"À Libération, par exemple, le débat a été tranché en faveur du comptage de la police, sur la foi d’un rapport concluant à « l’honnêteté des chiffres de la préfecture » comme le rappelle un récent éditorial."
"Devant ce nouveau chiffre « off » de la préfecture, la déontologie la plus élémentaire aurait requis de mentionner le caractère non officiel du comptage de la police, voire de s’interroger sur sa fiabilité et son objet. Mais décidément, le journalisme de préfecture a de beaux jours devant lui !"
Ils devraient vraiment changer le nom de ce journal d'ailleurs. "Collaboration", ça ment moins sur le contenu.
Bon, jusqu'à présent, l'orthographe inclusive des noms communs se passe bien ; tant que je suis sous Linux du moins, parce que le point médian sous Windows étant une tannée à trouver, je dois (les rares fois où je me retrouve sur cet OS que je peux décidément plus pifrer) utiliser le tiret, ce qui rend le tout moins joli, il faut avouer. Il y a encore quelques oublis, mais globalement ça tient la route et, surtout, a priori ça ne choque pas grand monde en définitive.
Maintenant, je vais essayer de passer à l'application de l'accord de proximité. C'est à dire que l'adjectif sera accordé au genre (mais pas au nombre) qui est le plus proche d'icelui.
Par exemple, avec cette règle, on n'écrira pas "les chevaux et la jument étaient parqués dans le pré" mais "les chevaux et la jument étaient parquées dans le pré". Même si ces équidés seraient mieux en liberté, mais ne chipotez pas.
Ce n'est pas gagné parce que autant modifier les noms communs pour être plus inclusif n'a pas réellement d'impact sur la structure de la phrase et, donc, des liens entre les mots, autant la règle de proximité modifie ce lien et demande donc une gymnastique mentale plus importante. La première tient presque de la "mémoire musculaire" par ailleurs.
Bref, à partir de maintenant, si vous voyez une "faute d'accord" ici, ce n'en est peut-être pas une ;)
Moi je l'utilise, mais juste pour pas qu'il se déverrouille dans ma poche par inadvertance donc bon :D
Mais c'est toujours bon à savoir.
Si même la CFE-CGC (qui, habituellement, signe tout ce qui traîne, même les prospectus dans leur boite aux lettres) appelle à la mobilisation générale, c'est que VRAIMENT ces ordonnances ne vont à PERSONNE et mettent tout le monde en péril.
(Allô, la CFDT ?)
Ni dieux, ni maîtres, ni héros.
Je me méfiais déjà du type (que je trouve d'une grande arrogance), mais là c'est bien acté.
Le 23 Septembre, c'est la journée internationale de la visibilité bisexuelle. Du coup je pose ça là parce que c'est pas mal fait ;)
(c'est aussi la marche pour la paix cette année)
Elle est morte, elle s'en servira pas. Et avec ce qu'on veut prendre il en restera largement assez pour toutes ces feignasses parasites qui vont hériter.
"Le fait qu’on puisse me confondre avec un journaliste n’est pas réjouissant pour l’état du journalisme aujourd’hui. Le fait que Christophe Barbier ait une carte de presse, non plus."
DEAD.
"Au regard du contexte français et européen, il faut prendre très au sérieux la possibilité que ces “idées” racistes, mais aussi nationalistes et autoritaires, se développent massivement et s’y attaquer dès maintenant. Bien sûr, on ne vit pas actuellement dans un régime fasciste en France. Même l’usage de plus en plus fréquent de procédures qui contournent les instances élues (49-3 ou ordonnances), ou encore l’intensification indéniable de la répression, ne suffisent pas, loin de là, à faire un régime fasciste. Cela ne veut pas dire pour autant que le fascisme n’est pas d’une certaine manière déjà là, attendant son heure dans l’ombre du néolibéralisme autoritaire."
N'oublions pas non plus de lutter contre l'autoritarisme "de gauche", qu'il soit à la sauce Valls ou Mélenchon. Car s'il faut choisir entre le fascisme ou le stalinisme, moi ça me va moyen quand même.
