"l'entreprise est bénéficiaire, avec 5 millions d'euros de résultats net d'exploitation en 2016"
Merci la Loi El-Connerie !
Moui...
Si le sentiment nationaliste est en effet exacerbé par la mécanique capitaliste (qui est une mécanique de clivage et de division, génératrice de profit et de valeur), la mécanique humaine à l'œuvre est loin d'être le fruit du capitalisme.
On retrouve déjà, contrairement à ce que dit l'auteur, la "mécanique nationaliste" à l'œuvre dès l'Antiquité, lorsque les grecs, puis les romains, parlaient de "barbares" pour désigner tout autre individu qui n'appartient pas à leur groupe. Même si le mot avait un sens légèrement différent à l'époque, le concept d'appartenance à un groupe (le "nous") opposé à un autre groupe (le "eux"), en dehors d'une relation de soumission ou d'oppression, existe bel et bien.
Dire qu'il n'y avait pas de nationalisme au Moyen-Âge occidental est un peu rapide. En effet, une des caractéristiques du nationalisme est, bien évidemment, le partage d'un même sentiment par une communauté qui se retrouve ainsi unie. Or le Moyen-Âge (tout comme l'Antiquité d'ailleurs, mais paradoxalement dans une moindre mesure de par l'organisation de la société) se caractérise par le fait que l'écrasante majorité (voire quasi-totalité) de la population est illettrée. Sans témoignage de la part de cette population, il devient difficile de parler de l'existence d'un sentiment national ou protonational.
Il est vrai que ce n'est qu'à partir de la Révolution que le concept de "nation" pointe le bout de son nez, dans les écrits à notre disposition. Pourtant, le capitalisme (par le libéralisme) ne "crée" pas le nationalisme en tant que tel, il exacerbe et exploite un comportement humain (qu'on pourrait appeler patriotisme, ou protonationalisme) qui lui est profitable. Bien évidemment, il faut un mot pour désigner ce nouvel état de fait : de là nait la nation.
La différence peut sembler anecdotique, mais elle est pourtant importante. En effet, on pourrait naïvement croire qu'en mettant fin au capitalisme, on mettra fin de facto aux nationalismes. C'est tout aussi faux que de penser que la fin du capitalisme mettra automatiquement fin aux oppressions qu'il a créé ou favorisé. Le nationalisme a une existence et une évolution propre, qui puise sa source dans les sentiments humains.
(via je sais plus qui)
ENFIN !
(via eijebong)
Ah tiens, c'est celle à qui j'avais donné la meilleure mention sur laprimaire.org. Elle a obtenu la mention "Très bien" (j'avais donné "assez bien" il me semble, et "insuffisant" pour tous les autres).
C'était une expérience intéressante.
Bon, à la lecture du programme, vous savez que celui présenté n'est pas franchement représentatif de ce que je défends, mais le fait que ce soit ce programme qui ait été choisit au milieu de programmes libéraux, nationalistes, voire carrément fascistes pour certains, est quelque chose d'assez encourageant.
Bien évidemment, c'est un programme teinté d'une certaine naïveté politique (au sens où il est fait abstraction que les opposants défendent des intérêts divergents), mais que les gens qui, en majorité, ne se sentent pas représentés par les partis (ce qui est la cible des personnes ayant voté à ce scrutin), aient porté majoritairement (et cela avec un scrutin qui est scientifiquement prouvé comme étant celui qui reflète le mieux la pensée majoritaire) sur ce programme est plutôt un bon signe, quelque part.
Même si ça manque de collectivisation des moyens de production, d'abolition du salariat, d'abolition de la propriété privée lucrative, etc.
(via M.)
(via Tommy)
Très intéressant !
Alors c'est concentré sur Facebook, et il faudrait faire une étude similaire sur les autres réseaux sociaux, et sur les réseaux sociaux en général, mais la mécanique décrite, notamment celle de l'intériorisation douce du contrôle social, est très intéressante.
(ce lien, partagé automatiquement sur Facebook, Twitter et Diaspora*, est avant tout publié sur mon shaarli, système de partage de liens sur mon site personnel détenu par moi-même et dont j'ai donc le contrôle sur ce qui est publié, partagé, accessible, etc.)
