"Close depuis ce mardi 2 mai à 12H00, cette consultation a permis l’expression de 243128 insoumis.es et donne à voir des avis partagés :
– 87818 insoumis.es, soit 36,12%, pour un vote blanc ou nul;
– 84682 insoumis.es, soit 34,83%, pour un vote Emmanuel Macron;
– 70628 insoumis.es, soit 29,05%, en faveur d’une abstention."
Bon, si cela se reflète dans les votes de la FI, ça ne fait pas assez de voix pour Macron face à Le Pen si jamais il y a vraiment la moitié des voix de Fillon qui se reportent sur Le Pen + les voix du pétainiste Dupont-Aignan.
Ça risque d'être serré... ou tragique.
Le FN, premier parti de France... En terme de poursuites, de vols et d'escroqueries.
Ah bah voilà, une pétition pour essayer de compter, en partie, les personnes qui voteraient Macron sans adhérer à son projeeeeeeet.
Ça donnera au moins un chiffre minimum qu'on pourra exclure des "soutiens" à Macron.
Je pose ça là.
Le 1er Mai est toujours un moment intéressant de partages et d'échanges. Notamment parce que c'est une date qui nous force un peu à penser le travail, sa situation actuelle et son avenir. J'écris directement dès mon retour, plein de cette énergie particulière, de ces échanges passionnants, de ces moments d'écoute et de discussions qui sont au cœur de nos engagements collectifs. Le 1er Mai est toujours un moment intéressant, il est "à nous", travailleurs, chômeurs, laissé⋅e⋅s pour compte.
Et de ces échanges apparaît quelque chose que, peut-être, nous n'avons pas su voir venir. Persuadés de notre bien fondé, nous n'avons peut-être pas su voir à quel point la fameuse dédiabolisation avait à ce point marché sur nos esprits, à nous, les progressistes. À quel point cette longue préparation de voir Le Pen au second tour nous a préparé à l'accepter plutôt que de la combattre. À quel point ce mécanisme nous fait voir comme évident quelque chose qui ne devrait pas l'être.
J'ai le privilège de faire partie d'un syndicat qui lutte aux côtés des sans-papiers, et l'honneur de défiler avec eux, eux qui risquent bien plus que moi si jamais un flic venait à les choper. C'est dans une de ces discussions, entre deux grenades lacrymogènes et trois grenades de sésencerclement, lancées en lobe, que ça m'a frappé. Non pas la matraque des CRS, pourtant extrêmement provocateurs, mais le fait qu'on nous a endormi devant ce risque, au point que certaines personnes puissent penser que Macron serait un danger équivalent à Le Pen.
Si aucun des deux choix n'est un choix progressiste, ce ne sont pas, et de loin, des choix équivalent. Le vote Le Pen légitimera les exactions des fachos contre les minorités, là où on peut, encore aujourd'hui, les combattre. Le Pen ne mettra aucune barrière aux flics ou aux citoyens dans l'expression de leur racisme, pas même un de façade, vague et mince espoir sur lequel nous appuyer. Si Macron et Le Pen proposent tous les deux la mise à mal des syndicats et des partis, dans un cas nous pourrons lutter au grand jour alors qu'un autre choix nous poussera dans la lutte clandestine.
Et cela sans compter l'impact sur ce qu'on appelle les "minorités", qui ne sont en réalité rien de moins que nos frères et sœurs. Dans les deux cas, cela sera compliqué, oui, c'est vrai. Mais une des deux solutions qu'on a aujourd'hui sera beaucoup plus directe dans leur mort, car c'est bien de haine et de mort dont il s'agit ici. Un des choix nous permet de nous y opposer, même s'il faudra déployer beaucoup d'énergie pour avoir une petite avancée, alors que l'autre ne nous laissera pas d'autre choix que de courber l'échine et compter nos morts.
Ne nous y trompons pas : il ne s'agit pas de faire un choix idéal, car aucun ne nous est proposé. Il s'agit de choisir le contexte dans lequel nous pourrons continuer les luttes.
Quant à l'idée que les législatives pourraient atténuer l'un ou l'autre pouvoir présidentiel : oui, en effet, elles le peuvent. Le premier point est tout d'abord d'arriver à avoir des majorités progressistes à l'Assemblée, ce pour quoi il faudra lutter, déjà. Et de l'autre, à atténuation égale, ne faudrait-il pas atténuer le pouvoir le plus faiblard des deux ? C'est à dire celui de Macron. Et il n'y a pas de choix hein : c'est l'un OU l'autre, il n'y a pas de 3ème voix, ça sera forcément l'un des deux qui sera élu et qui sera à la présidence, quoiqu'on veuille faire dire à son bulletin de vote.
Le risque est réel, personne ne peut en doute, et nous nous sommes laissés endormir. Fort heureusement, il n'est pas trop tard.
J'avais, à l'issue du premier tour, évoqué l'idée de voter blanc/nul. Cela ne me paraît plus être un choix envisageable aujourd'hui. Je voterai donc pour éliminer le plus grand des dangers, tout en n'oubliant pas que je n'apporte absolument aucun atome de soutien au projeeeeeeeeeet de Macron, et je ne me garderai pas de le dire et de le crier sur tous les toits : il ne s'agit en aucun cas d'un vote de soutien, bien au contraire. Peut-être devrions-nous trouver un moyen de le dire bien plus fort, sans doute même.