Pour la partie sur la faible forme du capitalisme à faire croitre la production et les profits, il y a un petit oubli. Auparavant, cette croissance se faisait au détriment de personnes qu'on ne voyait pas ou voulait pas voir (salarié⋅e⋅s à l'étranger, minorités, femmes, pauvres, etc.). Désormais cette croissance commence à se faire au détriment de ce qu'on appelle "la classe moyenne", les privilégiés (relatifs) d'hier. C'est la mécanique normale du capitalisme, qui tend à la destruction du capital mort (en gros, les infrastructures, par le biais de la guerre principalement). Oui, vous pensiez que les tensions internationales étaient le fruit du hasard ? Pas du tout, c'est le mécanisme normal et inéluctable du capitalisme. C'est à la fois le moment où il exprime toute sa puissance, mais aussi, paradoxalement, le moment où il est le plus "faible", c'est à dire que de plus en plus de personnes se disent qu'elles n'ont rien à tirer d'un tel système et qu'il faudrait en changer.
Mais le changer pour quoi ? Là est toute la question, et le fascisme est là pour faire croire aux personnes qu'elles peuvent changer ce système, tout en permettant ainsi au capitalisme de perdurer sous la pire de ses formes, c'est à dire sans aucune protection pour les exploité⋅e⋅s. C'est aussi contre ce leurre qu'il faut lutter.
"Puissiez-vous vivre à une époque intéressante"...
(via Riff)
"« Mon nom, La Première Plantation, est une référence aux plantations de canne à sucre (le rhum en est issu) dans les colonies françaises. Je cherche à retranscrire l'esprit colonial, un esprit à la cool, une époque où l'on savait recevoir. »
Je suis restée interdite, j'ai cru qu'il avait ajouté de la drogue dans l'un des cocktails, j'ai repris mes esprits et j'ai creusé. Peut-être avais-je mal entendu, finalement. Peut-être avait-il prononcé « l'esprit commercial » et que la chute de la pression atmosphérique dans l'avion avait eu raison de mon ouïe. Non. Il a persévéré. « C'était cool, la colonisation ? » me suis-je indignée. « Dans l'esprit, oui, carrément, ça représente une période sympathique, il y avait du travail à cette époque accueillante. » Je me suis offusquée : « et la partie esclaves, là-dedans ? ». « Ah, on a mis quelques photos dans les toilettes. » m'a-t-il rétorqué."
Le colonialisme "à la cool". Et une adresse à éviter.
1200 balles pour le nouvel iPhone.
Le pire n'est pas le prix, c'est tous les "il me le faut" qui pleuvent, qui montrent à quel point le consumérisme a de beaux jours devant lui. Apple n'est pas la seule entreprise à pratiquer des tarifs exorbitants (cf. le prix du Galaxy Note 8), mais c'est la seule à vendre le même matériel bien plus cher que ses concurrents, elle produit les objets où le prix de la marque est le plus cher.
Un téléphone au prix d'un SMIC. Et des SMICard⋅e⋅s qui veulent l'acheter, qui en ressentent le besoin. On a encore beaucoup de chemin à faire pour mettre fin à cette société.
Bonne initiative :)
Il faut aussi rappeler qu'intervenir à ce niveau, c'est déjà un peu tard malheureusement, les personnes sont déjà "formatées" et pas forcément intéressées. C'est dès enfant qu'il faut arrêter de dire qu'il y a des activités (que ce soit du jeu, du sport ou des métiers) "pour hommes" et des activités "pour femmes".
Il faut d'ailleurs rappeler que la programmation était considérés comme "un métier de femmes" à ses débuts.
L'informatique, et donc le jeu vidéo, doit énormément à Ada Lovelace (premier algorithme de l'Histoire), Grace Hopper (premier compilateur), Hedy Lamarr (sans qui nous n'aurions peut-être ni WiFi, ni Bluetooth aujourd'hui), Margaret Hamilton (sans qui l'être humain n'aurait pas marché sur la Lune), Karen Jones (prémices de l'intelligence artificielle et des algorithmes d'analyse de texte sur lesquels s'est basé Google à ses débuts), Adele Goldberg (pour la programmation orientée objet), Susan Kare (inventrice des icônes et des premières fonts), les plus de 9000 femmes qui travaillaient à casser le code d'Enigma et dont les travaux ont profité à toute la cryptographie, et tant d'autres...
Le genre n'empêche rien. Et ça s'apprend dès l'enfance.
C'est aussi pourquoi il faut ce genre d'initiatives, pour donner des modèles à tout le monde, car c'est bien comme ça que ça marche le mieux, quelque part.