(et qu'on s'entende bien : avoir le contrôle ne veut pas dire être exempt d'erreurs dudit contrôle ; mais c'est une erreur imputable uniquement à ma personne et non un tiers qui aurait décidé de changer ses conditions)
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NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!!!!!!
"C'est en quelque sorte l'équivalent japonais de la tête à Toto."
En plus classe, quand même.
(via Robert)
Ah bah enfin une bonne nouvelle.
Bon, évidemment, il va y avoir un torrent de "mais une fessée n'a jamais fait de mal à personne", de "moi j'ai reçu des fessées, j'ai pas de soucis" et d'autres phrases à la con sans rapport et niant les résultats des études scientifiques sur les châtiments corporels (même de faible fréquence et de faible force).
L'effet de la fessée (ou de tout autre châtiment corporel ne relevant pas de la maltraitance grave, et y compris les mauvais traitements psychologiques), c'est une baisse de QI de 3 à 5 points, des chances accrues de triche, de vol ou de malfaisance, de maladie mentale, un accroissement du stress toxique et donc des risques de cancer et de troubles cardiaques.
Et cela sans compter la corrélation directe entre châtiment corporel (même léger) et risque de maltraitances graves (7 fois plus importante).
Les études menant à ces résultats (et bien d'autres) ont été effectuées sur de longues périodes, et ont étudié plusieurs milliers d'enfants. Elles ont été analysées et reproduites. Votre expérience personnelle ne fait pas le poids face à de telles études.
Et enfin, pour le fameux "moi j'en ai reçu, je suis pas mort" : en effet, de toute évidence tu es là pour en parler. En revanche, tous les jours, 2 enfants meurent des suites des coups de leurs parents, et n'ont pas la chance de prononcer cette phrase.
2 enfants tués par jour. En France. En 2016.
Voilà.
J'ai eu la chance et le privilège d'assister à cette conférence gesticulée ce week-end, et c'était vraiment passionnant et intéressant.
Je ne peux que vous recommander de la voir, si vous en avez l'occasion, ou de la faire jouer dans votre ville si vous en avez la possibilité.
Je suis d'accord, en effet.
(oui, j'ai pas grand chose à rajouter en fait)
Et c'est ce que j'ai précisé dans le questionnaire à la fin : les gens dans la voiture sont surprotégés, donc ils doivent être ceux qui auront l'arrêt violent (en fait je pense qu'une voiture avec un tel défaut devrait se foutre d'une manière à s'arrêter, point, quitte à foncer dans un mur ; les passagers sont sur-protégés)
Je comprends.
Et ça renvoie aussi à autre chose, en plus de cet aveu d'échec. C'est que, si ça nous arrive, on ne pourra pas compter sur une aide extérieure (peut-être est-ce pour ça que, finalement, personne n'a tenu tête à Poutine et Assad).
Sans oublier que nous sommes en grande partie responsables de ce qu'il se passe là bas (par le colonialisme et le néo-colonialisme) et que, grosso modo, on n'a rien fait. Alors que ces mêmes personnes ont tenu à témoigner de leur soutien lorsque Daesh a frappé la France. Les mêmes qu'on laisse crever aujourd'hui, face à un allié de Daesh.
Et ce sentiment d'impuissance face à l'horreur. Ce "que peut-on faire ?", qui tourne encore et toujours dans la tête ; on ne peut pas abandonner nos vies pour aller aider chaque coin opprimé de la planète, après tout (et puis c'est de l'interventionnisme, du colonialisme, etc. donc bon c'est vachement moyen). Et puis, c'est la guerre, c'est horrible la guerre, et c'est une chose de professionnels, il faut de l'entrainement. Alors on éteint une grosse ampoule au champ de Mars.
Je n'ai pas la solution. Mais partir tout seul la fleur au fusil en larguant tout, bien que tout à fait héroïque et homérique, ne fera qu'une mort de plus.
Donner (du temps, de l'argent, des trucs) aux organismes et associations qui œuvrent à l'aide sur place, c'est déjà une étape. Voter, faire voter ou faire pression pour voter des aides exceptionnelles quand on est la 5ème puissance mondiale, c'en est aussi une.
Se rappeler des noms des soutiens des assassins, le rappeler sans cesse et ne pas voter pour eux, c'est encore une chose à notre portée.