Bien évidemment, il ne s'agit pas d'une consigne, je n'ai aucune personne qui, je crois, ne me suis pas pure dévotion ; d'ailleurs, je n'en voudrais pas, j'ai déjà bien assez de la responsabilité de moi-même. Cependant, je m'interroge, et je partage donc mes interrogations : quel effet ça a sur vous, la dédiabolisation du FN, du coup ?
"Nous sommes une force politique qui n'a rien à voir avec le front national"
"Le doute n'existe pas sur ce que sera mon vote"
"Ça ne va pas m'empêcher moi de faire ce que j'ai à faire"
Bon, bref, la vidéo est très claire. Chère France Insoumise, notamment celle qui adore son leader, le message est clair : ne votez pas FN, car le FN n'a rien de commun avec ce projet (ça c'est la position actuelle de la FI). Et par devoir pour pouvoir continuer la lutte, il faudra voter Macron, même s'il n'a rien à voir avec le programme, même si c'est un bouffon qui n'a rien compris à ce qu'était cette élection et notamment le second tour (ça c'est ce que dit Mélenchon).
La consultation est en cours, et le résultat sera annoncé.
Macron déclare, grosso modo, qu'il considérera que chaque bulletin pour lui sera un vote d'adhésion...
Voilà ce que ça donne, un mec qui n'a jamais participé à une seule élection dans sa vie et qui se retrouve propulsé là : un bouffon qui fout tout le monde dans la merde.
Quel con, mais quel con... Mais pétain, le con...
Je comprends même pas le principe du fait de retirer la capote en cours de rapport sans rien dire. Je trouve ça même pire que les mecs qui s'inventent des allergies au latex et une bite trop grosse (alors que bon, ça se voit à un moment que la "taille standard" peut tout à fait aller mec hein) pour coucher sans capote, et qui insistent très très lourdement.
Bien sûr que ce comportement n'est pas acceptable, et doit être puni, au même titre que le viol puisque le rapport dans ces conditions n'est pas explicitement consenti.
Le port par défaut de SSH est le 22. Hasard ? En réalité non.
SSH est né en 1995, dans le but de remplacer de manière sécurisée telnet (connexion à un invité de commande distant) et FTP (transfert de fichier), 2 protocoles qui transitaient en clair sur le réseau.
Le port par défaut de telnet est le port 23, celui de FTP le 21. Le port 22, à l'époque, était libre, et ça tombait bien. Pour se faire assigner et reconnaître officiellement un port privilégié (numéro de port inférieur à 1024), à l'époque, il suffisait d'envoyer un mail à l'IANA (avec une RFC quand même) et hop !
Voilà une petite anecdote sympathique de l'histoire des internets.
(via Jim sur shaarlo)
Et remettre en cause le scrutin national ? ^^
"Pour beaucoup de militants de gauche, le racisme et l’islamophobie sont des questions secondaires, abstraites, voire inexistantes, qui ne les concernent pas et qui les mettent profondément mal à l’aise ; souvent, même, ils les partagent plus ou moins consciemment. Et même si on flaire l’imposture de sa vitrine « sociale », le programme économique du FN ne suscite pas la même vindicte que les mesures (objectivement terrifiantes) annoncées sans complexes par les macroniens.
Bref, est-ce que la banalisation et la dédiabolisation n’auraient pas réussi bien au-delà de ce qu’on imagine, y compris auprès de gens qui ne sont pas le moins du monde tentés par le vote FN ?"
Un point de vue pertinent.
(via Riff)
Rien à voir avec la situation actuelle, je pose ça là ^^
Ah si on veut comparer on peut comparer.
Assad et Daesh tuent directement. L'extrême-droite tue directement.
Ce sont les seuls des 4 cités à le faire.
Retarder l'inévitable, si seulement on pouvait prédire l'avenir, je pourrais te répondre. Malheureusement, on n'a de fiable, environ, que l'analyse du passé.
Par le passé (et encore actuellement où ils le peuvent d'ailleurs), la ligne d'extrême-droite du FN, accompagnée de son anti-communisme meurtrier, n'a jamais permis aucune avancée sociale et a toujours fait usage de violence contre les contestations. Aujourd'hui, les manifestations sont violentes, certes. Mais ce n'est rien comparé à ce qu'est capable de produire l'extrême-droite, qui n'hésitera sans doute pas à "envoyer la troupe" comme elle le préconisait lors des émeutes populaires de ces dernières années. L'Ordre à tout prix, y compris par les armes. N'oublions pas les enseignements qu'a prodigué son père à sa fille.
Le Pen présidente, c'est la fin (toujours temporaire mais qui peut durer et tarder à reprendre) du nouveau souffle des progressistes qui s'est dessiné lors de ce scrutin. Sous Macron, ce souffle peut conduire à un vrai projet, réalisé concrètement, dans les années qui viennent. Il est toujours plus facile de s'organiser lorsqu'on en a le droit de le faire en pleine lumière que lorsqu'on est bâillonné et qu'on doit y travailler dans la clandestinité.
Ce sont, je crois, des éléments à garder en tête.
Vous hésitez pour le second tour ?
Pourquoi ne pas donner votre voix à un⋅e étranger vivant en France, qui n'a pas le droit de vote ?