Encore un nouvel exemple qu'un programme n'est pas neutre, et que le principe "d'Intelligence Artificielle" ne nous dépasse pas mais n'est qu'une image de ce que nous sommes ; que ce soit individuellement lorsqu'il s'agit d'un développement "hors sol" ou collectivement lorsqu'il s'agit de deep learning.
(via Sammy je crois)
Un site qui compare la situation actuelle avec celle prévue par les ordonnances Macron.
Le patronat est aux anges. Pas nous.
Et encore des propos bien gerbants de la part de Julian Assange.
Comme quoi on peut être une figure héroïque et une grosse ordure.
Ah, les systèmes automatiques... :D
(via Flouf)
Bien sûr que ça me fait hurler. La sédation profonde suffit.
Le respect de la volonté des personnes a des limites. Ne serait-ce qu'à partir du moment où on implique un tiers, pour commencer, et c'est le cas lorsqu'on parle de l'euthanasie ; ce tiers dont PERSONNE ne parle jamais, invisible, qu'on peut penser inexistant et qui, pourtant, est absolument nécessaire à l'acte.
La loi doit-elle à se plier à la volonté de chaque personne ? Non.
On n'est pas dans le cas de l'IVG où, de toute façon, une femme qui veut avorter se fera avorter, encourant de graves risques pour sa propre santé s'il n'y a pas d'environnement médical adéquat pour le faire : il y a un enjeu de santé publique, en plus des enjeux féministes fondamentaux d'appropriation, de disposition et de contrôle de son propre corps.
Là, quel que soit le choix, c'est la mort de la personne qui se trouve au bout du processus, donc l'arbitrage est radicalement différent. Le problème ne se situe donc pas au niveau du choix de la personne : elle mourra quoi qu'il arrive. Et au delà de la souffrance et de la détresse des personnes malades, qu'il faut évidemment entendre, et qui sont résolues par la sédation profonde, il y a d'autres enjeux, que j'ai déjà mentionné dans mon (vieux) billet sur le sujet.
L'euthanasie n'est pas qu'une question de choix personnel, c'est une question de société, qui implique la société, et qui associe chaque personne à chaque acte fait au nom de la société (la loi déterminant en grande partie ce point) : c'est le principe même de ce mode de vie. En centrant le débat uniquement sur les personnes malades et leur volonté (sentiment de légitimité renforcé par cette même société profondément individualiste) on oublie de prendre en compte le reste. Or c'est bien le reste qui détermine, précisément, la société que nous voulons : celle où la mort est acceptable ou voire même recommandée, ou une société où on se bat et investit pour que chaque personne puisse vivre correctement, de la meilleure façon possible, et si une des personnes a un problème, on cherche des solutions pour l'aider à vivre.
La loi Leonetti ne respecte pas "la volonté des malades" de manière absolue, oui, c'est vrai. Mais il n'y a pas que les malades qui ont voix au chapitre, et la loi Leonetti est un compromis entre la société qui se doit de donner les moyens, à mon sens, à tout le monde de vivre correctement quelles que soient ses conditions (et oui, il y a pour ainsi dire tout à faire en la matière), et les malades qui ressentent de grandes souffrances et détresses qu'on ne peut, en effet, humainement accepter.
Au contraire donc, c'est tout sauf hypocrite : on ne donne pas la mort, on aide une personne en souffrance, avec les moyens dont on dispose, parce que c'est le modèle de société qu'on entend défendre.
Personnellement, je ne veux pas d'une société où la mort est un moyen acceptable, qu'on puisse la choisir ou non ; la fin ne justifiant pas les moyens.
Les infrastructures de l'île de Saint-Martin sont quasiment toutes détruites.
Plusieurs morts. :(
Mouais non. C'est bon, on se démerde, dégagez.
Si vous voulez défiler, c'est dans les rangs, en accord avec l'organisation du cortège par l'intersyndicale, et c'est tout.
Et si vous voulez participer à la sécurisation des cortèges et de la manifestation, vous pouvez vous rapprocher de l'intersyndicale afin de faire partie du SO. C'est vrai qu'il y a un petit manque de volontaires ces derniers temps, en particulier depuis que les flics (en uniforme et en face) chargent et balancent des lacrymos et grenades sans véritable provocation. Le nombre de nouvelles têtes pour participer à la sécurité des défilés n'est pas en hausse, et c'est vrai que c'est un problème. Mais on n'a pas besoin de sauveurs autoproclamés, flics, inspirés par une idée d'une mission quasi-divine pour le régler.
(via Sammy)