Et en finir avec ce système qui nous maintient dans l'inaction, qui nous soumet aux désidératas et caprices de bouchers égocentriques et pervers, et mettre en place un réel système qui nous permettrait de nous engager concrètement (et démocratiquement ?) lorsque ce genre de situation arrive, serait sans doute le moyen le plus adapté. Pour eux comme pour nous. Ça passe par la suppression du "droit de veto" de l'ONU comme par la suppression du principe même de "dirigeant" d'un pays.
Il faut intensifier les soutiens concrets (c'est ce que je disais dans mon précédent shaarlien) mais aussi se battre ici pour la liberté. Et ne jamais oublier.
Oui et non.
La Tour Eiffel (et son éclairage) est gérée par la société d'exploitation de la Tour Eiffel, qui appartient pour moitié à la ville de Paris et pour l'autre moitié au département de Paris (ou 60/40 je sais plus).
C'est donc uniquement Paris qui décide de cet événement, et Paris ne peut pas décider seule d'une action militaire, alors elle fait ce qu'elle peut.
Alors, attention, je ne dis pas qu'il n'y a pas de cynisme derrière tout ça, mais la ville de Paris est réellement engagée en Syrie, pour l'humanitaire, depuis le début de la guerre, notamment en faisant voter des aides d'urgence au Conseil de Paris. Ça peut paraître infime par rapport au budget de la capitale, mais il y a eu un peu plus d'un million d'euros d'aides exceptionnelles (sur environ 10 milliards de budget) ; ça n'a pas été forcément facile de les obtenir, surtout au début de la guerre (et ça se rajoute à l'ensemble des aides normalement versées).
Alors ça peut faire un peu naïf de penser qu'éteindre la Tour Eiffel va changer quelque chose, ça peut faire un peu opportuniste, mais ça s'inscrit dans une vraie démarche (qu'on est en droit de souhaiter plus importante, et j'en suis) de soutien à ce qu'il se passe en Syrie et dans la région, qui ne date pas d'hier. Je pense qu'on peut reprocher beaucoup de choses à Anne Hidalgo, mais je ne suis pas sûr que la sincérité dans ces actions en fasse partie.
Pour le coup, toutes proportions gardées, la ville de Paris a fait beaucoup plus pour Alep que la maire actuelle de ma ville pour qui, je cite, "ce n'est pas un sujet qui nous concerne, et ce serait de l'argent beaucoup plus utile ici".
Et pour le coup, le fait de ne pas éteindre la Tour Eiffel aurait été bien plus à gerber.
Et si vous étiez à la place d'une voiture automatique ayant à choisir "qui tuer", que feriez vous ?
Le MIT a lancé une plate-forme pour récupérer les décisions morales de personnes face à des situations que pourraient connaître des véhicules automatiques.
C'est un test très court, et à la fin vous pouvez ajuster vos résultats pour refléter "réellement" votre opinion sur tel ou tel choix.
Perso, en plus des ajustements, je leur ai aussi dit que dans le cas où une voiture automatique rencontre une déficience majeure, elle devrait émettre un signal sonore et visuel caractéristique et reconnaissable, afin que personne ne traverse devant par exemple, et qui serait, évidemment, le même pour tous les véhicules.
(ça ne devrait pas forcément s'appliquer qu'aux voitures automatiques par ailleurs)
"Le Sevranais que je suis est en fait un très proche voisin de ce café.
Et certains aspects de ma ville, de cet endroit, ont été volontairement occultés."
"Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est alarmé, lundi, d’informations faisant état d’atrocités récentes contre des civils dans cette ville du nord de la Syrie."
"Les efforts diplomatiques pour mettre fin au carnage dans la cité, comme dans le reste du pays, n’ont jamais porté leurs fruits et les derniers pourparlers américano-russes ont échoué."
L'ONUtile dans toute sa splendeur. Et tout le monde vient faire des courbettes à Monsieur Poutine et Monsieur Assad, les gros yeux pour les plus "outrés", mais rien n'est fait pour aider les civils sur place.
Les assassins de l'Humanité dorment paisiblement, bien protégés par "la situation diplomatique difficile" et les menottes de vent qu'on veut bien se mettre. Vivement qu'on les crève.