a aucune honte à rester sur une distribution facile d'accès, avec plein d'interfaces graphiques, sans jamais toucher une seule ligne de commande. Un⋅e étudiant⋅e qui choisit GNU/Linux pour rédiger ses travaux (en achetant un PC à 300€ sans OS et en y mettant Mint ou Ubuntu pour ne rien payer ou par conviction libriste) n'a pas forcément envie d'aller toucher à de la ligne de commande tous les 4 matins. Et si cette personne fait un Master, ou même un Doctorat, elle en aura pour bien plus de 3 ans. Du coup c'est un échec ?
Quelqu'un qui est sous GNU/Linux et qui retourne sous Windows ou Mac, c'est ça l'échec. Est-ce que les moyens de bien choisir étaient suffisants ? Accessibles ? À jour ? Pourquoi l'utilisateur a préféré retourner en prison plutôt que de rester libre ? A-t-il bien compris, justement, qu'il était libre sous GNU/Linux, et les enjeux qui se trouvent derrière le choix entre GNU/Linux et des systèmes privateurs ?
Est-on à ce point sûr que Nonymous a fait une connerie qu'il n'y a rien, du côté du libre, à améliorer ? Il n'y a aucun mal à vouloir avoir un truc qui marche sans se prendre la tête, tout le monde n'a pas le temps, la volonté, les moyens, etc. de comprendre et passer le temps nécessaire pour utiliser des distributions plus "techniques". Ce n'est pas pour autant qu'elles ne doivent pas être libres.
Il y a sans doute quelque chose qui n'a pas été compris dans la philosophie du libre chez Nonymous. Je ne suis pas sûr que ce soit une raison pour lui dire de se barrer et ne jamais revenir. Et, plus profondément, je ne suis pas sûr que ce soit avec cette attitude qu'on arrivera à renverser les logiciels privateurs. Radicaux, oui. Mais méprisants, le faut-il vraiment ?
En voyant cette semaine une autolib revenir à une borne et être prise juste derrière par quelqu'un d'autre de manière tout à fait naturelle, je me suis posé une question.
Est-ce que les systèmes de partages qui se répandent modifient notre rapport à la propriété de manière globale ?
Entre les vélib, autolib, mais aussi les covoiturages, locations d'appartements, etc. les systèmes qui n'appliquent pas le principe d'une propriété directe semblent séduire de plus en plus de personnes. Mais est-ce parce que lesdites personnes n'ont pas les moyens ? Est-ce en attente de "jours meilleurs" où chacun⋅e pourra "de nouveau" être propriétaire de tout ? Ou est-ce un changement qui s'opère réellement, profondément et durablement ?
Je n'ai pas la réponse hein, mais ça mérite de se pencher sur la question. À mon avis, au doigt mouillé, c'est par nécessité économique et ça s'évanouira si les gens ont de nouveau les moyens de s'acheter ce qu'ils désirent, mais ça reste à prouver. Scientifiquement, évidemment :p
Ah, pas mal ce travail là.
Pour ma part, je préfère qu'un journal/site ait la stratégie du "Good Game" : éditer l'article concerné (on ne supprime jamais vraiment un contenu d'Internet) en apportant dès l'en-tête ou le début de l'article un démenti et un lien vers un autre article qui démonte l'info.
C'est pas grave de se tromper, on est tous humains. Le tout, c'est de corriger ses erreurs.
Mieux pour l'employeur, on s'en branle, mais mieux pour nous : assurément !
Roh elle est pas mal cette vidéo.
Mon score est de :
Error 403 - This web app is stopped.
The web app you have attempted to reach is currently stopped and does not accept any requests. Please try to reload the page or visit it again soon.
If you are the web app administrator, please find the common 403 error scenarios and resolution here. For further troubleshooting tools and recommendations, please visit Azure Portal.
:p
Edit :
Bien joué ! Tu as terminé le jeu. Ton score est de 24 / 38.
