GG

Très belle réponse. C'est par exemple comme ça qu'il faut leur répondre à toute cette clique.

"Ce qui ne change pas chez Apple par contre, c’est que lorsque vous quitterez Apple (ce qui arrivera un jour ou l’autre), vous ne pourrez pas réutiliser vos données. Il faudra encore tout racheter :)"

Oui. Mais ça se vend. Alors, oui, les acheteurs sont des pigeons. Mais le propre du pigeon, c'est qu'il s'en fout.

Le problème, c'est que c'est un rapport de force. Et que derrière, tu as tout un peuple, qui s'appauvrit de jour en jour et qui souffre.

Après 6 mois de pression, il faut faire un choix. Or la ligne de Tsipras est bien plus réformiste que révolutionnaire, et on voit donc aujourd'hui les limites de cette position face à une Europe des banquiers. Penser qu'on fera une Europe des peuples sur une base créée par les banquiers, c'est se foutre le doigt dans l'œil jusqu'au coude, mais c'est une volonté partagée par beaucoup, dont le PCF. La leçon à retenir, c'est que si on montre la moindre faiblesse, la moindre volonté de compromis avant qu'ils ne plient l'échine, ils nous bouffent. Point.

Perso, je suis pour leur rompre la colonne vertébrale plutôt que de chercher à la faire plier, mais pour cela il faut une volonté politique et populaire forte, ce qui est absent aujourd'hui.

Mais pas le PC grec, qui a toujours été anti-Europe (celle-ci du moins), ce qui explique à la fois leur non-volonté d'être dans ce gouvernement (par idéologie donc) mais aussi leur faible nombre de voix (les gens ne sont pas prêts à détruire ce qu'ils connaissent pour construire ce qu'ils veulent).

La carte du "Grexit" n'aurait pu être jouée à fond, et les créanciers le savaient pertinemment. Syriza n'aurait pas pris la décision de mettre en place une monnaie purement nationale pour continuer de tourner, et c'est peut-être là la principale erreur.

Ce plan aurait pu être intéressant si d'autres pays avaient vraiment soutenu la Grèce. Or elle était toute seule, acculée, et il fallait prendre une décision. L'avancée aura été de mettre enfin sur la table le sujet de la restructuration de la dette, mais là encore cela n'a pas été assez poussé et le prix me semble, à mon sens, beaucoup trop élevé. Je comprends la décision du parlement grec, sans pour autant y être favorable.

À voir comment le gouvernement va appliquer ces réformes pour lesquelles il s'est engagé, tout n'est pas encore prêt pour Aube Dorée. Mais sur ce sujet, tous les autres gouvernements en sont responsable, l'Allemagne et la France en tête, même si les élus communistes français ont voté contre ce texte, passées les premiers espoirs enthousiastes.

Mh. Je me méfie de tous ces conseils, qui ne s'appliquent qu'à une frange particulière de la société : les cadres, principalement, ceux qui peuvent aménager un peu leur poste de travail. Les ouvriers (30% de la population active en France hein, je le rappelle) ne peuvent pas mettre ça en place. Alors comment faire ?

Et ne me répondez pas "mais un ouvrier n'utilise pas son cerveau", c'est faux ; depuis l'automatisation des usines et l'ouvrage répétitif essentiellement fait par des machines, le travail de l'ouvrier est tout autant cérébral que "manuel", et je ne parle même pas des artisans. Si vous en doutez, allons visiter une usine ensemble, je vous expliquerai (ouais, je prends un ton hautain si je veux ^^).

Mais il y a une seule chose que je retrouve dans chaque corps de métier pour "se sentir mieux" au travail (et donc être plus efficace si c'est ce que vous cherchez réellement) : avoir du temps pour laisser son esprit vagabonder.

Et, le cas échéant, utiliser son outil de travail pour le réaliser.

Je suis prêt à parier que tou⋅te⋅s, vous avez au moins une idée, un projet, en rapport avec votre outil de travail, quelque chose à réaliser, à améliorer, et que les directives et la hiérarchie vous empêche de faire, parce que ce n'est pas "productif", qu'il y a "d'autres priorités". Lorsque ce n'est pas le fait de rentrer fatigué du boulot qui vous en empêche.

S'aménager du temps pour faire ce que l'on a envie de faire, et être payé pour ça, c'est, à mon avis, une clé géniale pour le bien être au travail. Le seul problème c'est que ça conduit à une conception éminemment dangereuse pour l'augmentation du taux de profit. Donc on partage des petites rustines dans ce genre.

Et sinon, j'ai autre chose qui me gêne dans cette liste de conseils.

Déjà, qui achète les plantes, le chocolat ? Vous ? Avec votre argent, pour augmenter "la productivité" qui servira uniquement pour votre patron ? Et amusez vous à appliquer ces conseils à tout le monde plutôt qu'à vous seuls, pour voir. Il n'y a pas un truc qui cloche ? Ah si, le boulot que personne ne veut ne sera pas fait ; en fait, si, il sera fait par les personnes qui sont hiérarchiquement inférieures.

Si vous travaillez seul, pour votre propre entreprise unipersonnelle, ça peut peut-être marcher. Pour le reste, non. Enfin, si, ça marchera pour vous, en rejetant la merde sur les autres. Mais dans un contexte individualiste, je suppose que ça ne pose aucune sorte de problème.

On retrouve bien l'enchaînement à ce mode de production oppressif dans le point 37 d'ailleurs.

Enfin bref, il y aurait tellement de choses à dire sur ce genre d'infographies vantant les mérites de la "productivité" et comment être toujours plus productif. Je vais faire simple, et sans dessin : la productivité vous tuera. Point.

À aucun moment la question cruciale n'est posée. Si vous avez du mal à être efficace dans votre travail, c'est peut-être parce que vous devriez être deux à le faire plutôt qu'un, non ?

(notez comme, du coup, ça vous laisse du temps pour faire autre chose et comme on en revient à mon premier point)

Vous pouvez vous inscrire au cours d'informatique pour débutants d'Harvard gratuitement et depuis chez vous. En anglais évidemment.

Je cours pas assez vite ^^

Ah, le virus circule toujours apparemment.

Faites le nécessaire (j'avais pas publié de lien en parlant ? Ôo)

Ah, intéressant !

Mais je trouve ce système beaucoup trop rigide et très difficile à mettre en place si t'es pas hyper mature sur ton infra et tes process.

Une solution alternative et plus souple est de ne rendre SSH accessible qu'à partir d'un serveur de rebond déterminé, hyper sécurisé et monitoré, avec comptes personnels, certificats, etc. et allumé uniquement durant les heures d'exploitation si vous n'êtes pas en service 24/7.

Le SSH de vos serveurs n'est ainsi pas attaquable depuis l'Internet, et si jamais il y a le moindre soucis, la moindre suspicion, une faille 0day, vous éteignez le serveur de rebond, ce qui suffit à protéger votre prod d'un coup.

Pour fournir ce type de service (rebond) vous pouvez vous baser sur des systèmes qui ont été soumises aux pires analyses, aux attaques les plus importantes sans un seul problème, en retirant tous les paquets inutiles (le mieux étant de ne pas les installer dès le départ hein), comme Tails, OpenBSD ou Slackware.

De toute façon, comme les navigateurs bloquent Flash, on peut déjà plus accéder aux sites pornos alors bon... ^^

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