"Au regard du contexte français et européen, il faut prendre très au sérieux la possibilité que ces “idées” racistes, mais aussi nationalistes et autoritaires, se développent massivement et s’y attaquer dès maintenant. Bien sûr, on ne vit pas actuellement dans un régime fasciste en France. Même l’usage de plus en plus fréquent de procédures qui contournent les instances élues (49-3 ou ordonnances), ou encore l’intensification indéniable de la répression, ne suffisent pas, loin de là, à faire un régime fasciste. Cela ne veut pas dire pour autant que le fascisme n’est pas d’une certaine manière déjà là, attendant son heure dans l’ombre du néolibéralisme autoritaire."
N'oublions pas non plus de lutter contre l'autoritarisme "de gauche", qu'il soit à la sauce Valls ou Mélenchon. Car s'il faut choisir entre le fascisme ou le stalinisme, moi ça me va moyen quand même.
Pour la partie sur la faible forme du capitalisme à faire croitre la production et les profits, il y a un petit oubli. Auparavant, cette croissance se faisait au détriment de personnes qu'on ne voyait pas ou voulait pas voir (salarié⋅e⋅s à l'étranger, minorités, femmes, pauvres, etc.). Désormais cette croissance commence à se faire au détriment de ce qu'on appelle "la classe moyenne", les privilégiés (relatifs) d'hier. C'est la mécanique normale du capitalisme, qui tend à la destruction du capital mort (en gros, les infrastructures, par le biais de la guerre principalement). Oui, vous pensiez que les tensions internationales étaient le fruit du hasard ? Pas du tout, c'est le mécanisme normal et inéluctable du capitalisme. C'est à la fois le moment où il exprime toute sa puissance, mais aussi, paradoxalement, le moment où il est le plus "faible", c'est à dire que de plus en plus de personnes se disent qu'elles n'ont rien à tirer d'un tel système et qu'il faudrait en changer.
Mais le changer pour quoi ? Là est toute la question, et le fascisme est là pour faire croire aux personnes qu'elles peuvent changer ce système, tout en permettant ainsi au capitalisme de perdurer sous la pire de ses formes, c'est à dire sans aucune protection pour les exploité⋅e⋅s. C'est aussi contre ce leurre qu'il faut lutter.
"Puissiez-vous vivre à une époque intéressante"...
(via Riff)
"« Mon nom, La Première Plantation, est une référence aux plantations de canne à sucre (le rhum en est issu) dans les colonies françaises. Je cherche à retranscrire l'esprit colonial, un esprit à la cool, une époque où l'on savait recevoir. »
Je suis restée interdite, j'ai cru qu'il avait ajouté de la drogue dans l'un des cocktails, j'ai repris mes esprits et j'ai creusé. Peut-être avais-je mal entendu, finalement. Peut-être avait-il prononcé « l'esprit commercial » et que la chute de la pression atmosphérique dans l'avion avait eu raison de mon ouïe. Non. Il a persévéré. « C'était cool, la colonisation ? » me suis-je indignée. « Dans l'esprit, oui, carrément, ça représente une période sympathique, il y avait du travail à cette époque accueillante. » Je me suis offusquée : « et la partie esclaves, là-dedans ? ». « Ah, on a mis quelques photos dans les toilettes. » m'a-t-il rétorqué."
Le colonialisme "à la cool". Et une adresse à éviter.
1200 balles pour le nouvel iPhone.
Le pire n'est pas le prix, c'est tous les "il me le faut" qui pleuvent, qui montrent à quel point le consumérisme a de beaux jours devant lui. Apple n'est pas la seule entreprise à pratiquer des tarifs exorbitants (cf. le prix du Galaxy Note 8), mais c'est la seule à vendre le même matériel bien plus cher que ses concurrents, elle produit les objets où le prix de la marque est le plus cher.
Un téléphone au prix d'un SMIC. Et des SMICard⋅e⋅s qui veulent l'acheter, qui en ressentent le besoin. On a encore beaucoup de chemin à faire pour mettre fin à cette société.
Bonne initiative :)
Il faut aussi rappeler qu'intervenir à ce niveau, c'est déjà un peu tard malheureusement, les personnes sont déjà "formatées" et pas forcément intéressées. C'est dès enfant qu'il faut arrêter de dire qu'il y a des activités (que ce soit du jeu, du sport ou des métiers) "pour hommes" et des activités "pour femmes".