J'ai eu 2 missclicks ceci dit ^^
Oh le beau petit bug sympa ^^
Si vous faites tourner PostgreSQL avec un compte qui n'est pas un compte système ("de service") sur un système muni de systemd, si vous vous déconnectez de ce compte (d'une session SSH par exemple), même si PostgreSQL est lancé en tant que service, systemd va supprimer toutes ses IPC (c'est ce qui permet aux processus de communiquer, pour faire très court) et donc va totalement tuer PostgreSQL.
Bon, il faut savoir que l'installation standard et recommandée de PostgreSQL utilise un compte système, donc pas de problème majeur en soi mais... Mais si vous utilisez un LDAP pour gérer vos comptes de service ? Et bah vous êtes dans la merde.
(ok, ça doit concerner 3 personnes dans le monde, mais je trouve ça rigolo)
"Grand Kevin" faut ptet pas abuser :p Sur la fin j'en avais un peu marre, j'ai été très vite.
Pour le temps, j'en sais rien je compte pas ^^ Si j'essayais d'estimer, je dirai que j'y ai mis toutes mes pauses et une partie de ma pause déj, donc quelque chose comme 3/4h ? Pourquoi ?
..........................
Hande Kader était là. Sur de nombreuses photos prises par l’agence Reuters ou par l’AFP, on la voit faisant face aux forces de l’ordre, repoussée par des canons à eau, et exhortant les médias présents à relayer les images. Des journalistes de l’AFP avaient d’ailleurs été blessés par des groupes nationalistes venus pour empêcher les manifestants de mener à bien leur Marche des fiertés.
Dans cette vidéo, Hande Kader bloque un véhicule de police. Elle jette sa chaussure en guise de protestation. Ce geste, réprimé par des rafales de balles en caoutchouc, était devenu un symbole de la résistance LGBT en Turquie.
Depuis 2008, selon Bianet, une agence de presse indépendante turque, 1993 trans ont été assassiné.e.s dans le pays.
:'(
Ça je le coudifie parce que ça va me servir :p
Chaque réponse est donc l'occasion pour toi d'apporter encore plus d'arguments fallacieux. Tu devrais signer "Le torrent Schopenhauer" :p
J'ai simplement envie de répondre, du coup :
La seule partie intéressante (et recevable car ne contenant étonnamment aucun sophisme) est la partie sur le niveau de langage/de discours, qui est l'occasion de se pencher sur la question. Déplaçons donc la discussion, si tu le veux bien (pure forme rhétorique, je vais le faire même si tu ne le veux pas), sur ce sujet.
Voici les phrases qui vont concerner mon propos :
Attends, calmons le jeu. Je ne suis PAS ton ennemi. Je cherche à avoir une discussion saine et équilibrée. [...]
"Tu dis que BB est un de tes alliés : il y a juste cette phrase qui va dans ton sens, et c'est vraiment, mais alors vraiment pas clair dans tes propos jusque là.":
Je ne suis pas sur de comprendre ce que tu veux dire par là: aurais-tu lu/compris mes propos différemment si le fond était le même mais si j'avais clairement montré au début que mon contexte n'est pas celui d'un politicien ennemi de BB ?
Mais n'est-ce pas là un problème de biais de lecture, justement, alors que tu disais que tu n'aurais pas été d'accord avec moi si j'avais dit les mêmes arguments mais dans un contexte différent ?
J'ai l'impression que tu me dis que tes réactions face à la logique de mes arguments dépend du contexte (ce avec quoi je suis d'accord; simplement, je ne suis pas d'accord sur le fait de catégoriser l'individu lorsqu'on n'a pas les éléments pour le faire). Mais c'est justement ce que je voulais dire en disant "Tu aurais été d'accord avec moi si j'avais fait le même exercice à l'égard d'une personne qui a une opinion que tu ne soutiens pas."
Je suis 100% d'accord qu'en tant qu'anonyme sur opennews, le contexte n'existe pas. Ce qui me dérange, c'est qu'alors que le contexte n'existe pas, tu as choisi de supposer le contexte de ton choix me donnant la présomption de culpabilité.
Attention, tu as ensuite expliqué pourquoi tu as fait ça: mes propos étaient agressifs, et tu as utilisé cette information. Je réponds sur le pourquoi du ton agressif dans le paragraphe suivant.
" si on commençait par dire qu'on ne s'envoie pas des fions "entre alliés" pour un premier contact, hein ?" [...]
Ma position sur ce sujet est que je respecte autant mes alliés que mes ennemis. Si je suis agressif avec mes ennemis, je me fais un devoir d'être tout autant agressif avec mes alliés. Si le (bas) niveau de conversation a un impact, alors, cela veut dire qu'être agressif avec ses ennemis est déloyal, ça veut dire qu'on sait très bien que le ton a un impact et qu'on utilise le ton pour ne pas se battre sur le plan des arguments et de la logique, mais sur le plan de l'émotion. Je suis habitué à voir des critiques "virulentes" sur les shaarlis, et j'en ai, à tort d'après ce que j'ai compris, déduis que ce niveau était accepté comme étant la "base neutre" plutôt que la "base déloyale" (lien avec un autre post de shaarli: je pense que certains disent la même chose à propos de Linus Torvalds: s'il utilise autant d'insultes, son but n'est pas réellement d'insulter, c'est juste sa façon de s'exprimer et de s'assurer que les choses avancent).
Je ne vais pas reprendre point par point. Déjà parce que je déteste ça (oui, je l'ai fait dans ma réponse juste avant, mais uniquement dans le but que le propos soit plus facilement suivi et comparé). Ensuite parce que cet exercice oblige à adopter un déroulé de l'argumentaire qui est celui de la personne avec qui on discute, or la forme appelle le fond. Et c'est là tout l'objet de ce que je veux développer (cette transition de OUF !).
Nous allons donc nous intéresser à ces problématiques de formes, d'anonymat, et aussi à la notion d'alliés et d'opposants (je préfère "opposant" à "ennemi" : je vaincs mes opposants, je détruis mes ennemis ; l'un est toujours vivant à la fin de l'opération, pas l'autre).
Depuis la dialectique d'Aristote, et encore plus depuis celle de Schopenhauer, on sait que la forme est un des éléments essentiels pour "avoir raison", non pas sur le fond du problème (qui, lui, suit la simple logique et n'accepte qu'une seule solution, en fonction des paramètres que l'on veut bien prendre en compte) mais dans l'esprit de l'auditoire. En terme politique "paraître avoir raison" est plus important que "avoir réellement raison", et c'est tout le problème. Malheureusement, l'humain est fait ainsi, et il faut donc se plier aux modes de fonctionnement de notre cerveau. On peut avoir raison sur le fond, mais paraître avoir tort. Pour qu'un fond véridique (si tant est qu'une telle chose existe) puisse "remporter la victoire", il faut que la forme "lui donne raison". De même, on peut avoir tort sur le fond, et paraître avoir raison, et c'est en cela, donc, que la forme est aussi importante que le fond, car il ne s'agit pas d'avoir juste raison sur le fond, mais de remporter un débat (qui met en forme le fond).
Lorsque j'emploie "forme" j'étends un tout petit peu la dialectique de Schopenhauer, puisqu'il ne s'agit pas de seulement comparer la forme des arguments et leur structure, mais aussi la manière, le ton, le vocabulaire utilisé pour le faire (même si cet aspect est abordé).