Il faut d'ailleurs rappeler que la programmation était considérés comme "un métier de femmes" à ses débuts.
L'informatique, et donc le jeu vidéo, doit énormément à Ada Lovelace (premier algorithme de l'Histoire), Grace Hopper (premier compilateur), Hedy Lamarr (sans qui nous n'aurions peut-être ni WiFi, ni Bluetooth aujourd'hui), Margaret Hamilton (sans qui l'être humain n'aurait pas marché sur la Lune), Karen Jones (prémices de l'intelligence artificielle et des algorithmes d'analyse de texte sur lesquels s'est basé Google à ses débuts), Adele Goldberg (pour la programmation orientée objet), Susan Kare (inventrice des icônes et des premières fonts), les plus de 9000 femmes qui travaillaient à casser le code d'Enigma et dont les travaux ont profité à toute la cryptographie, et tant d'autres...
Le genre n'empêche rien. Et ça s'apprend dès l'enfance.
C'est aussi pourquoi il faut ce genre d'initiatives, pour donner des modèles à tout le monde, car c'est bien comme ça que ça marche le mieux, quelque part.
Encore un nouvel exemple qu'un programme n'est pas neutre, et que le principe "d'Intelligence Artificielle" ne nous dépasse pas mais n'est qu'une image de ce que nous sommes ; que ce soit individuellement lorsqu'il s'agit d'un développement "hors sol" ou collectivement lorsqu'il s'agit de deep learning.
(via Sammy je crois)
Un site qui compare la situation actuelle avec celle prévue par les ordonnances Macron.
Le patronat est aux anges. Pas nous.
Et encore des propos bien gerbants de la part de Julian Assange.
Comme quoi on peut être une figure héroïque et une grosse ordure.
Ah, les systèmes automatiques... :D
(via Flouf)
Bien sûr que ça me fait hurler. La sédation profonde suffit.
Le respect de la volonté des personnes a des limites. Ne serait-ce qu'à partir du moment où on implique un tiers, pour commencer, et c'est le cas lorsqu'on parle de l'euthanasie ; ce tiers dont PERSONNE ne parle jamais, invisible, qu'on peut penser inexistant et qui, pourtant, est absolument nécessaire à l'acte.
La loi doit-elle à se plier à la volonté de chaque personne ? Non.
On n'est pas dans le cas de l'IVG où, de toute façon, une femme qui veut avorter se fera avorter, encourant de graves risques pour sa propre santé s'il n'y a pas d'environnement médical adéquat pour le faire : il y a un enjeu de santé publique, en plus des enjeux féministes fondamentaux d'appropriation, de disposition et de contrôle de son propre corps.
Là, quel que soit le choix, c'est la mort de la personne qui se trouve au bout du processus, donc l'arbitrage est radicalement différent. Le problème ne se situe donc pas au niveau du choix de la personne : elle mourra quoi qu'il arrive. Et au delà de la souffrance et de la détresse des personnes malades, qu'il faut évidemment entendre, et qui sont résolues par la sédation profonde, il y a d'autres enjeux, que j'ai déjà mentionné dans mon (vieux) billet sur le sujet.
L'euthanasie n'est pas qu'une question de choix personnel, c'est une question de société, qui implique la société, et qui associe chaque personne à chaque acte fait au nom de la société (la loi déterminant en grande partie ce point) : c'est le principe même de ce mode de vie. En centrant le débat uniquement sur les personnes malades et leur volonté (sentiment de légitimité renforcé par cette même société profondément individualiste) on oublie de prendre en compte le reste. Or c'est bien le reste qui détermine, précisément, la société que nous voulons : celle où la mort est acceptable ou voire même recommandée, ou une société où on se bat et investit pour que chaque personne puisse vivre correctement, de la meilleure façon possible, et si une des personnes a un problème, on cherche des solutions pour l'aider à vivre.
La loi Leonetti ne respecte pas "la volonté des malades" de manière absolue, oui, c'est vrai. Mais il n'y a pas que les malades qui ont voix au chapitre, et la loi Leonetti est un compromis entre la société qui se doit de donner les moyens, à mon sens, à tout le monde de vivre correctement quelles que soient ses conditions (et oui, il y a pour ainsi dire tout à faire en la matière), et les malades qui ressentent de grandes souffrances et détresses qu'on ne peut, en effet, humainement accepter.