Avant de nous servir de tout ça, il est nécessaire de poser quelques bases concernant les rapports humains relatifs à la lutte politique. Lorsqu'on lutte pour les mêmes causes, il y a certains rapports qui s'établissent, un certain lien, voire une certaine bienveillance. Lorsqu'il y a une lutte commune, il y a création d'une certaine culture, en l'occurrence celle où l'entraide et la bienveillance ont normalement une bonne place. Ce qui fait qu'on ne se parle pas de la même façon entre camarades que contre des opposants. Cela a un avantage publique : celui de ne pas se montrer dissociés. Cela a un avantage personnel : être dans un environnement où on sera accueillit avec bienveillance, dans lequel on peut évoluer. Cela n'empêche absolument pas de se voir reprocher des erreurs : on ne le fait pas de la même façon, c'est tout.
Mais comment reconnaître "les siens" ? Notamment sur Internet ? Et bien justement par la typologie du discours et le contexte. Déjà, le contexte, c'est l'ensemble des éléments à notre disposition autour dudit discours pour évaluer les principes et positions de la personne avec qui on discute. En l'occurrence pour moi, l'ensemble de mon site, et pour Opennews le néant. C'est par ce contexte qu'on peut déterminer si on a en face de nous un (plutôt) allié ou un (plutôt) opposant. En l'absence de contexte, la typologie du discours est d'autant plus importante, puisqu'elle est le seul élément en notre possession pour juger. Elle reste importante avec un contexte, évidemment, mais on peut éventuellement mitiger la réaction dans ce cas. Et comme rien n'est éternel, on peut passer d'un statut d'allié à un statut d'opposant, et inversement (c'est très rarement d'un coup hein, c'est presque toujours en glissant, sur plusieurs mois ou années).
On en vient donc à la typologie du discours. Faut-il parler de la même manière aux opposants qu'aux alliés ? J'emploierai ici le terme "agressif" qui provient de la citation sur laquelle je m'appuie, mais il s'agit plus de parler "sans concession et avec fermeté". Il y a quatre cas de figure :
Il y a évidemment plusieurs nuances là dedans, mais il s'agit des grandes lignes. Éliminons d'emblée la 3ème proposition pour des raisons évidentes (si toutefois vous y voyez un intérêt, n'hésitez pas à le dire). Beaucoup de personnes pensent qu'il faut appliquer la 4ème posture. En général, des gens qui ne militent pas, d'ailleurs, mais pas que. Oui, il y a un intérêt à parler avec bienveillance à tout le monde, pour ne pas "froisser les sensibilités". J'ai tendance à penser que, du coup, ça ne mène à rien vu que l'opposant ne verra aucune raison de changer de position. Mais c'est une posture de départ qui peut être intéressante, et que j'essaye d'appliquer (je ne dis pas que je réussis hein, mais j'essaye) : au premier contact, ne pas être trop agressif et mettre un peu de côté la destruction des arguments fallacieux au profit d'une discussion qui amène l'opposant à se poser des questions pour qu'il mette en doute de lui même sa position. Je n'ai clairement pas l'énergie ni toujours la patience pour le faire à chaque fois, mais dans l'idéal c'est ce qu'il faudrait.
Le fait de parler agressivement aux opposants uniquement est relativement répandu, parce que sans doute plus naturel, c'est l'opposition des idées avec l'énergie de la conviction. Le fait d'être agressif avec les opposants permet de montrer à quel point nous défendons "corps et âmes" nos idées, à quel point notre engagement est sérieux. Évidemment, il y a des personnes qui n'en pensent pas un mot, mais là n'est pas le sujet puisque ça s'applique dans tous les cas. Lorsqu'on est face à un opposant convaincu, le fait de débattre n'est pas fait pour convaincre l'opposant, mais pour convaincre l'auditoire. Ainsi est-il nécessaire de montrer à quel point nous nous dressons face à nos opposants, et c'est cela que l'on montre en leur parlant agressivement. Le fait de ne pas avoir cette attitude avec les alliés permet justement d'avancer, par un échange apaisé sur les concepts et les idées, en se tirant mutuellement vers le haut, qu'on est capable de travailler ensemble pour faire avancer les choses. Par contraste avec l'agressivité face aux opposants, cela permet de montrer qu'on est capable de construire une société apaisée autour de valeurs communes. Pour que cela soit réellement efficace, il faut être respectueux des opposants ; ce n'est pas parce qu'on ne fait pas de concession qu'on les méprise personnellement : la différence dans l'attitude se comprend du fait qu'on estime qu'une valeur est supérieure à une autre (c'est le sens de la politique), mais lorsqu'il s'agit des personnes elles-mêmes, elles sont nos égales. On peut tout à fait estimer que les valeurs qu'on porte sont supérieures aux valeurs portées par une autre personne, mais pas que le fait de porter ces valeurs fait de nous des êtres supérieurs, ou d'eux des êtres inférieurs. C'est parfois difficile de ne pas confondre la personne avec ses idées, on n'y arrive pas toujours d'ailleurs, mais c'est quelque chose qu'il faut continuer d'appliquer.
On peut aussi faire le choix de parler agressivement à tout le monde. Si l'impact est le même, grosso modo, sur l'opposant et l'auditoire, l'effet sur les alliés est radicalement différent. En effet, il est dans ce cas impossible de travailler avec cette personne. En fait, il est très difficile de la considérer comme étant un allié au final... Car il ne suffit pas de dire "je suis un ami", il faut le prouver. En général "je suis un ami, va bouffer ta merde gros chacal", ça passe moyen, faut être honnête. Faire preuve de la même agressivité avec les opposants comme avec les alliés, ça n'envoie qu'un message : "vous êtes tous pareils", mais en mode "vos idées sont équivalentes, je les traite pareil" et donc, comme on l'a vu, on rabaisse l'idée des ses alliés (comme on l'a vu au dessus, la politique consiste à placer certaines valeurs comme étant supérieures à d'autres ; le fait de les considérer comme d'égales importances revient à réduire celles qu'on estime supérieures), et donc on n'est pas un allié. La signification est sensiblement la même, notez bien, si on traite tout le monde avec bienveillance, mais la justification de la bienveillance permet d'accepter, éventuellement, ce traitement "à plat".
Voilà ma vision des choses et ma position telle qu'elle est aujourd'hui : j'ai une position politique, j'aide et assiste comme je le peux les personnes qui partagent cette position et j'affronte avec énergie les personnes s'opposant à cette position. Cela ne veut pas dire que je veux nuire à ces dernières : je nuis à l'acceptation de leurs idées par le plus grand nombre, mais je leur reconnais les droits que je veux voir reconnus pour toutes les personnes. C'est ce à quoi je m'engage.
Oui, on peut !
(je pourrais difficilement dire "bah non on peut pas" note bien :p)
Normalement tu as le markdown d'activé donc ça doit passer.
La syntaxe c'est heu... /me sort sa cheatsheet
![texte de description](http://URL de l'image)
Enjoy !
Ah, tu fais comme BB, tu corrige tes alliés qui ont des arguments erronés ? Bien, regardons donc :
BB :
Toute analyse qui s'appuie sur l'idée que nos ministres sont idiots est invalide. Toute analyse qui s'appuie sur le fait qu'ils soient incompétents, ou mal informés, cherche à leur trouver une excuse qui n'est pas la bonne.
Opennews :
Autant le début de l'article est finalement une analyse pas stupide [...], autant les 3 pistes proposées tombent dans le gros clichés stupides.
Franchement, de la part d'un allié, je préfère largement me faire corriger de la première façon plutôt que de la deuxième. Je sais pas pourquoi.
Dans mon message, il y a des arguments.
Mouais. Le shaarlien me semble tellement ubuesque que j'ai pas pris le temps d'argumenter beaucoup, me contentant de supprimer les bases de l'argumentaire. Dès la première phrase, ça part mal (la première phrase qui se termine par "gros clichés stupides" là où la démonstration est pertinente, faut quand même pas s'étonner ; encore, il y aurait un contexte, mais là c'est opennews, impossible de contextualiser l'auteur/autrice, donc hein).