Au contraire donc, c'est tout sauf hypocrite : on ne donne pas la mort, on aide une personne en souffrance, avec les moyens dont on dispose, parce que c'est le modèle de société qu'on entend défendre.
Personnellement, je ne veux pas d'une société où la mort est un moyen acceptable, qu'on puisse la choisir ou non ; la fin ne justifiant pas les moyens.
Les infrastructures de l'île de Saint-Martin sont quasiment toutes détruites.
Plusieurs morts. :(
Mouais non. C'est bon, on se démerde, dégagez.
Si vous voulez défiler, c'est dans les rangs, en accord avec l'organisation du cortège par l'intersyndicale, et c'est tout.
Et si vous voulez participer à la sécurisation des cortèges et de la manifestation, vous pouvez vous rapprocher de l'intersyndicale afin de faire partie du SO. C'est vrai qu'il y a un petit manque de volontaires ces derniers temps, en particulier depuis que les flics (en uniforme et en face) chargent et balancent des lacrymos et grenades sans véritable provocation. Le nombre de nouvelles têtes pour participer à la sécurité des défilés n'est pas en hausse, et c'est vrai que c'est un problème. Mais on n'a pas besoin de sauveurs autoproclamés, flics, inspirés par une idée d'une mission quasi-divine pour le régler.
(via Sammy)
Faites confiance à la police. Si si, c'est pour votre bien et votre sécurité.
Ils ont désormais, par la magie de l'état d'urgence permanent, le droit de porter leur arme même en dehors du service. Y compris lorsqu'ils vont se bourrer la gueule.
Mais c'est pour notre sécurité. Ne me demandez pas comment ça marche, c'est vraiment un truc d'énarque de trop haut niveau parce que moi, perso, je vois pas du tout en quoi. C'est même carrément l'inverse.
Oh, et : ACAB.
J'avais oublié cette anecdote.
En 1932, l'Australie a déclaré la guerre à des oiseaux.
Et l'a perdue.
(alors oui, ce sont des oiseaux qui font des gros œufs et qui courent vite, mais même)
"Pourquoi j'irai le 23 ? Pour l'instant [...] c'est la marche de la France Insoumise, point barre."
Ça résume bien ouais.
Après les câbles Patchsee, qui permet d'identifier en un seul coup d'œil où est branché un câble dans la baie de brassage, la "Patchbox".
C'est pas le même prix et j'ai pas eu l'occasion de tester, mais ça semble très intéressant. Si un câble est défectueux, il suffit de racheter une cassette (20€ la cassette quand même... mais si on compte le temps de maintenance dans le coût, finalement, ça revient pas cher).
Il semblerait que je ne l'ai jamais écrit, alors comme ça c'est fait.
"J'écouterai et commencerai à réfléchir à ce que propose la France Insoumise lorsqu'elle commencera à écouter et réfléchir à ce que disent et organisent des organisations qui ont un peu plus d'un an et demi d'existence."
Et ça commence par ne pas proposer des manifestations de son côté, sans consulter personne, lorsque les dates sont déjà prises par des mouvements nationaux amis.
Parce qu'à ne consulter personne, on se retrouve sans personne, ou "entre soi" façon secte. Mais je dis ça, moi, hein... Disons que ça n'a rien d'étonnant lorsque le vénéré leader est mitterrandiste, mais ça fait toujours chier de devoir dépenser de l'énergie pour contrer les (nombreux) témoins de Mélenchon qui viennent faire du racolage sur les pages d'organisation desdits mouvements amis. C'est pas comme s'il y avait pas assez de boulot à faire avec les ennemis, c'est vrai.
"Alors, tant qu’on est sur ce problème de qualificatifs, il faudrait noter que quand une équipe est constituée exclusivement d’hommes, elle est masculine. Elle n’est pas qu’équipe. Pourquoi ces messieurs seraient-ils Equipe de France et nous Equipe de France féminine ? Comme s’ils étaient seuls à représenter tout le peuple français, à importer, à marquer l’histoire. L’égalité passe aussi par là."
C'est vrai que j'avais jamais vraiment percuté. Je ne regarde pas le sport en dehors du rugby (tournoi des 6 nations, toujours, et quelques matchs du top 14) donc je n'y suis pas confronté sans cesse, mais ce qui est souligné dans l'article est très vrai.
Un nouveau petit caillou vers plus d'égalité : parler d'équipe de France (ou d'autre nationalité ou club) masculine.
(via Sammy)