Donc reprenons point par point (berk) le post d'origine.
1/ Tu fais une fausse opposition. Ce que dit BB c'est que le politicien vit dans une bulle, qu'il n'a pas connaissance, après 20, 30, 40 ans de carrière politique, de notre quotidien, ce qui leur donne cet aspect "je découvre le monde". Ils sont pourtant conseillés par des gens compétents, qui n'ont pas forcément comme but le bien commun. Les dirigeants sont correctement conseillés sur la décision à prendre pour servir un but précis. Ils vivent dans une bulle justement de ce fait. Quant à l'exemple, il date peut-être, mais il reste d'actualité : "le prix du SMIC monsieur/madame la/le ministre ?" "oh, bah 8€, c'est pas cher pour une chemise" "qu'est-ce qu'un kebab ?" "combien font 9 fois 7 monsieur le président de la cour des comptes ?" "combien de pays dans l'espace Schengen monsieur/madame le/la député⋅e européen⋅ne ?" "est-ce que les combattants d’Al-Qaïda sont des chiites ou des sunnites, monsieur le président ?", etc. ce ne sont pas les exemples, très récents, réguliers, permanents, qui manquent.
2/ Très concrètement, la plupart des politiques ne sont pas visés par les attentats, et leurs familles non plus : ça serait contre productif car cela pourrait rapprocher le peuple et les dirigeants, et donc mettre à mal toute la stratégie de la terreur. Les seuls politiques qui pourraient craindre quelque chose sont ceux qui se mêlent à la population, qui vivent nos vies, mais ils n'ont quasiment aucun poids national, ça va rarement au delà du conseiller municipal. Très clairement, les politiques et leurs familles sont bien plus protégés et craignent bien moins que l'ensemble de la population.
Si BB ne dit pas qu'un politicien qui irait dans son sens le fait "parce qu'il a peur qu'on lui reproche son inaction", c'est peut-être parce que ce qui est défendu par BB, c'est du droit positif ? Tu te contredits toi même d'ailleurs, puisque, selon toi, BB défendrait une "idéologie minoritaire", dans quel monde cela pourrait être mis en place par un politique qui aurait peur qu'on lui reproche son inaction ? Les éléments à mettre en place (la liberté, l'égalité, etc.) sont JUSTEMENT des choses qu'on pourrait reprocher comme étant "de l'inaction" et du laisser aller (et c'est tout l'objet de la bataille sur les mots, justement). Dans quel monde la mise en place d'une "idéologie minoritaire" serait perçu comme "une action forte" ?
3/ Sur ton troisième point, comme tu t'appuies sur ce que tu as argumenté avant, ça s'écroule avec le reste. Trivial.
Et donc maintenant, sur ton post de réponse à ma presque non-réponse :
1/ Les exégètes amateurs ont produit des recours qui ont été acceptés (donc juridiquement valides) et qui ont porté leurs fruits en semant des cailloux dans les rouages sinon trop bien huilés des saloperies liberticides. Les propos d'Urvoas ont été démentis par la qualité (reconnue hein, et si tu as des arguments juridiques à faire valoir, je t'en prie, ne t'en prive pas) des productions de ce groupe. On est loin de tes exemples fabriqués ad hoc. Quant à ma défense des (droits des) personnes dont je ne partage pas l'opinion, j'ai cru en faire montre plus d'une fois, merci (il y a 2-3 personnes qui me reprochent d'être d'accord avec un jugement concernant Brevik, par exemple).
2/ J'ai vraiment compris ça en lisant oui. Il est légitime d'accuser BB d'être dans sa bulle si tu veux. En trouver des exemples concrets, en revanche, ça pèche un peu. De la même manière, je peux dire que si on retourne tes arguments contre toi, ça montre à quel point tu es stupide. Ça marche en maternelle ("miroir !") mais ça passe assez peu la primaire en général. Il y a une démonstration circonstanciée d'un côté, et une démonstration vraiment bancale (et démontée plus haut) de l'autre.
3/ C'est facile de donner des définitions après coup aussi, c'est tricher ! :p
Bon, OK, c'est vrai que "dysfonction" n'est pas synonyme de "non-fonction". Ça change quand même rien au fait que ce que je donne comme conclusion est juste ;)
Bon après le reste du billet pfff...
Tu aurais été d'accord avec moi si j'avais fait le même exercice à l'égard d'une personne qui a une opinion que tu ne soutiens pas.
Sophisme. T'es gentil bichon, mais tu me laisses agir plutôt que de prétendre que j'agirai comme tu penses.
Mais dans cet article, les 3 éléments cités SONT DES CLICHÉS.
Non, du coup (cf. plus haut). Des généralisations, certes (on est dans l'analyse d'un système politique, on s'en fout de savoir "s'il y en a des biens"), mais pas des clichés.
Je m'en fous si Bayart est un de mes alliés, si quelqu'un dit quelque chose de stupide, je le corrige, et c'est comme ça qu'on avance
On avance rarement quand on balance "stupide" dès la première phrase. Et je t'arrête tout de suite : je le fais peut-être, mais j'ai un contexte. Tu es un anonyme sur un système anonyme, je respecte ça, mais ça demande aussi d'avoir une structure de discours qui va avec. Tu dis que BB est un de tes alliés : il y a juste cette phrase qui va dans ton sens, et c'est vraiment, mais alors vraiment pas clair dans tes propos jusque là.
Voilà. Dis moi si j'ai répondu à tes arguments ou non. Il est probable que certains aspects te décrédibilisent (mais la matière première est bancale aussi, j'y suis pour rien là dedans), mais il ne me semble pas avoir ici déformé tes propos.
Du coup, si on ne doit pas reproduire les mêmes erreurs que "nos adversaires", si on commençait par dire qu'on ne s'envoie pas des fions "entre alliés" pour un premier contact, hein ? (ça commence par ne pas dire d'un "allié" qu'il est stupide, incompétent, etc. sans aucune donnée sur d'où on parle ; je fais que répondre derrière moi hein :p)
Ah tiens, une critique de Benjamin Bayart.
TL;DR :
Bayart est un technicien, il n'a aucune compétence en politique, en science sociale, en études législatives, ...
Benjamin Bayart, c'est aussi le mec des Exégètes Amateurs hein. Des gens qui rivalisent en égaux devant les tribunaux où tu mettras sans doute (ni moi) jamais les pieds tellement les débats sont techniques au niveau de la législation... Je rappelle juste ça comme ça hein, à propos des "compétences en politique, [...] en études législatives". Quant aux compétences en sciences sociales, il n'est pas non plus en reste, loin de là, mais pour ça il faut un peu suivre ses autres propos.
(oh, et la plupart des politiques non plus n'ont aucune compétence "en études législatives", ce sont leurs petites mains qui les ont pour eux)
Bayart, avec sa seule approche technique et son idéologie minoritaire dans la société française, EST "dans sa bulle", "mal informé", "paranoïaque à force d'obtenir ses informations uniquement de la part de libertaires pro-internet qui ont des objectifs".
Parce qu'il est "minoritaire", il est "dans sa bulle".
(au passage, c'est quoi "pro-internet" ?)
Qu'il en déduise que forcément, si quelqu'un a une conclusion différente de la sienne, cela ne peut être que le résultat d'un comportement disfonctionnel, c'est juste de la stupidité.
Ça tombe bien, parce que c'est pas la conclusion qui est faite. La conclusion, c'est que le but des politiques qui ont ce genre de comportements diffère de nos intérêts, de notre intérêt commun. Il n'y a à aucun moment la description d'une dysfonction : au contraire, ça marche même très bien.